Phalanstère

contrôle sur ceux-ci  domestication de l’ouvrier. Développement des cités « équipées » (écoles, garderies, loisirs,…) : le patron comprend que lorsque que l’on vit dans de bonnes conditions, on travaille mieux. Un précurseur « utopique » : le phalanstère de Charles Fourier Jean Dollfuss (Mulhouse, 1853): il crée les premières cites ouvrières avec des maisons identiques (modèle Dollfuss). William Lever (Port-Sunlight, 1888) : il crée un village près de Liverpool, avec une bibliothèque, une église…

ordre voulu par Dieu. Or cette « harmonie » sera fondée sur la passion ; elle fonctionnera selon la loi de l’« attraction passionnée », chacun suivant son propre mouvement intérieur. Ce projet connaîtra diverses réalisations, à travers les « phalanstères », mais toutes échoueront. Sans doute le penseur avait-il sous-estimé le caractère conflictuel de toute vie communautaire : les tentatives d’application pratique eurent tôt fait d’infirmer la théorie purement spéculative d’une société harmonieuse

ouvrière et la récurrence des crises. Il recommande une intervention nuancée de l’Etat et veut faciliter l’accès de tous à la propriété afin d’atténuer les antagonismes sociaux. ⎝ Le socialisme associationniste (Charles Fourier et Robert Owen). Phalanstère fondées sur l’utopisme fraternel pour Fourier = échec. Owen est à l’origine d’une entreprise modèle où rentabilité rivalise avec bonne humeur, cela engendra le mouvement coopératif mondial. ⎝ Le socialisme populiste de Proudhon est particulièrement

s'installèrent au 54, rue du Château à Montparnasse, dans une maison louée par Marcel Duhamel (alors directeur de l’hôtel ‘’Ambassador’’ à Paris). Menant une vie de bohème, ils voulaient réaliser un des éléments de l'utopie anarchiste : former une sorte de phalanstère, où, dans une atmosphère joyeuse, règnaient la paix et l'amitié, où tous les biens matériels, de même que les productions, étaient mis en commun. Robert Desnos y vint pour voir les premières toiles de Tanguy, et fut suivi des autres membres du groupe

« protocole de 1946, sait qu’il est incapable de loger 50.000 italiens dans des logements » et donc jusqu’au début des années cinquante, certains travailleurs italiens étaient logés dans des anciens camps de prison que certains quitteront pour les phalanstères qu’ils dénomment « la cantine », transformant en logement, des lieux qui sont insalubres. A l'époque, des recruteurs belges disaient que cette profession est à la base de l’économie, du progrès et du développement social de la Belgique et distribuaient

religieuse : le dispositif culturel est peut-être se présente comme un dispositif politico-théologique laïcisé. Dernier exemple, à mi-chemin entre le dispositif artistique et technique au service d’une volonté politique : l’urbanisme contemporain – du phalanstère de Fourier au panoptique de Bentham en passant par la Cité radieuse de Le Corbusier[37]. Faut-il pour autant récuser tout lien entre l’art et la politique ? Certains pensent que non, qu’il faut prendre acte de ce fait fondamental qui est que

réalise que sur l’attraction de la passion on va donc travailler avec quelqu’un avec qui on a des affinités. Si l’on suit son résonnement on peut exercer la médecine le matin et faire de l’horticulture l’après-midi. Ce modèle de société est un phalanstère. Il l’a réglé au détail près (nombre de personnes (1600), nombre de pièces...). Il y a quand même un apport dans la pensée socialiste car dans cette communauté idéale tout le monde est copropriétaire. Il a eu de l’influence, notamment au XIXe

religieuse : le dispositif culturel est peut-être se présente comme un dispositif politico-théologique laïcisé. Dernier exemple, à mi-chemin entre le dispositif artistique et technique au service d’une volonté politique : l’urbanisme contemporain – du phalanstère de Fourier au panoptique de Bentham en passant par la Cité radieuse de Le Corbusier37. Faut-il pour autant récuser tout lien entre l’art et la politique ? Certains pensent que non, qu’il faut prendre acte de ce fait fondamental qui est que l’art

religieuse : le dispositif culturel est peut-être se présente comme un dispositif politico-théologique laïcisé. Dernier exemple, à mi-chemin entre le dispositif artistique et technique au service d’une volonté politique : l’urbanisme contemporain – du phalanstère de Fourier au panoptique de Bentham en passant par la Cité radieuse de Le Corbusier37. Faut-il pour autant récuser tout lien entre l’art et la politique ? Certains pensent que non, qu’il faut prendre acte de ce fait fondamental qui est que l’art

écrivain français, Charles Fourier (1772-1837), auteur d’une utopie, « Le nouveau monde amoureux », qui laissa des traces, ou des influences jusqu’au vingtième siècle, et particulièrement dans les années 68. En effet, non seulement l’esprit des phalanstères va irriguer la pensée des coopératistes comme Considérant, mais toute une cohorte de socialistes utopistes, ou des entrepreneurs comme Gaudin, en France, vont créer des communautés, essayant sous diverses formes, de nier « la foule solitaire et