Peut On Désirer Ce Qui Nous Rend Malheureux

acquérir le social. En quoi être sérieux ou faire les choses au sérieux est mauvais pour l’homme ? Etre sérieux n’implique pas obéir à une contrainte, à la morale et ainsi renoncer à notre liberté ? Ainsi le fait de ne pas désirer ne nous rend-il pas malheureux ? Se prendre au sérieux n’est-il pas pire ? Au sens religieux du terme, être sérieux signifie obéir à la morale religieuse et donc guider toutes nos actions en fonction de cette morale. Par exemple le Christianisme prône

Il y a-t-il un temps pour être heureux ? Être heureux signifierais donc ne pas être malheureux ? Il faut tout d’abord se mettre d’accord sur la signification du mot « heureux », nous parlerons plutôt d’une sensation de satisfaction, de jouir d’un plaisir, d’être en totale plénitude, de ressentir de la joie, ou encore tout simplement d’être équilibré et stable. Il y a un commencement pour être heureux mais aussi une fin, cependant certaines personnes fortes de volonté réussissent à l’être continuellement

communes  Christine Février : cours sur le thème « La recherche du bonheur ».Mis en ligne : 27 septembre 2005.© : Christine Février.Ce texte est le plan d'un cours de Philosophie fait en classes préparatoires au Lycée Chateaubriand de Rennes. Il peut faire l'objet seulement d'un usage personnel.Christine Février est professeur de Philosophie en Classes Préparatoires Économiques et Commerciales et en Classes Préparatoires Scientifiques au Lycée Chateaubriand de Rennes.  Prépas scientifiques 2005-2006Épreuve

vêtements quand les siens sont trop usés. Cette dernière ne comprend pas l'attitude de son amie qui serait prête à vendre corps et âme pour le nouveau sac à la mode même si elle n'en a pas les moyens. Cela rend-il son amie heureuse ? L'opinion commune associe systématiquement le bonheur au plaisir. On peut alors se demander si le bonheur n'est réservé qu'à ceux qui ont les moyens matériels de réaliser tous leurs désirs ? D'ailleurs, le bonheur est-il de réaliser pleinement ses désirs, si tenté que cela

finir avec le désir ? » Depuis toujours, le désir fait parti de la vie de chacun. Chaque être humain vit de désirs. Ce désir est pourtant source de malheur car il est le signe d’une imperfection et révèle un manque qui, lorsqu’il n’est pas réalisé, est accompagné de souffrance. De plus, il est impossible d’assouvir tous ses désirs. L’homme vit donc dans la frustration et, lorsque certains désirs sont accomplis, cela peut parfois entraîner des souffrances. En finir avec le désir serait donc une

de nous a une idée de ce qu’il pourrait être, un présentiment, un schéma qui attend être rempli, ou l’impression de l’avoir vécu ou de le vivre rééllement. En sublimant l’état d’admiration ou de désir qui accompagne d’habitude la réflexion sur le bonheur, Aristote pense le bonheur „de tous côtés”, si on peut dire comme ça, il passe en revue tous les aspects du bonheur avec méticulosité et grâce. En partant du bien, dont le bonheur est de toute évidence une espèce, Aristote arrive à „commensurer” le

Peut-on ne pas vouloir rechercher la vérité ? Pour vivre , l'homme a besoin de croire. Ces croyances sont des vérités qu'il se fait à tort, ce sont comme des certitudes issues de sa propre réalité. Il y a aussi, cependant, l'homme qui préfère rester dans l'ignorance , par crainte ou refus de la vérité. Pourtant la vérité reste un sujet dont tous les hommes se soucient, ils sont épris de la volonté et du désir de savoir. Aristote a dit que tous les hommes naissent et possèdent naturellement le

INTRODUCTION : Si les hommes ne s’accordent pas toujours sur ce en quoi consiste le bonheur, ni sur les moyens les plus sur pour y accéder, tout homme semble animé par le désir d’être heureux et la crainte d’être malheureux. Et en ce sens, on pourrait faire du bonheur notre finalité ultime de toute existence, donc un bien intrinsèque (= rechercher en soi et non pour une autre fin, un souverain bien) (un moyen a une valeur relative pour une finalité extrinsèque). Tous les désirs particuliers renvoi

n’a plus rien à désirer ! (Extrait de la nouvelle Eloïse, 1761) « Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère, et l’on n’est heureux qu’avant d’être heureux. En effet, l’homme avide et borné[1], fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu’il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible

FICHE DISSERTATION SUR LA NOTION DE DÉSIR (Les éléments numérotés correspondent aux arguments pouvant être utilisés dans une dissertation. En ce qui concerne les citations, vous pouvez les retrouver en bas du document) COMMENT POURRIONS-NOUS SIMPLEMENT DÉFINIR LE DÉSIR ? : Le « désir est avant tout l'expression d'un manque » (Platon). Besoin, désir et passion exprime tous trois une passivité du sujet qui fait que nous les subissons malgré nous. Tous trois imposent donc une dépendance