Phryné

courent, sanglotant et gloussant par saccades, Orageux et secrets, fourmillants et profonds ; Lesbos, où les baisers sont comme les cascades ! Lesbos, où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, Où jamais un soupir ne resta sans écho, A l’égal de Paphos les étoiles t’admirent, Et Vénus à bon droit peut jalouser Sapho ! Lesbos, où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, 239 Les Fleurs du mal Lesbos, terre des nuits chaudes et langoureuses, Qui font qu’à leurs miroirs, stérile volupté ! Les

Et courent, sanglotant et gloussant par saccades, Orageux et secrets, fourmillants et profonds ; Lesbos, où les baisers sont comme les cascades ! Lesbos, où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, Où jamais un soupir ne resta sans écho, À l’égal de Paphos les étoiles t’admirent, Et Vénus à bon droit peut jalouser Sapho ! Lesbos, où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, Lesbos, terre des nuits chaudes et langoureuses, Qui font qu’à leurs miroirs, stérile volupté ! Les filles aux yeux creux, de leur corps

Et courent, sanglotant et gloussant par saccades, Orageux et secrets, fourmillants et profonds ; Lesbos, où les baisers sont comme les cascades ! Lesbos, où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, Où jamais un soupir ne resta sans écho, A l’égal de Paphos les étoiles t’admirent, Et Vénus à bon droit peut jalouser Sapho ! Lesbos, où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, Lesbos, terre des nuits chaudes et langoureuses, Qui font qu’à leurs miroirs, stérile volupté ! Les filles aux yeux creux, de leur corps

Et courent, sanglotant et gloussant par saccades, Orageux et secrets, fourmillants et profonds ; Lesbos, où les baisers sont comme les cascades ! Lesbos, où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, Où jamais un soupir ne resta sans écho, À l’égal de Paphos les étoiles t’admirent, Et Vénus à bon droit peut jalouser Sapho ! Lesbos, où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, Lesbos, terre des nuits chaudes et langoureuses, Qui font qu’à leurs miroirs, stérile volupté ! Les filles aux yeux creux, de leur corps

haine non plus (exemple des communications en matières humanitaires – « mise en scène » de la pitié qui aura probablement plus d’impact sur le public qu’un long discours intellectualisant). Autre exemple : jouer sur la sexualité > La légende de Phryné : organisatrice d’une confrérie religieuse, elle est accusée d’introduire une divinité étrangère à Athènes et de corrompre les jeunes femmes. Dévoilant sa poitrine lors du procès, elle emporte la faveur du jury. On peut juger cet exemple en le rapprochant

diverses pièces. [ 926 FANTHAM (Elaine), « Women in Antiquity », Echos du Monde Classique (Classical Views) 30, 1986, p. 1-24. bibliographic [ 927 FARINO (Α.), // processo di Frine, Collana di Studi Greci vol. 32, Napoli, 1959. 03, 11 courtisane, Phryné. [ 928 FARNELL (L.R.), « Sociological hypotheses concerning the position of women in ancient religion », Archiv für Religionswissenschaft 7, 1904, p. 70-94. 07 masculin/féminin. [ 929 FARRON (S.), « The portrayal of women in the Iliad», Ada

pense cette représentation plus tardive car le style correspond à un genre qui se développe par la suite ; le voyeurisme hellénistique. Le type le plus proche serait la statue n°1. D’après les textes, Praxitèle aurait pris sa très belle maitresse, Phryné, comme modèle. On se trouve à nouveau devant une statue au repos avec le problème de la pondération. Le chiasme est présent mais moins accentué que pour l’Apollon ; le genou plié accentue le côté instable. Ex : Le Mausolée (360 – 350 BC). Architectes :

yeux Le hasard... DIDIER Savez-vous, Vous dont l'oeil est si pur, dont le front est si doux, Savez-vous ce que c'est que Marion de Lorme ? Une femme, de corps belle, et de cœur difforme, Une Phryné qui vend à tout homme, en tout lieu, Son amour qui fait honte et fait horreur! MARION, la tête dans ses mains Grand Dieu! Un bruit de pas, un cliquetis d'épées au dehors, et des cris. VOIX DANS LA RUE Au

l'arbre aux bras funèbres, Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux ! Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres A l'histrion du crime, assouvi, couronné, A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres, Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné, Au voleur qui tua les lois à coups de crosse, Au pirate empereur Napoléon dernier, Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce, Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier, Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle Qui, debout sur la

courent, sanglotant et gloussant par saccades, — Orageux et secrets, fourmillants et profonds ; Lesbos, où les baisers sont comme les cascades ! Lesbos où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, Où jamais un soupir ne resta sans écho, À l’égal de Paphos les étoiles t’admirent, Et Vénus à bon droit peut jalouser Sapho ! — Lesbos où les Phrynés l’une l’autre s’attirent, Lesbos, terre des nuits chaudes et langoureuses, Qui font qu’à leurs miroirs, stérile volupté, Les filles aux yeux creux, de leur corps