Paysage Apollinaire

Apollinaire est né en août 1880 à Rome. Lorsqu’il rentre à Paris, Apollinaire se lie aux milieux artistiques : il est ami de Picasso et a une liaison avec le peintre Marie Laurencin. C’est en 1913 qu’Apollinaire connaît le succès avec la publication d’Alcools. Dans ce recueil il ne va presque jamais respecter les règles de la poésie classique, Alcools montre le poète déchiré par ses ruptures amoureuses (avec Annie Playden, et Marie Laurencin). Le titre du recueil est polysémique et à de nombreuses

contes et la littérature médiéval sont autant de domaine participant de l’imaginaire collectif et dans lequel Apollinaire puise continuellement son inspiration. Ces 2 grandes sources d'inspirations ne sont pas pour autant cloisonnés, chez Apollinaire, les frontières entre le réel et l'imaginaire sont poreuses et sa poésie est marquée par une nette propension au vagabondage. Comment Apollinaire fait-il se goupiller les éléments du réel, tout ce qui à trait à la réalité objective, notamment les faits-bruts

Anthologie de la poésie des Saisons Cette anthologie poétique, regroupe vingt poèmes sur le thème des saisons. Les choix des poèmes et des auteurs sont très variés et incluent de grands poètes tels que Alphonse de Lamartine, Louis Aragon, Guillaume Apollinaire ou encore Paul Verlaine, qui ne représentent qu’une succincte partie des écrivains, que vous pourrez rencontrer lors de votre majestueux voyage. Vous découvrirez aussi une large variété de siècles, car il est vrai que depuis tous temps les saisons

différents : « auberge triste auprès de Luxembourg » v. 11-12 ; pluriels « les villes » , « paysages » ; changement des moyens de transports : « paquebot », « gares » ; • superposition des plans qui évoquent le déplacement grâce aux cadre spatio-temporel changeant : « une nuit » v. 8, « un soir » v. 11, « cette nuit » v. 33 = moments disparates réunis dans le même poème ; • mvt° qui contamine le paysage : verbes de mvt : « descendre », v. 3, « traversâmes » v. 19, « tournaient » v. 19, « régiment »

famille modeste, il étudie le droit avant de partir à Paris, où il travaille dans un octroi. Cette position lui vaut son surnom de « douanier ». Il apprend lui-même la peinture et produit un grand nombre de toiles, qui représentent souvent des paysages de jungle. Il n'a pourtant jamais quitté la France. Son inspiration provient surtout de livres illustrés, des jardins botaniques et de rencontres avec des soldats qui avaient participé à l'intervention française au Mexique. Ses toiles montrent

l'égard des mots employés et de la manière d'écriture du poète qui lui livre un univers différent de la réalité. Au XXème siècle, ce n'est plus vers la nature que le poète se tourne mais vers la modernité de la ville comme nous pouvons le voir chez Apollinaire, qui dévoile dans son poème « Zone » une vision de la ville de Paris, à travers une poésie moderne, évoquant la ville par son lexique, ses images, ses sonorités ou de ses mouvements. Mais la poésie exprime la réalité car elle y puise toute son inspiration

sesproblèmes de santé, d’argent, ses mariages échoués et notamment de la mort d’Elvire, son amante. L’auteur s’isole alors, il est triste, désespéré, allant même à avoir despensées suicidaires. Nousétudierons tout d’abord le cadre spatial du poème, les paysages, puis dans un second temps nous verrons les différents états d’esprit de l’auteur. Finalement, nous verrons l’isolement du poète, lechamp lexical de l’infini et l’aspect de monologue rendu. La nature occupe une grande place dans ce poème. Elle

L’ambiguïté du titre A. Le temps qui passe Image centrale : le fleuve, le courant de l’eau entraîne la barque = le courant de la vie + champs lexicaux de la vue et de l’eau par un défilé d’images = déroulement de la ballade, de la vie. La variété des paysages = cycle des saisons qui montre le temps qui passe + « pétales tombés des cerisiers de mai » et « flétris » => idée de dégradation de la beauté et de la jeunesse jusqu’à la mort. La 3ème strophe : lente = un quintil et une coupe différente des alexandrins :

de mélancolie, etc. Les meilleurs exemples sont sans contexte Baudelaire, Rimbaud ou Apollinaire. Le tableau le plus représentatif de cette époque est :  Voyageur contemplant une mer de nuage de Friedrich. Le titre est très évocateur. Dans le romantisme, en peinture, on est dans la contemplation et dans la mélancolie. On retrouve principalement des éléments naturels (tel que les nuages, la pierre, les montagnes, des paysages etc) et qui sont toujours supérieurs à l’Homme. Se sont des situations qui, même

ANTHOLOGIE (Poésie) Thème : Les paysages Citation : « Le fleuve est pareil à ma peine Il s'écoule et ne tarit pas. » Guillaume Apollinaire « Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu. » d'Alfred de Musset XIX Romances sans paroles, Paul Verlaine (1874) Ô la rivière dans la rue !   Ô la rivière dans la rue ! Fantastiquement apparue Derrière un mur haut de cinq pieds