Pitié Du Spectateur Andromaque

unités, les bienséances (commence dans une chambre à coucher, contacts physiques), pour revendiquer la liberté de composition : « le drame romantique ne prend sa véritable dimension que sur scène. […] son but est d’impressionner le spectateur, frapper ses sens, l’emporter dans une action qui cavalcade, le dépayser par des scènes colorées  ». Ainsi, chaque acte d’Hernani prend place dans un lieu précis : dans une chambre d’abord, presque traditionnelle, puis dans le patio

tragique est déchiré entre ses sentiments & ce que lui dicte sa raison. → Il est frappé par la fatalité. → Il inspire la pitié & la terreur. La comédie → Elle aborde des sujets de la vie quotidienne & met en scène des personnages de conditions sociales basses ou moyennes (en particulier la bourgeoisie). → Elle cherche à divertir les spectateurs en les faisant rire mais peut également avoir une intention morale (critiquer les défauts pour les corriger.) •

est dévolu le choix des trois concurrents annuels du concours tragique parmi les candidats, ou encore par le financement du concours, chaque concurrent étant soutenu par un chorège assumant le coût très lourd des représentations[18]. Le nombre de spectateurs présents au théâtre de Dionysos est un autre indice de l'importance de la tragédie : on peut l'estimer à au moins dix-sept mille personnes[19], et Platon évoque dans Le Banquet[20] « plus de trente mille personnes » acclamant Agathon en 416, chiffre

Les scènes violentes doivent ainsi être racontées par un personnage. Quelques exceptions sont restées célèbres comme les morts de Phèdre et de Don Juan dans les pièces éponymes de Racine et de Molière ainsi que la folie du personnage d'Oreste dans Andromaque. Tragédie[modifier] Portrait de Racine. La tragédie n'existe pas pendant le Moyen Âge français. Elle renaît au cours du XVIe siècle suite à la relecture des tragiques anciens. Elle se transforme tout au cours du XVIe et du XVIIe siècle. Elle

apprentissage de la technique de la dissertation. Pour réaliser ce devoir, vous devez donc maîtriser les connaissances acquises dans les séquences 5 et 6. Corpus : Texte A – Molière, Le Bourgeois gentilhomme, Acte III, scènes 3 à 4 (1670) Texte B – Racine, Andromaque, Acte III, scène 6 (1667) Texte C – Jean Anouilh, Antigone (1944) (extraits) Texte annexe – Marcel Pagnol, Le Schpountz (1938) (extrait) Texte A : Molière, Le Bourgeois gentilhomme (1670). Covielle fait croire à M. Jourdain, un « snob » de

Bernard D ort , Théâtre/Public, Le Seuil, 1967 ; La Représentation émancipée, Actes-Sud, 1988 ; Le Spectateur en dialogue, POL, 1995. – Marie-Claude huBert, Le Théâtre, A. Colin, 1988. – Yannis kokkos, Le Scénographe et le héron, Actes Sud, 1989. – Tadeusz kowzan, Sémiologie du théâtre, Nathan, 1992. – Pierre Larthomas, Le Langage dramatique, PUF, 1972, rééd. 1990. – Florence naugrette, Le Plaisir du spectateur de théâtre, Bréal, 2002. – Jean-Jacques rouBine, Théâtre et mise en scène (18801980), PUF, 1980

II Scène III Scène IV Scène V • Acte troisième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V – Scène VI – Scène VII • Acte quatrième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V • Acte cinquième – Scène I – Scène II – Scène III • Andromaque • Adresse • Première préface • Seconde préface • Acteurs • Acte premier – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV • Acte deuxième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V • Acte troisième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV

nous font pas arriver au but que l’art se propose. Celui de la poésie dramatique est de plaire, et les règles qu’elle nous prescrit ne sont que des adresses pour en faciliter les moyens au poète, et non pas des raisons qui puissent persuader aux spectateurs qu’une chose soit agréable quand elle leur déplaît. Ici vous trouverez le crime en son char de triomphe, et peu de personnages sur la scène dont les mœurs ne soient plus mauvaises que bonnes ; mais la peinture et la poésie ont cela de commun

Les scènes violentes doivent ainsi être racontées par un personnage. Quelques exceptions sont restées célèbres comme les morts de Phèdre et de Don Juan dans les pièces éponymes de Racine et de Molière ainsi que la folie du personnage d'Oreste dans Andromaque. Les classiques vont aussi séparer la comédie et la tragédie car, pour éviter le mélange des genres, la tragicomédie est refusée durant la période classique. « Si l'amour quelquefois souffre qu'on le contraigne, Il souffre rarement qu'une

Marmite, la servante se plaint en aparté de son maître : « Mieux vaudrait que les dieux m'eussent fait pendre, que de me donner un maître tel que toi » l. 9-10. L’exagération de ces propos, adressés à un maître qui ne peut les entendre, rend le spectateur complice et accentue le comique de situation. Marivaux, quant à lui, s’amuse à mettre ces propos hyperboliques dans la bouche du maître, qui ne supporte pas l’inversion des rôles qu’on lui impose : la didascalie le présente comme étant « au désespoir