Picasso Celui Qui Le Regarde

L’assemblage dans l’art, par Alan MADEC. L’assemblage, qui ne s’appelle pas encore de la sorte, voit le jour grâce à la volonté d’un homme, toujours lui, de rompre une fois de plus avec la tradition. Il s’agit bien sûr de Picasso, qui créer en 1912, deux œuvres révolutionnaires pour l’histoire de l’Art. La première, qui se fait l’écho de la dernière conférence et qui paraît véritablement incontournable, est Nature morte à la chaise cannée. Elle est non seulement le premier collage réalisé dans

publication dans le contexte culturelle que se partage encore les influences du parnasse et du symbolisme. C’est d’ailleurs un texte fondamental qui sert de point de départ pour une réflexion plus théorique sur l’art moderne. Apollinaire est en réalité celui qui construit une œuvre variée sous l’effet d’une inspiration multiple. Ainsi, Alcools qui célèbre à la fois le symbolisme et surtout le lyrisme romantique que les fantaisies modernes qui s’illustrent dans la musicalité, dans les rimes internes autant

simple • A présent, il est considéré comme un des plus grands poètes du XX° siècle et il est publié dans la collection de La Pléiade, synonyme de consécration, d'honneur pour un écrivain. • Jacques Prévert écrivit en 1949 la « Promenade de Picasso », poème qui a sa place dans son recueil Paroles, et qui exprime les sentiments du poète vis-à-vis de l'art. • Mais est-ce bien là un poème ? Certes, malgré la forme moderne on le considère comme tel. Cependant, dès la première lecture,

est par définition un créateur, il ne crée pas à partir de rien. Des évènements politiques, sociaux, culturels influencent mais aussi stimulent son inspiration. Ainsi, c'est la guerre d'Espagne qui est à l'origine d'un des plus célèbres tableaux de Picasso: Guernica, ou encore, c'est l'occupation nazie qui conduit Camus à écrire la Peste. « La peste dont j'ai voulu qu'elle se lise sur plusieurs portée a cependant comme contenu évident la lutte de la résistance européenne contre le nazisme. On peut dès

contestataires touchant les arts » ( Arno Mayer ). En effet, dans une société urbaine en pleine mutation et rénovation, des mouvements d’avant-garde fort nombreux et successifs viennent également démonter ces règles strictes et apportent un nouveau regard sur le monde. Cependant ces avant-gardes sont confrontées à de nombreux obstacles , notamment l’hégémonie de la peinture officielle européenne. Ces mouvements marginaux et contestataires sont en compétition avec la peinture académique, historique

Versailles (copie au Louvre)- 1670 (Retouchée par un sculpteur français). Socle très haut, inaccessible. PICASSO , Figure (projet de monument à Apollinaire), 1928 Le BERNIN : masse, le volume est plein (sculpture en ronde-bosse) : on peut en faire le tour (≠ bas relief). Le côté pesant installe la stature de Louis XIV. L’image ne fait pas problème pour nos habitudes de lecture →Image faite PICASSO : volumétrie suggérée par les tiges de fer soudées. Le langage de la modernité ne fait pas une image

des paysages et des scènes de la vie méridionale (du Midi). L'artiste va ensuite commencer à utiliser des courbes tourbillonnantes et des couleurs pures (jaune, vert et bleu). Il a fait la connaissance de Paul Gauguin et c'est après une dispute avec celui-ci qu'il se coupe l'oreille. Conscient de son état suicidaire, il intègre un asile où il y peignit avec acharnement. C'est d'ailleurs de cette période que datent un grand nombre de chefs-d'œuvre. Malgré de graves troubles intérieurs, Van Gogh ne

chaque écran pour composer des phrases. A la fin de chaque boucle, la langue bascule d’écran et se recompose. Michael Snow joue avec le langage, il met en évidence les similitudes et différences de celui ci dans un jeu graphique de mots. Dans le même esprit de jeu graphique, The corner of Braque and Picasso streets, 2009, projection vidéo en temps réel, couleur, sans son, installation in situ (mur écran réalisé par l’artiste pour chaque installation) Loin des écrans lisses des salles de projection

maître, il influencera Goya (dos, tres de mayo), Delacroix (la liberté guidant le peuple) Picasso (Guernica). Autobiographie de Bacon(1909-1992) Ces thèmes de prédilection sont la violence, la cruauté et la tragédie d'où ses dires : « l'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux ». Dans ces œuvres il met en scène sa vie, ses amis, son admiration pour Vélasquez, Vincent Van Gogh ou Picasso, ou par des portraits torturés, comme pliés dans la texture de la toile. Puis, Bacon quittera

tabouret, se penchant pour se regarder dans un miroir posé sur une chaise (miroir où nous voyons son reflet presque comme il doit le voir lui-même), tandis que sa main reste levée avec le pinceau sur la toile qui est devant lui et où commence à apparaître son autoportrait. Le peintre et son image dans le miroir se correspondent parfaitement : même taille (le peintre de dos en entier, l’image de face et seulement en plan rapproché), mêmes lunettes (qui nous cachent le regard). L’autoportrait sur la toile