Périandre

concerne les dauphins et Arion de Méthymne, par Aulu-Gelle, dans son ouvrage Les Nuits Attiques12 : « Ce musicien fameux, qui vivait dans les premiers âges du monde, naquit à Méthymne, et passa les premières années de sa vie, dans l'île de Lesbos. Périandre, roi de Corinthe, plein d'admiration pour son talent, lui témoigna de la bienveillance et même de l'affection. Toutefois le célèbre artiste s'éloigna de sa personne, dans le dessein de visiter la Sicile et l'Italie, pays de tous temps renommés. Dans

ramène la paix civile mais est trahi par le descendant qui lui succède. Périandre, tyran successeur de Corinthe représente à la fois «  le bon et le mauvais tyran », accusé d’être cruel mais tout de même considéré comme l’un des sept sages de la Grèce. Le successeur de Cypsélos est Périandre, qui fut, selon Nicolas de Damas, son seul fils légitime et qui arriva au pouvoir en 627 avant notre ère environ. Le fait que Périandre était le fils de Cypsélos n’est pas anodin, car cela prouve, comme pour

aux faits, et nous relate la tyrannie que connu Corinthe sous deux tyrans: Cypselos & Periandre. Cypselos est le tyran de Corinthe de 657 a 627av J.C, ayant gagné la faveur populaire il s’empare du pouvoir et gouverne sagement, il confisque les biens des Bacchiades (famille aristocrate dont il est issu) et les distribue aux paysans et aux pauvres tout en poursuivant la politique d’expansion commerciale. Periandre, son fils, est le tyran de Corinthe de 627 a 585 av J.C, il porte la tyrannie corinthienne

dans une optique d’historien avec pour motivation de raconter l’histoire de la Grèce. Ce texte commence avec la description de Cypsélos, le premier tyran de la cité de Corinthe. Ensuite, il se concentre plus précisément sur son fils, Périandre en évoquant des exemples de sa cruauté envers les habitants de la cité. Enfin, il se termine en déclarant que Corinthe n’approuve pas la tentative de Sparte de rétablir la tyrannie à Athènes. Dans son discours, Soclès dénonce tous les

quand les réformes de Solon eurent donné à cette cité, jusque-là agricole, un autre destin. C'est au moment où le commerce international de la céramique fleurit à Milet qu'y règne Thrasyboulos, Corinthe la supplante sous les tyrans Cypsélos et Périandre, enfin Athènes s'impose sur le marché des poteries sous les Pisistratides. À ces facteurs économiques s'ajoutaient parfois les haines de race : ainsi à Milet les Gergithes attisaient-ils de vieilles rancunes contre le parti de la χειρομάχα / Kheiromakha12

partisans » sont les fermiers généraux chargés de récolter l’impôt-14), ils sont les meilleurs exemples d’une ascension sociale particulièrement rapide. La Bruyère leur reproche deux choses essentiellement (comme aux parvenus en général, cf. Périandre) : d’une part leur âpreté au gain, sans aucun respect d’autrui, et d’autre part leur goût de l’étalage et de la montre une fois devenus riches. La satire est légère (16 pour se moquer de leur vanité), mais beaucoup plus virulente quand il s’agit

ou l’on prépare tout dans l’ombre : manigances et complots afin de s’élever socialement et s’enrichir. 2) Des ambitions sociales Un monde où l’argent occupe une place prépondérante, l’avidité est toujours plus grande : remarque 21, livre VI avec Périandre. Le désir d’ascensions sociale est lui aussi très présent comme chez Philante à la remarque 8 du livre IX. Cependant cette ambition d’enrichissement et d’élévation sociale ne s’arrête jamais car il y a toujours une condition plus élevée à atteindre

Les Caractères de La Bruyère, livres V à X. Objet d’étude : la littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle. Parcours associé : la comédie sociale. Texte 1 : livre VI « Des biens de fortune », remarque 21 « Périandre ». On ne peut mieux user de sa fortune que fait Périandre : elle lui donne du rang, du crédit, de l’autorité ; déjà on ne le prie plus d’accorder son amitié, on implore sa protection. Il a commencé par dire de soi-même : un homme de ma sorte ; il passe à dire : un homme

dépendent de vous” ; “On ne le voit point, car d’abord on ne le voit pas et bientôt on ne le voit plus.” • Crésus le petit parvenu : “Il est mort insolvable, sans biens, et ainsi privé de tous les secours.” • Périandre le grand parvenu : “On ne peut mieux user de sa fortune que fait Périandre : elle lui donne du rang, du crédit, de l‘autorité.” • Oronte le vil épouseur : “Cet homme sans esprit est préféré à tous ses rivaux” • Giton et Phédon, le riche imbu et le pauvre méprisé : “Giton […] se croit

les rapports sociaux. L’argent fait fonctionner la société, mais l’argent a des effets néfastes sur les hommes. Si on n’en a pas, on exclut de la société.On retrouve les portraits de CLITIPHON, SOSIE, ARFURE, CRESUS, CHAMPAGNE, SYVAIL, DORUS et PERIANDRE ; Ce sont d’anciens laquais qui ont fait fortune grâce à la ruine de plusieurs familles. L’auteur avec le personnage de SOSIE nous montre que parfois certaines personnes ont de l’argent pas par leur mérite mai par des manigances. SOSIE était domestique