Phèdre Coupable Ou Innocente La Préface

seulement comment s’exprime la culpabilité chez les personnes ayant commis des fautes mais aussi les conséquences qui peuvent en découler. Notre analyse va se fonder sur le personnage de Phèdre en tant que fautive et coupable dans trois œuvres, à savoir Hippolyte d’Euripide, Phèdre de Sénèque ainsi que Phèdre de Jean Racine. I-Biographie et Bibliographie de l’auteur 1-Biographie de l’auteur Jean Racine naquit en 1639 à La Ferte-Milon, au sein d’une famille de notables locaux sans éclat,

Phèdre,«ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente» [ABSTRACT]«Ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente» - cette antinomie proposée par Jean Racine dans la préface de Phèdre (1677) soulève une question apparemment claire, mais dès que l’on essaye d’yrépondre, les difficultés surgissent: comment pourrait-on établir la frontière entre la culpabilité etl'innocence des personnages tragiques sans tomber dans le piège du subjectivisme? A priori, répondre àcette question ambiguë demande

Jean Racine écrivait des préfaces pour ses œuvres. Dans son œuvre de Phèdre, il décrit Phèdre en étant «Ni tout à fait  coupable, ni tout à fait innocente.» En effet,  sa culpabilité demeure bien ambigüe. Pourtant, on peut soutenir que le personnage de Phèdre porte à être plus coupable qu’innocente. Phèdre laisse sa passion s’emparer de sa raison. D’ailleurs, pour l’époque, une liaison entre une femme et son beau-fils est de l’inceste. Elle nuit au bien-être de sa famille, en plus d’être dans une

Phèdre, Jean Racine – Acte V, Scène 7 Lecture analytique Jean Racine est un dramaturge français du XVIIe siècle. Sa pièce Phèdre a été jouée pour la première fois en 1677. C’est une pièce inspirée par deux pièces antiques : Hippolyte de Euripide et Phèdre de Sénèque. Cette pièce traite d’une passion incestueuse de Phèdre pour le fils de son mari. Après une multitude de péripéties et la mort d’Hippolyte, tué par un monstre marin quelques scènes auparavant, nous assistons ici à l’ultime aveu

Dans la préface de sa tragédie, Racine dit de Phèdre qu'elle n'est « ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente. ». Cette phrase soulève une question claire qui se complique dès que l'on essaie d'y répondre. Comment juger de façon totalement objective l'innocence ou au contraire la culpabilité ? En effet, Phèdre est coupable par bien des aspects à commencer par l'amour incestueux qu'elle porte à son beau-fils Hippolyte. Dans la scène 7 de l'acte V, elle s'accuse elle-même de cette passion

Analyse de Phèdre Fiche bibliographique Jean RACINE (1639-1699) : Phèdre Paris, L.G.F (Théâtre de poche) 1999, 124 pages Résumé de la pièce La pièce se déroule à Trézène, dans le royaume d’Athènes dont Thésée est le roi. Mais Thésée n’est pas dans son royaume, il est en mer. Son fils Hyppolite veut partir à sa recherche et fuir Phèdre sa belle-mère qu’il ne supporte plus, mais la vraie raison est qu’il veut partir du royaume pour s’éloigner d’Aricie son amour impossible. Quand tombe l’annonce

Réflexion sur Phèdre La tragédie en France s'est essentiellement développée durant le Classicisme, où elle a connu son apogée. Le genre met en scène des personnages issus de l'aristocratie, ayant souvent une dimension historique ou mythologique. Ils entrent en conflit avec un élément qui les dépasse, lié à la fatalité, l'amour ou le pouvoir. Racine, un des principaux représentants de la tragédie, s'est ainsi plus particulièrement intéressé à

Le classicisme Question 4   : Actes et vers : Phèdre de Jean RACINE est une tragédie en 5 actes : - ACTE 1 : l’exposition. C’est l’ouverture de la pièce - ACTE 2 : l’aveu de Phèdre à Hippolyte - ACTE 3 : le retour de Thésée - ACTE 4 : la jalousie de Phèdre - ACTE 5 : le dénouement Les vers sont des Alexandrin. Unité de temps : La pièce se déroule sur une seule journée. Elle débute par le départ d’Hippolyte et se termine par la mort de Phèdre le soir même. Cela donne une impression de clôture

Préface de Phèdre Voici encore une tragédie dont le sujet est pris d’Euripide. Quoique j’aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l’action, je n’ai pas laissé d’enrichir ma pièce de tout ce qui m’a paru plus éclatant dans la sienne. Quand je ne lui devrais que la seule idée du caractère de Phèdre, je pourrais dire que je lui dois ce que j’ai peut-être mis de plus raisonnable sur le théâtre. Je ne suis point étonné que ce caractère ait eu un succès si heureux

composé Phèdre, acte V, scène 7 (et dernière) En faisant représenter Phèdre en 1677, Racine revient au récit mythologique qu’avaient déjà repris Euripide et Sénèque : l’épouse de Thésée, frappée par Vénus, se prend d’une passion aussi irrésistible que condamnable pour son beau-fils, Hippolyte. Chez Euripide, Hippolyte donnait son titre à la tragédie (Hippolyte porte-couronne), et Racine, dans un premier temps, intitula sa pièce Phèdre et Hippolyte ; mais c’est finalement Phèdre qu’il retiendra