Penser Nous Rend Malheureux

connaissaient depuis leurs années du collège et chaque dimanche après-midi ,ils avaient coutume de se rejoindre au parc du coin de la rue. "Je m'ennuie" soupira David "-Tu te plains toujours ,donc tu t'ennuies,logique -Je me plains car je suis malheureux -J'entends cela depuis des années … -Oui ,et ça n'a pas changé -Car tu ne veux pas que ça change,c'est tout. -Qu'est-ce que tu veux dire par là ? -C'est simple ,tu ne veux pas être heureux … -Être heureux ...Mais j'en rêve ! -Un homme qui

Percé jusques au fond du cœur D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d’une juste querelle, Et malheureux objet d’une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue. Si près de voir mon feu récompensé, Ô Dieu, l’étrange peine ! En cet affront mon père est l’offensé, Et l’offenseur le père de Chimène ! Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour s’intéresse : Il faut venger un père, et perdre une

limitée. En effet, pour Pascal, la condition de l’homme est essentiellement malheureuse, Pascal l’affirme à plusieurs reprises, notamment dans les § 66 et 123 : « Si notre condition était véritablement heureuse il ne faudrait pas nous divertir d’y penser. » « Si l’homme était heureux il le serait d’autant plus qu’il serait moins diverti, comme les saints et Dieu. ». Les deux phrases présentent la même structure logique tendant à prouver que l’hypothèse de départ est fausse : un homme heureux ne recherche

différentes formes : amour de Dieu, amour fraternelle, passion, désir. Ils sont différents par leur intensité et par la manière dont cela va se manifester et prendre forme dans notre vie. L’'amour implique de ne plus penser qu’à nous, elle implique un autre être que nous auquel nous allons penser et que nous allons considérer. Le véritable amour : aimer l’autre pour ce qu’il est Le véritable amour ne devrait pas impliquer le renoncement d’être soi même. Si nous devons changer pour

Percé jusques au fond du coeur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle, Et malheureux objet d'une injuste rigueur, 295 Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue. Si près de voir mon feu récompensé, O Dieu, l'étrange peine ! En cet affront mon père est l'offensé, 300 Et l'offenseur le père de Chimène ! Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour s'intéresse : Il faut venger un père, et perdre

Scène VI – Don Rodrigue Percé jusques au fond du cœur D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d’une juste querelle, Et malheureux objet d’une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue. Si près de voir mon feu récompensé, Ô Dieu, l’étrange peine ! En cet affront mon père est l’offensé, Et l’offenseur le père de Chimène ! Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour s’intéresse : Il faut venger

bon pour soi, ce qui nous rend heureux personnellement. Faire son devoir implique au contraire l’idée d’un certain renoncement à ses intérêts personnels, voire un certain sacrifice de soi, en vue de l’intérêt des autres. Ainsi, la recherche du bonheur et la recherche du bien semblent donc bien être deux buts très distincts. C’est pourquoi d’ailleurs, on peut très bien imaginer un individu mauvais mais heureux, et inversement un homme d’une grande moralité très malheureux, comme l’illustre par exemple

Percé jusques au fond du coeur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle, Et malheureux objet d'une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue. Si près de voir mon feu récompensé, ô Dieu, l'étrange peine ! En cet affront mon père est l'offensé, Et l'offenseur le père de Chimène ! Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour'intéresse : Il faut venger un père, et perdre une maîtresse

autres pesronnages, on sent bien qu’il le rend solitaire. Il se renferme sur lui-même, s’exclut : il n’y a pas de socialisation, pas de dialogue. Le seul pesronnage qui l’interesse est sa cassette. Ainsi, l’argent peut nous conduire à nous solitariser. Il peut également conduire à une vision terne de la vie. C’est le cas des cyniques chez Simmel, qui ne trouvent plus d’intérêt du tout, rien n’a de valeur. Une certaine lassitude qui nécessairement rend malheureux. Mais ce n’est pas tout, l’argent peut

à sa grandeur. Tous les rois ont ceci de particulier qu’ils imposent, forcent le respect par leur prestance, la terreur qu’ils suscitent. Pourtant rien ne semble le distinguer d’un citoyen lambda lorsqu’il est seul, ainsi Pascal en vient à penser que seule l’ « imagination » soit les préjugés, l’apparence et la « folie» - la faiblesse de ses sujets - portent le roi au rang divin. Le statut du roi n’est donc que vanité et non choix de la nature comme on tend à le croire à l’époque où est écrite