Pisistrate

dépouiller de leurs biens, et à déchaîner sur la Grèce les épouvantables violences où s’abîma sa prospérité et où périt son indépendance. CHAPITRE III. — L’IMPÔT SUR LE CAPITAL À ATHÈNES1. I Théorie de Böckh sur l’eisphora. — La dîme sous Pisistrate. — Création de l’eisphora en 428 av. J.-C. — Intermittence et affectation militaire de la taxe. Le plus éminent peut-être des philologues allemands du dernier siècle, Böckh, attribue à Solon la création de l’impôt athénien sur le capital, qu’il

constituée à partir du moment où a été introduit un personnage distinct (le chef de choeur ou coryphée, sans doute l'auteur lui-même), donnant la réplique au choeur par des vers non chantés. C'est à Thespis, dramaturge grec contemporain du tyran Pisistrate, dont les oeuvres théâtrales ont été perdues, qu'est attribuée cette innovation : il aurait ainsi fait repré¬senter la première tragédie vers 535 à Athènes, à l'occasion de la fête des Grandes Dionysies (4). Vers 510 Phrynicos inventa le premier

cents années. Il arriva le contraire à Solon, qui dicta des lois à Athènes, et qui, pour n'y avoir établi que le gouvernement populaire, ne lui assura qu'une existence tellement éphémère, qu'avant sa mort même il vit éclore la tyrannie de Pisistrate. Quoique ensuite les héritiers du tyran eussent été chassés au bout de quarante ans, et qu'Athènes eût recouvré sa liberté, comme on se borna à rétablir le gouvernement de Solon, il ne dura pas plus d'un siècle, malgré les amendements qu'on y fit

de huit cents années. Il arriva le contraire à Solon, qui dicta des lois à Athènes, et qui, pour n'y avoir établi que le gouvernement populaire, ne lui assura qu'une existence tellement éphémère, qu'avant sa mort même il vit éclore la tyrannie de Pisistrate. Quoique ensuite les héritiers du tyran eussent été chassés au bout de quarante ans, et qu'Athènes eût recouvré sa liberté, comme on se borna à rétablir le gouvernement de Solon, il ne dura pas plus d'un siècle, malgré les amendements qu'on y fit

qu'il s'était donnés usurper la tyrannie, pour peu qu'ils fussent d'habiles militaires. C'était toujours en gagnant la confiance du peuple que tous arrivaient à leur but; et le moyen de la gagner, c'était de se déclarer l'ennemi des riches. Voyez Pisistrate, à Athènes, quand il excita la sédition contre les gens de la Plaine; voyez Théagène, à Mégare, après qu'il eut égorgé les troupeaux des riches, qu'il surprit sur les bords du fleuve. En accusant Daphnseus et les riches, Denys parvint à se faire

homérique ne nous est accessible qu’à travers Homère, c'est-à-dire à travers un texte singulier, mais l’histoire que nous supposons à ce texte tend à montrer qu’il n’a guère été singulier qu’à partir du VIème siècle avant J.-C., au moment où Pisistrate en a fixé la « vulgate », deux à trois siècles après la date supposée de la première rédaction. Et il ne fait aucun doute que cette rédaction ne saurait être pensée comme une origine absolue, mais qu’elle prend appui sur toute une tradition

aujourd’hui soit un personnage violent et arbitraire. Il s’approprie le pouvoir dans des situations de troubles politiques et de troubles économiques. Cependant, tous les tyrans dans l’antiquité grecque n’ont pas forcément été dépréciés (ex : Pisistrate). A Rome, le personnage du tyran sera tout de même utilisé pour diaboliser l’ancienne monarchie. B) Le gouvernement de quelques uns On appelle ce gouvernement l’oligarchie. Cela signifie qu’il n’y a que qq. personnes qui exercent le pouvoir

donna à chacun le droit d’intervenir en justice pour défendre une personne lésée; il créa une nouvelle monnaie Après Solon, il y eut une période de troubles, ce qui amena la tyrannie de Pisistrate; mais « Pisistrate gouvernait la ville avec modération et plutôt en bon citoyen qu’en tyran »94. Mais les fils de Pisistrate exercèrent une tyrannie beaucoup plus dure, si bien qu’ils furent chassés avec le concours de Sparte. Finalement, Clisthène, chef du parti populaire, eut le pouvoir et fit un certain

conceptions sur la tyrannie. Le tyran est celui qui a parfois une légitimité, ou c est emparer du pvr par la force et gverne de la même façon. Quel soit légitime, d'origine ou d’usurpation, pr B la tyrannie fini tjrs par déraper. Bodin, la tyrannie de Pisistrate : porte au pvr de façon légitime : la vielle aristocratie ne pouvait pls exercé le pvr : il a exercé son pvr de façon éclairé, tente d'établir l'équilibre sociale, protecteur des arts et des sciences mais à sa mort ses 2 fils ont hérité du régime

cité (les dieux des pères) et les tombeaux des aïeux. LEÇON 1 -  a cité et la naissance L de la démocratie (pp. 52-53) Doc. 1 : Les réformes de Clisthène Après la chute, en 510 av. J.-C., du dernier tyran athénien, Hippias, fils de Pisistrate, Clisthène, pourtant d’origine aristocratique, ne souhaite pas un retour au régime aristocratique qui précédait la tyrannie. Il s’appuie sur le démos, comme le faisaient les tyrans, mais, contrairement à eux, il ne cherche pas à garder tout le