Pícaro

s’étend dès le XVIIème siècle à travers l’Europe, notamment de par l’impact des traductions et connaît un succès remarquable. « Le récit picaresque est censé relater la tranche de vie, parfois de survie d’un narrateur à la première personne qui est un picaro, c'est-à-dire un pauvre, un rebut de la société. Ce protagoniste homodiégétique égrène, en une structure épisodique ouverte et parataxique, aventures et mésaventures, incidents et accidents, échecs et succès, toutes tribulations qui, pour subsister

crise économique qui en résulte, un déclin démographique et un dépeçage territorial. Le Siècle d'Or espagnol prend fin aux alentours de 1640. Au XVIIIe siècle, l'Espagne aura perdu toute son influence tant en Europe que dans le reste du monde. Le pícaro est sans doute le produit de la pauvreté et de la misère, né des circonstances engendrées par les grandes guerres européennes, les difficultés économiques et un dépeuplement favorisé par les déplacements vers les Amériques, en d’autres termes de

domine le thème du marginal rusé qui, face à une société hostile, a recours à différents masques pour s’adapter aux situations auxquelles sa vie itinérante le confronte. » (Le Dictionnaire du littéraire, p. 457). Hervé Jodoin incarne de la sorte le « picaro » ou l’antihéros par excellence. En considérant cette assertion et l’ensemble du roman, peut-on dire que Jodoin n’est qu’un être désabusé de l’existence ? g Le roman picaresque est généralement porté par une vision critique des mœurs de l’époque

version espagnole de Mateo Aleman. Lesage ne garde que le principe du roman de formation, qui voit un jeune homme pauvre, après de nombreux obstacles, conquérir une certaine place dans la société. Le roman picaresque implique un héros picaro : un Lazarillo. Le picaro est un aventurier, neuf, insouciant, ambitieux, jeune. Il est cependant trop naif, dénué de tout héroïsme, traité avec négligence et sans aucuns scrupules. Son histoire est contée avec réalisme et souvent ironie. C'est la figure de

Suif), de Flaubert (Madame Bovary férue de rêves romanesques qui ira de rêves en cauchemars) ou de l’Abbé Prévost. Dans son travail, bien que le personnage principal tente d’améliorer sa condition sociale, il échoue toujours et restera toujours picaro, c’est pourquoi la structure de ce premier roman picaresque insulaire exceptionnel est toujours ouverte à d’autres nœuds, d’autres péripéties, d’autres aventures. Les aventures racontées pourraient se poursuivre indéfiniment car l’histoire n’est

· INTRODUCTIONDans l’extrait que nous allons étudier, nous sommes au cœur du voyage initiatique du picaro qui, rejeté par ses deux premiers maîtres, nous amène dans le chapitre trois, quelques pages après la rencontre entre Lazare et son troisième et nouveau maître, un écuyer désargenté. Ce passage reflète les conditions et la pauvreté de la population espagnole sous le règne de Charles Quint en 1520, où le pays connait une grande famine. C’est quelques années plus tard, en 1554, qu’est

→adopte le point de vue de G.B sur la société de l’époque - « Je » permet de mieux convaincre le lecteur b) Le pers : narrateur qui voyage = picaro - picaro : aventurier, débrouillard - plus de travail depuis la mort de son maitre l.4 - veut trouver un travail et progresser dans ses connaissances l.14-15 c) Le personnage du docteur Sangrado - personnage récurrent - en apparence généreux mais

n’est en fait qu’une personne qui ne possède rien. Les rôles vont donc s’inverser ce n’est pas l’écuyer qui va nourrir l’enfant mais l’enfant qui va nourrir l’écuyer. Il va partager avec lui morceau de pain. - Le je narratif autobiographique - Le picaro : personnage récurent - vit du vol ou de l’aumône - noblesse

expose un nouveau danger. Ce n’est pas une hallucination qui donne lieu à cette aventure, mais l’attachement que porte don Quichotte aux valeurs de la chevalerie. Il va ici, libérer des forçats en route pour les galères, au nombre desquels se trouve le picaro Ginès de Passamont. Pour tout remerciement, Sancho et lui se font battre et dévaliser. Pouvons-nous toujours croire en un chevalier errant, « messager idéal », prônant son monde et ses valeurs, malgré les chutes narratives à répétition ? Tout d’abord

aventurier que l’on nommera Picaro, qui ne se fait ni illusions, ni scrupules et qui mène une vie dénuée de tout héroïsme. Nous pourrions même définir le protagoniste comme un « antihéros » vu qu’il contredit l’idéologie du chevalier brave et courageux, que nous sommes habitués à rencontrer dans les romans. Les œuvres picaresques sont souvent écrites sous forme d’autobiographies. Certes Jean-Jacques Rousseau correspond à certains de ces critères mais peut on affirmer qu’il est un Picaro ? Et peut on dire