Pícaro

illusion... Qu’a-t-il fait en effet, ce gentilhomme plein de morgue pour mériter sa fortune, sinon, comme le remarque Figaro dans une formule restée célèbre, « se donner la peine de naître »? Dans le long monologue où il résume sa vie errante de « picaro» (V, 3), le serviteur jette un regard sans illusion sur ceux qui l’entourent, Suzanne, qu’il croit infidèle, et le Comte dont l’ingratitude le scandalise, et, au-delà, sur la société tout entière. Il conclut sa tirade par l’aveu réitéré de son désenchantement

en travers de sa quête pour l’amour d’Isabelle, ils parviennent à accéder à cette quête finalement. Mais de façon plus générale, son Aptitude se développe tout au long du parcours jusqu’à trouver sa place dans le théâtre. En effet son attitude de « picaro » auquel son père fait référence à la fin du premier acte le marginalise dans la société et le théâtre lui permet de l’intégrer, étant un espace où « jouer un rôle » est toléré si ce n’est admiré. Lyse, le personnage de la servante, a un rapport au

sort de sa caverne et devine la raison de la venue de Pridamant et Dorante et accepte d'aider Pridamant à condition que Dorante rentre chez lui en attendant. Dorante parti, le mage commençe par raconter à Pridamant que son fils a vécu une vie de picaro depuis son départ et qu'il s'est mis au service d'un « brave » dans la région de Bordeaux. Acte II : Alcandre forme une sorte d'illusion permettant de voir le fils de Pridamant, Clindor, et son maitre Matamore sous forme de fantôme. Clindor écoute

Il est conduit en Touraine par Dorante, chez un magicien nommé Alcandre, qui lui annonce alors qu’il reverra son fils. Après avoir éloigné Dorante, Alcandre lui raconte que Clindor, après s’être essayé à différents métiers et avoir mené une vie de picaro, travaille désormais à Bordeaux au service d’un capitan dénommé Matamore. Clindor ne souhaite apparemment pas être retrouvé. Puis le magicien fait entrer Pridamant dans sa caverne, pour lui montrer son fils en utilisant des « spectres pareils à des

palais, relève de la même veine exotique (chap. 30). Les recettes du roman picaresque n'échappent pas non plus à notre auteur. Importé de l'Espagne par Lesage avec son Gil Blas de Santillane (1735), ce type de roman narre la vie mouvementé d'un « picaro», aventurier pauvre, en lutte contre la faim et les brigands. Souvent débrouillard, il gravit et descend l'échelle sociale, devient parfois riche puis retombe dans le dénuement. Candide et Cacambo ont des traits qui les rapprochent de ce personnage

rebondissements.Plaisir romanesque garanti à suivre ce couple romanesque marginal, au caractère ambivalent.On les rencontre pauvres et on les voit s’élever socialement, puis retomber dans la misère. Côté du roman picaresque : DG devient une sorte de picaro aristocrate de naissance. Après la fortune, la ruine, et ce roman n’est fait que de rebondissements qui nous rendent curieux de la suite (les citer tous depuis leur première évasion jusqu’à fin)2) L’héroïsme de l’amour sacrifiant tout devient la nouvelle

d'épreuves qui le ramènent toujours à son point de départ. Il s'agit toujours, en mettant en scène un décalage social, de s'attaquer à la société telle quelle est et de dénoncer des injustices, des inégalités , des aliénations. Bardamu est un bien un "picaro des temps modernes" : envers du héros traditionnel, réprouvé menant une vie d'errance, lâche comme il l'avoue très vite durant son passage à la guerre, il se montre aussi capable de mensonges, de compromissions hypocrites. Le courage et l'honneur

II- L'autobiographie : le roman de Figaro 1 - Le roman d'amour => amour déçu, il croit que Suzanne l'a trahit.   2 - Le roman de sa vie Il suit un ordre chronologique linéaire : enfant volé, études:... métier....=> mode typique d'un Picaro. Echec permanent; tragédie : il lutte contre son destin pas de relation: les grands écrasent les petits Force de Figaro : son caractère (son humour) => il ne pleure jamais sur lui. III- La satire de la société : 1- Diatribes   a) La

préparation de sa naissance) à un âge de fer (l’exil, après l’apprentissage chez Ducommun), à travers une série de ruptures. Le « roman d’éducation » du XIXe siècle doit beaucoup aux Confessions. 7 Dans le genre picaresque, né en Espagne au XVIe siècle, le Picaro est un héros sympathique et malchanceux qui passe sans cesse — et généralement malgré lui — d’un milieu social à l’autre, d’une ville à l’autre, d’un amour à l’autre. p. 3 narration dans les scènes les plus piquantes (la fuite de Genève, la

l’enseignement de l’Eglise et se perd par endurcissement et obstination « Tan largo »), c’est la deuxième qui constitue l’originalité de l’œuvre. En effet, que le héros soit séducteur, virtuose de la burla n’est pas une caractéristique propre à Don Juan : le picaro est expert en bernement; le protagoniste du théâtre du Siècle d’Or est constamment violent, séducteur et, dans sa révolte contre les autorités, volontiers anarchisant : le théâtre de Calderon, par exemple, fourmille de révoltés qui bravent Dieu et