Piétisme

»59. Cette tendance est particulièrement marquée dans le courant luthérien, et plus encore dans le piétisme, né en Alsace au XVIIe siècle, qui manifeste, à côté d'un individualisme certain, un « sentimentalisme » qui va, dans un premier temps, se porter vers l'amour de la nature en tant qu'oeuvre de Dieu, puis faire de cet amour de la nature le contenu même du sentiment religieux60. Le piétisme devait exercer une forte influence sur le romantisme allemand (et sans doute aussi sur Rousseau),

semble pas qu'il montra beaucoup de zèle à suivre les cours de théologie dogmatique professés par Schultz. Il lui préféra Martin Knutzen, qui était pourtant le disciple de ce dernier et ne se montrait pas moins soucieux que lui de concilier le piétisme en matière morale et religieuse avec le rationalisme philosophique de Wolf, inspiré de celui de Leibniz et mis, pour les besoins de l'enseignement, sous une forme systématique selon le modèle mathématique ; du moins inclinait-il davantage à la

Dieu est plus important que les églises. Europe luthérienne = piétisme : courant d’une forme de la vie spirituelle qui invite le fidèle à trouver dieu en soi. Forme de mysticisme. Se développe surtout dans le monde allemand, autrichien, scandinave, danois, avec des formes extrêmes. Mouvement des illuminés, EX : Swedenborg (Suédois). Ce mouvement reprend métaphore des Lumières. La lumière de soi vient de dieu. Kant pas indifférent au piétisme. Culture religieuse de la Prusse des années 1770-1780. B)

mouvements contre la ségrégation. Structuration confessionnelle de la minorité afro-américaine : frange resignée dans les églises baptistes qui se résignent à la ségrégation en se disant que le lieu de l'émancipation est dans la vie intérieure. Piétisme Eglise baptiste = frein dans l'expression des partisans de la ségrégation. Opposants au status quo → partisans de réformes légales et graduelles (NAACP) / partisans non-violents d'une déségrégation immédiate / partisans du séparatisme (retour en

Queekers (venant de Hollande) sont très assidu au travail , la structure familliale est une structure sacré , il considère le commerce comme le meilleur échange aux hommes . -Weber prend en considération le « piétisme » pour lequel le travail signifie la réalisation de l'homme sur terre , le piétisme envisage donc le bonheur comme la contemplation par l'individu de la réalisation de son œuvre , la réalisation de son propre travail. -Ces deux méthodologie bien que différentes , peuvent être utlisée

qu’il justifie en terme de « mal radical ». La formule « l’homme est mauvais par nature » qui correspond à la déchéance de l’homme dans la création selon la Bible est interprétée en relation avec la doctrine du devoir. Kant reprend les éléments du piétisme de la religion de laquelle il a été élevé et tente de leur donner une justification rationnelle, tout en admettant implicitement qu'il raisonne sur la religion en général.     La philosophie qui se met au service d’une religion ne peut plus être

du mal en l'homme. Il existe cependant en l’homme une disposition morale qui le rend capable de »triompher du principe mauvais » en lui, si bien que Kant contredit lui-même une anthropologie pessimiste à laquelle il adhère pourtant par le biais du piétisme. Cependant, on ne peut pas compter sur cette seule disposition morale dans les relations d’État à État. D’État à État, c’est avant tout le règne de la force qui prédomine. Il est vrai qu’en l’absence de tribunal international, en l’absence d’une

particulière qu'elle n'a trou­vé que dans l'Occident - fut le théâtre principal du christianisme. Cela vaut autant pour la piété pneumatique de la communauté antique que pour les ordres men­diants du haut Moyen Âge et pour les sectes de la Réforme jusqu'au piétisme et au méthodisme. M. Weber, « La morale économique des grandes religions », Archives de sociologie des religions, n° 9, janvier-juin 1960, p. 9. 3.2 L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme Mais la recherche de sociologie religieuse qui

des citoyens. Il se rapproche ainsi de la religion civile de Rousseau. Pour Rousseau, la religion civile est presque l’équivalent de la religion romaine. NB. Ne pas confondre le déisme (tolérance, car toutes les religions sont équivalentes) et le piétisme (vision souriante de la religion, sans damnation éter-nelle). IV - RELATION NATURE / SOCIÉ-TÉ L’idée de nature est à mettre en rapport avec l’idée de société. Il y a une contradiction apparente entre la nature et la société (ce qui est au

question du duel ; - la question du suicide ; - l’idée du déterminisme, du conditionnement des sentiments par l’habitude et le cadre extérieur ; - les idées religieuses qui annonçaient la “Profession de foi du vicaire savoyard”, le roman opposant le piétisme de Julie, le déisme de Saint-Preux (qui est aussi celui de Rousseau, qui l’opposait aux matérialistes comme Diderot), l’athéisme de Wolmar. On a vu que le roman propose la conciliation de la passion (dont est faite l’apologie) et de la vertu. Sans