Pistolet-mitrailleur

Munich la nouvelle de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand (je sortais peu à ce moment et n'avais entendu que des nouvelles imprécises de cet événement), je fus tout de suite envahi d'une inquiétude : les balles ne provenaient-elles pas de pistolets d'étudiants (1) Hitler avait dix ans quand éclata la guerre des Boërs. 160 allemands qui, indignés par le travail constant de slavisation auquel se livrait l'héritier du trône, voulaient libérer le peuple allemand de cet ennemi intérieur ? Quelles

de quelques centimètres. « Cette fois-ci c’était tangent » déclara, du reste le général de Gaulle (l’attentat eut lieu sur le trajet du palais de l’Élysée à l’aérodrome de Villacoublay ; commando d’une dizaine d’hommes, trois rafales de pistolets-mitrailleurs en tir croisé). Quant au texte extrait des Mémoires d’espoir, il reflète un élément essentiel, confirmé par d’autres sources : l’attentat du Petit-Clamart et le sentiment d’avoir échappé de peu à la mort ont accéléré l’intention du général

Munich la nouvelle de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand (je sortais peu à ce moment et n'avais entendu que des nouvelles imprécises de cet événement), je fus tout de suite envahi d'une inquiétude : les balles ne provenaient-elles pas de pistolets d'étudiants allemands qui, indignés par le travail constant de slavisation auquel se livrait l'héritier du trône, voulaient libérer le peuple allemand de cet ennemi intérieur ? Quelles en auraient été les conséquences, on pouvait se le représenter