Philinte Et Alceste

comique révele les caractères.C’est pourquoi il conviendra tout d’abord que nous montrerons en premier lieu la présentation par Oronte de son sonnet et la dimension comique du texte. Ensuite nous nous interesseront aux commentaires faits par Philinte et Alceste sur le sonnet d’Oronte, enfin dans un troisième temps nous analyserons la franchise d’Alceste.I.Pour commencer Oronte prépare sa lecture, la fait attendre en annonçant la forme, le sujet, la longueur des vers, le style et le temps passé à le

commence par une scène de dispute entre Alceste, le Misanthrope, et son ami Philinte. Alceste reproche à son ami Philinte sa complaisance. Il estime que les gens doivent se comporter avec franchise, il n'approuve pas l'hypocrisie. Cependant Philinte ne comprend pas pourquoi il aime Célimène alors que celle-ci est une femme médisante. Oronte, amant de Célimène, cherche a être ami avec Alceste et lui demande de juger un sonnet qu'il a écrit. D'après Alceste le sonnet est mauvais et n'hésite pas à

Une scène d’exposition 1. Fonction de l’exposition : Exposition = présentation des personnages. a. Alceste, le personnage principal. Caractérisation :* par la parole (tirade = longue réplique)* par le refus négation « non, non » au début de sa réplique, et qui la clôture aussi « l’ami du genre humain n’est point du tout mon fait ». cf. variation « je refuse ». * par la morale : champ lexical de la morale « lâche », « honnête homme », « mérite », « vices », * par le sens critique de l’homme cartésien

Le Misanthrope Alceste est-il vraiment l’ennemi du genre humain ? Une hésitation est possible sur ce sujet, car Alceste a beau être misanthrope, il éprouve quand même des sentiments d’amours pour une femme qu’il croit séduire par son comportement toujours honnête envers les personnes et leurs defaults qu’il ose avouer à chacun. Cette qualité qu’il croit être la bonne pour s’emparer du cœur de Célimène est la preuve que sa haine pour le genre humain est bien réelle. « L’ami du genre humain n’est

au travers des répliques des personnages → Elle met en scène aussi une comédie dans le contexte littéraire et culturel du Classicisme Perspectives à retenir : L’exposition, le thème de l’intrigue par la délibération, les caractères d’Alceste et de Philinte, la comédie et le Classicisme I - L’exposition : au théâtre, la scène d’exposition doit : → Informer le spectateur sur l’intrigue en cours : les propos des personnages renseignent le spectateur sur l’intrigue en cours : « Et, quoique amis, enfin

Le Misanthrope, Molière Texte 1 : l’exposition I, 1 (v.1-96) : débat Alceste / Philinte Tout l’art d’une scène dite d’exposition consiste à apporter au spectateur les informations nécessaires à la compréhension de l’intrigue et de la situation des personnages sans pour autant se réduire à un simple exposé. Elle doit non seulement être claire et complète mais aussi lancer l’action dont elle fait partie intégrante. C’est le cas de la première scène du Misanthrope, puisque Molière choisit,

passage puisqu’on passe en effet d’une déclaration d’amitié à un quasi duel. Alceste quant à lui passe en fait de la retenue à l’explosion  En effet la colère n’est pas première chez Alceste. Il est d’abord dans son coin « rêveur » et on l’oblige à venir. Contraint il « sort de sa rêverie ». Et il cherche d’abord à nier cette amitié qu’Oronte lui propose, avec les embrassements excessifs qu’Alceste reprochait justement à Philinte dans la scène précédente. « À moi , monsieur ? »répète-il à plusieurs reprises

L’hypocrisie III. Les caractères d’Alceste et de Philinte. I – L’exposition : Nous entrons dans une dispute entre Alceste et Philinte : le premier cherche le conflit alors que le second est bien plus conciliant. Ils sont amis (leur amitié est plus solide que la simple politesse), mais Alceste refuse ce mot. « Reprochant à son ami Philinte de se livrer à la flatterie, Alceste condamne les faux-semblants de la société mondaine

caractères d’Alceste et de Philinte. L'étude I - L’exposition : Nous entrons dans une dispute entre Alceste et Philinte : le premier cherche le conflit alors que le second est bien plus conciliant. Ils sont amis (leur amitié est plus solide que la simple politesse), mais Alceste refuse ce mot. « Reprochant à son ami Philinte de se livrer à la flatterie, Alceste condamne les faux-semblants de la société mondaine. Refusant l’esprit de conciliation invoqué par Philinte, il déclare tous les hommes

 I/ Le cas d’Alceste a) Alceste le misanthrope Le titre de la pièce, Le Misanthrope, donne déjà une caractérisation du protagoniste et le décrit explicitement. La misanthropie est le trait qui domine en effet la nature d'Alceste. Le Petit Robert (2007) définit le mot misanthrope comme une « personne qui manifeste de l’aversion pour ses semblables ». Une telle définition convient à Alceste. Il dit lui même: […] je hais tous les hommes (v. 118) Le caractère d’Alceste se révèle d’abord