Pension Vauquer Rastignac

passe à l’acte. Le roman est traversé par une série d’impossibilités, par le motif de l’impuissance, de l’inaccompli, de l’inachevé, de la répétition stérile des mêmes désirs avortés. Le héros flaubertien est un antihéros au sens où contrairement à Rastignac, évoqué comme modèle à suivre par Deslauriers, ou encore comme Julien Sorel, il ne conquiert rien, ni position, ni femme, les épreuves qu’il subit ne le transforment pas, l’échec de ses désirs et de ses projets n’aboutit pas même à une fin tragique

les références du roman à des artefacts culturels contemporains ou précédant l'époque où se situe l'action. Enfin, un certain niveau de « valeur» détermine, de façon quasi saussurienne, l'importance relative de certains éléments du texte. La pension Vauquer où loge Goriot n'est pas qu'un simple lieu comme un autre: la description linguistique qui en est faite lui confère des qualités propres, qui la distinguent des autres lieux. C'est ce dernier niveau de description qui donne au texte ses qualités

Le récit est effectué à la troisième personne et le narrateur n’intervient pas dans l’histoire. Il raconte ce que font, voient et disent les personnages de l’histoire. 2. Le personnage principal dans cette scène est un jeune homme nommé Eugène de Rastignac. Il effectue plusieurs déplacements : il ouvre sa porte, va dans le corridor, s’approche de la porte du père Goriot, puis observe son voisin par le trou de la serrure, il se relève, l’observe à nouveau, se dirige vers sa chambre ; un bruit attire

d’actions du passé par rapport à un moment écrit également au passé. Dans ce récit de la visite d’une femme et de son fils, le voyage pour parvenir jusqu’à la maison du narrateur, la mort accidentelle du fils cadet et sa décision de mettre l’aîné en pension, sont antérieurs au récit au passé simple de cette visite : « elle fit même signe à la dame de se taire » (l. 13). L’utilisation du plus-que-parfait fait entendre la voix de la mère de Meaulnes comme l’indique la précision « à ce qu’elle nous

pourra également constituer un corpus de textes autour de discours comparables adressés à des jeunes gens inexpérimentés par des initiateurs cyniques : discours de Lousteau à Lucien (Balzac, Illusions perdues, partie II)  ; discours de Vautrin à Rastignac (Balzac, Le Père Goriot, partie II) ; discours de Lorenzo au jeune peintre Tebaldeo (Musset, Lorenzaccio, II, 2). Évaluation Livre de l’élève, p. 71 pays existe, il ne s’agit donc pas d’inventer des formes inédites, de construire des chimères

Amours dOvide, toutes deux refuses par les comdiens du Marais. Passionn pour la littrature, il songe dj au thtre. Il stablit donc Paris et dcide de devenir auteur. Il compose une Ode sur la convalescence du roi qui lui fait obtenir lanne suivante une pension quil conservera jusqu sa mort. Racine russit faire accepter par Molire sa tragdie La Thbade ou Les Frres ennemis (1664). Lanne suivante, Alexandre le Grand connat une meilleure fortune qui encourage sans doute le pote enlever sa tragdie Molire

s’écrit!pas!Lescot,!Jules!Verne!n’a!pas!de!–s!au!bout!de! son!nom!de!famille,!Au$bonheur$des$dames!n’est!pas!le!Bon!Marché,!Claude!Simon!n’a!pas! Michel! pour! prénom,! Les$Misérables! ne! traitent! ni! de! la! Révolution! ni! de! la! Commune,! Rastignac!n’est!pas!le!héros!de!Bel$Ami,!La$Princesse$de$Clèves!n’a!pas!été!écrite!par!Mme! de!Sévigné,!ni!Tristram$Shandy!par!Dickens,!ni!La$Recherche$du$temps$perdu!par!Musset,! ni!la!Comédie$humaine!par!Victor!Hugo,!Madame!Bovary!n’a!pas!de!particule,!Si$par$une$

Bel-ami (1885), le plus célèbre des romans de Maupassant. Notre auteur le considérait d’ailleurs comme le premier des réalistes, « un inventeur de personnages immortels ». C’est ainsi que Duroy, le héros de Bel Ami (1885) n’est pas sans rappeler le Rastignac du Père Goriot, montrant un semblable opportunisme et un talent sans pareil pour exploiter les femmes et arriver à ses fins. B. Une vie : « roman vrai » 1) Des personnages vivants Nous avons vu que le XIXe siècle était l’âge d’or du