Personnage Angelique Dandin

06/09/11 11:52 Sommaire Chapitre 1 Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours .......................................................5 Séquence 1 Le personnage, reflet du monde ? ........................................................7 Séquence 2 Parcours de lecteur : Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731 ................32 Séquence 3 Histoire des arts : Voyages au bout de la nuit ....................................44 Séquence 4 Personnage et société ..............................

06/09/11 11:52 Sommaire Chapitre 1 Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours .......................................................5 Séquence 1 Le personnage, reflet du monde ? ........................................................7 Séquence 2 Parcours de lecteur : Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731 ................32 Séquence 3 Histoire des arts : Voyages au bout de la nuit ....................................44 Séquence 4 Personnage et société ..............................

Racine ; invité chez Voltaire, chez Rousseau, chez Hugo, chez Proust, et même chez Gavalda ! Partout, vous êtes accueilli, partout, on vous espère, on vous attend ! Parce que vous êtes un personnage, un grand personnage-« un VIP », diraient les Anglo-Saxons ! Et vous l’ignoriez ! Mieux : vous êtes un personnage de roman! Non pas celui qui vit, qui meurt de page en page, mais celui à qui l’auteur écrit : le lecteur. Ce n’est pas n’importe qui, un lecteur, et les auteurs le savent ! Ils n’ignorent

Racine ; invité chez Voltaire, chez Rousseau, chez Hugo, chez Proust, et même chez Gavalda ! Partout, vous êtes accueilli, partout, on vous espère, on vous attend ! Parce que vous êtes un personnage, un grand personnage-« un VIP », diraient les Anglo-Saxons ! Et vous l’ignoriez ! Mieux : vous êtes un personnage de roman! Non pas celui qui vit, qui meurt de page en page, mais celui à qui l’auteur écrit : le lecteur. Ce n’est pas n’importe qui, un lecteur, et les auteurs le savent ! Ils n’ignorent

Selbstmord; der besorgte Ehemann verläßt das Haus, die Frau schlüpft durch die offene Tür, verschließt sie ihrerseits und gibt den draußen jammernden Ehemann dem Gespött ihrer Verwandtschaft preis. Molière hat die gleiche Situation im 3. Akt seines Georges Dandin wiederverwendet. Man darf bezweifeln, ob der vorliegende Text dieser beiden Einakter wirklich von Molière selbst und nicht vielmehr von einem Unbekannten stammt, der nur ein von Molière entworfenes Szenario ausgefüllt hat. Es steht außer Frage, daß

ci-devant pomiestchik russe. Leur fiel, leur indignation, leur humour sentent le pomiestchik (et même d’un type aussi suranné que celui de Famoussov 5) ; leurs enthousiasmes, leurs larmes, de vraies larmes, sont peut-être sincères, mais ce sont 5 Personnage de la comédie de Griboïedov, Le malheur d’avoir trop d’esprit. – N. d. T. – 18 – des enthousiasmes et des larmes de pomiestchik ! De pomiestchik ou de séminariste… Vous riez encore ? Vous aussi, prince, vous riez ? Vous n’êtes donc pas de mon

___ ‘’Idéolus’’ (1844) Drame en vers Idéolus est un sculpteur idéaliste qui est en conflit avec l’impitoyable réalité. Commentaire Cette pièce, de caractère humoristique et parodique, comme le montrent les noms fantaisistes des personnages, illustrait déjà le thème du conflit qui allait être exposé dans ‘’Spleen et idéal’’. La rédaction fut interrompue au milieu du deuxième acte. _________________________________________________________________________________ Baudelaire collabora

bénit à son lit ; l’on ne jure plus, l’on fume peu, et l’on chique à peine. – Alors on est chrétien, l’on parle de la sainteté de l’art, de la haute mission de l’artiste, de la poésie du catholicisme, de M. de Lamennais, des peintres de l’école angélique, du concile de Trente, de l’humanité progressive et de mille autres belles choses. – Quelques-uns font infuser dans leur religion un peu de républicanisme ; ce ne sont pas les moins curieux. Ils accouplent Robespierre et JésusChrist de la façon la

bénit à son lit ; l’on ne jure plus, l’on fume peu, et l’on chique à peine. – Alors on est chrétien, l’on parle de la sainteté de l’art, de la haute mission de l’artiste, de la poésie du catholicisme, de M. de Lamennais, des peintres de l’école angélique, du concile de Trente, de l’humanité progressive et de mille autres belles choses. – Quelques-uns font infuser dans leur religion un peu de républicanisme ; ce ne sont pas les moins curieux. Ils accouplent Robespierre et Jésus-Christ de la façon

lecteur : les personnages étant italiens l’intéresseront peut-être moins, les cœurs de ce pays-là diffèrent assez des cœurs français : les Italiens sont sincères, bonnes gens, et, non effarouchés, disent ce qu’ils pensent ; ce n’est que par accès qu’ils ont de la vanité ; alors elle devient passion, et prend le nom depuntiglio. Enfin la pauvreté n’est pas un ridicule parmi eux. Le second inconvénient est relatif à l’auteur. J’avouerai que j’ai eu la hardiesse de laisser aux personnages les aspérités