Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée

marchand), mais, une fois ceci posé, ils ne s’intéressent plus qu’aux extrémités (l’offre et la demande). Le marché est le nœud des relations, mais les relations sont invisibles, instantanées, immatérielles. Le marché est le point aveugle autant que la pierre angulaire de la pensée libérale : si l’on voit très bien la mainmise du modèle libéral sur l’idée de marché (la main invisible est ostensiblement mise en avant), c’est la poignée de main anthropologique qui devient invisible (elle est passée sous

et soutenue publiquement par Walid CHATTI le 21/06/2010 devant le jury composé de M. JOIGNAUX Guy, Directeur de recherche à l’INRETS de Lille, Membre du Jury M. VICKERMAN Roger, Professeur à l’Université de Kent à Bruxelles, Rapporteur M. LACOUR Claude, Professeur à l’Université de Bordeaux IV, Rapporteur M. JAYET Hubert, Professeur à l’Université de Lille 1, Directeur de Thèse 1 © 2011 Tous droits réservés. http://doc.univ-lille1.fr Thèse de Walid Chatti, Lille 1, 2010 2 © 2011 Tous droits

les transports par voies d’eau et de terre est apparu très tôt comme en témoi- gnent en France, pour la seule période moderne, le percement du canal du Midi en 1681, la création de la Direction des ponts et chaussées en 1715 ou encore la création d’une École nationale des ponts et chaussées en 1747. En Angleterre, le percement de canaux et l’aména- gement des voies d’eau connaissent un tournant important suite à la décision en 1759 du Duc de Bridgewater de faire relier ses mines de charbon à la