Peut On Juger Les Autres Cultures

s'attachant à une communauté toute entière. Ainsi, tout un chacun s'inscrit dans des mêmes valeurs et autres institutions. Voici les facteurs d'une culture à laquelle appartient un ensemble, plus ou moins grand, d'individus, dans des endroits du monde en rapport à leur passé. Mais, face à une pluralité de cultures existantes sur la planète, l’homme doit-il s’ouvrir de façon idéale et abstraite à toutes les cultures, ou ne doit-il pas mieux faire preuve de prudence, de jugement et de sens critique, tout en

Critiques de l'idéal humaniste: Le relativisme contre la culture générale? L'idéal humaniste relève d'une croyance du modèle européen sur les autres. La prétention universaliste : croyance en la supériorité d'un modèle culturel sur un autre. Si l'idéal humaniste est supérieur aux autres alors ca n'est pas une liberté. Ce n'est pas une imposition violente des valeurs qui le caractérise, ce n'est pas quelque chose d'excentrique. Il n'est pas supérieur cet idéal. Claude Levi-Strauss, grand

Faut-il être cultivé pour apprécier une oeuvre d’art? Quelqu’un qui sait apprécier une oeuvre d’art, c’est quelqu’un qui sait l’évaluer, la juger et donc en saisir la valeur. Apprécier une oeuvre d’art, c’est donc savoir déterminer si elle est « belle » ou au moins « appréciable ». L’homme cultivé, ici, c’est celui qui a le savoir nécessaire pour apprécier un beau tableau, une belle musique ou un beau texte littéraire. Ainsi, il se targue d’avoir bon goût et de savoir évaluer la qualité des œuvres

lointaines. Il suffit de voyager à l’étranger pour voir une société et une culture différentes. Les guerres, les échanges commerciaux, culturels font se rencontrer les cultures. Nous sommes donc appelés à côtoyer des gens qui ont une culture différente, sans, pour autant être autorisés à les mépriser à cause de leurs différences. Lorsque nous parlons d’autrui, nous parlons du rapport que nous établissons personnellement avec les autres. Autrui n’a de sens que relativement au « moi ». En soi, le mot n’a

absolus ? « Des » valeurs conventionnels : le pluriel et l’indéfini indiquent plutôt des valeurs relatives, variables d’une culture à l’autre. Reformuler la question : Les valeurs morales dépendent-elles des cultures ou fondent-elles la culture ? Existe-t-il un Bien et un Mal reconnus par l’humanité ? Le bien et le mal sont-ils déterminés par la société ou par la raison ? Peut-on savoir ce qui est bon sans l’avoir reçu par l’éducation ? II. Les textes de référence pour traiter le sujet : Levi-Strauss

la copie. Introduction Les cultures sont des totalités cohérentes, constituées par différents paramètres, dont l’association donne à chacune sa spécificité. Il n’est pas facile ©HATIER de donner une définition simple de la culture car on y trouve des critères linguistiques et sociaux, techniques, artistiques ou moraux, en se rappelant que ce dernier terme renvoie d’abord à l’idée des mœurs. Un fait cependant s’impose à nous. Il n’y a pas une mais des cultures. La conviction d’appartenir à

enregistrement de faits humains, traduction des termes utilisés. Malinowski met en place l’Observation Participante qui demande de se défaire de sa propre culture, de ses préjugés afin d’assimiler totalement la culture étudiée Le but est de devenir un membre à part entière du groupe, permet de comprendre la culture et non pas de la juger. * Ethnologie : Stade de la 1e synthèse Utilise les matériaux de l’éthnographie pour mettre en place une réflexion. Etudie aussi bien les sociétés traditionnelles

que personne morale. tout : La totalité sans exception. culture : En anthropologie, la culture désigne l'ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d'une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d'une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles. - Noter que le sujet interroge l’injonction qui peut être faite de respecter toutes les cultures. Si la réponse à donner est positive, elle devra alors indiquer

part les malades mentaux), que la légitimité de ces jugements qui est mise en cause par le sujet. En effet, il semble que nous manquions d’objectivité, pour juger cette autre chose pensante en premier lieu, mais également envers nous-mêmes et ce que « nous » représentons. Il est donc légitime de se demander si nous sommes à la bonne place pour juger autrui, si la distance (« l’altérité ») existante entre autrui et nous rend tout jugement injustifié, injustifiable, ou même vain dans le cadre du respect

■ Problématique : ■ Les deux premières définitions de la culture s’intéressent à l’individu en tant que tel et nécessite l’interrogation relative à ce qui, chez lui, est inné et ce qui est acquis. Y a-t-il une nature humaine à partir de laquelle il serait possible que l’individu se cultive ? Se poser cette question implique par conséquent d’interroger la place de l’homme au sein de la nature. Si l’homme peut se cultiver c’est qu’il n’est pas intégralement naturel. Parler de la possibilité pour