Peut On Etouffer La Voix De La Conscience

j'espère avec toi sont des biens méprisables, puisqu'ils ne sauraient tenir un moment, dans mon cœur, contre un seul de tes regards." Cet amour lui impose une recherche de l’absolu au travers de multiples souffrances qu’il accepte sans condition. On peut même dire qu’il se fait un devoir moral de sacrifier à des pratiques indignes, souffrant avec délectation et acceptant les pires maux pour conserver Manon. Des Grieux s’égare dans des actes illicites où la morale est bafouée mais où il se dépasse en

exigeant que le serviteur montre "moins de cris" et refusant de laisser les visiteurs montrer de la sympathie émotionnelle pour la souffrance de la famille. Sa canne est un symbole de son contrôle tyrannique, car elle l'utilise violemment pour étouffer ses émotions. Elle ne laissera pas les hommes entrer dans la maison, craignant ce qu'ils pourraient « traîner » (plus que de la boue, nous devons supposer). Pire encore, les attitudes sexuelles strictes de Bernarda se manifestent par la cruauté

autobiographie ? Vous appuierez votre réflexion sur les textes du corpus, les œuvres que vous avez étudiées en classe et vos lectures personnelles. L’autobiographie est un genre difficile à définir, dans la mesure où il met en scène un sujet, une conscience, bref un « moi », un moi qui a des liens complexes avec lui-même, avec les autres et avec le monde. Le genre reflète toute cette complexité. Sans parler du travail d’écriture particulier qu’implique la description, mise en scène et le récit d’une

Lecture : Je vais vous lire le passage où l’homme se rend sous le nuage : « Il contemple son bâteau, redevenu comme neuf. C’est décidé. Demain, il ira voir le nuage. De tout près. Il se réveille tremper de sueur. Il a beaucoup rêvé. Ou bien peut-être n’a-t-il fait qu’un seul rêve. Le sillage d’un avion de passage coupe en deux le ciel et tombe juste dérrière le nuage. Le bâteau est prêt, lui aussi. La mer est calme, il y sera bientôt. De nouveau, il s’arrête. L’eau encore sombre reflète

qu’en observant telle ou telle cérémonie ; car les cérémonies n’ont point un degré de bonté par elles-mêmes ; elles ne sont bonnes qu’avec égard, et dans la supposition que Dieu les a commandées ; mais c’est la matière d’une grande discussion : on peut facilement s’y tromper, car il faut choisir les cérémonies d’une religion entre celles de deux mille. Un homme faisait tous les jours à Dieu cette prière : « Seigneur, je n’entends rien dans les disputes que l’on fait sans cesse à votre sujet

description de la nature est avant tout un moyen de situer la scène, géographiquement et temporairement : « La campagne, brûlée par les rayons ardents de l'été, sent la mort venir avec les premiers vents froid. » ( Thérèse Raquin, l.6 à 8). D'autre part on peut remarquer que la description de la nature, se situe avant toute action dans les trois textes. Elle est donc là pour situer exactement l'action dans son milieu, et permettre au lecteur de plonger en son sein. C'est donc un procédé de prise au corps

que Marie Ndiaye a su imposer son univers étrange, peuplé d’hommes et de femmes décalés, s’enfonçant dans un abîme de mystères et de désespoir. C´est difficile de situer Marie Ndiaye car elle ne s'inscrit dans aucun courant littéraire constitué ou en voix de constitution. Certains critiques l’ont rapprochée de l’école du « nouveau roman » à cause de son écriture désincarnée, libérée de l’omniscience et les certitudes narratives, une écriture qui privilégie une démarche esthétique plutôt qu'une posture

reconnaît ses chaînes Telle une statue qui a l’esprit d’applaudir sa muse 3/ Le privilège de la sagesse C’est de concevoir le soupir D’un baiser qui commence Afin de ne rien perdre Du plaisir qui s’en va 4/ Tout est relatif Sauf le désespoir 5/ Nul mot ne peut désigner Dieu Sans frémir de toutes ses lettres Comme un mystique géomètre En proie au sens de la mesure 6/ L’oeil du doute ne se découvre Que si la larme est sur son doigt Comme sa raison qui ne palpite Même si l’esprit est dans la foi 7/ La question

Guy de Maupassant. Ex. : l’incertitude de Thérèse sur la nature réelle de son acte dans l’extrait proposé de Thérèse Desqueyroux. ● Cf. François Mauriac12 : « Ces personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes. Ce ne sont pas les héros de roman qui doivent servilement être comme dans la vie, ce sont, au contraire, les êtres vivants, qui doivent peu à peu se conformer aux leçons que dégagent les analyses des grands romanciers. » 1. 2.

pendant ce silence. Nous aurions pu partager nos sentiments .A quoi avez-vous pensez ?, vous êtes vous ennuyés ?, avez-vous observé les attitudes de vos sœurs et de vos frères ? Mais après réflexion il m’a semblé que cette démarche serait difficile ou peut être incomprise, prise pour de la facilité, une impertinence, une pirouette et comme je le disais plus haut, il y a tellement de choses à dire. Et puis il est vrai que le silence ne règne pas dans une loge, c’est l’apprenti qui doit être silencieux