Pitié Pour Le Mal

pauvre famille de paysans de la Brie » ne dit pas exactement la même chose que « famille de paysans pauvres » Elle oppose la pauvreté de la famille à la richesse du pays La phrase : « Sa jeunesse se dépensait dans un travail mal payé »implique qu'au travail mal payé s'ajoute la jeunesse jamais payée. Non pas ‘perdue’, comme celle des bourgeois, mais « dépensée », elle complète pour ainsi dire un salaire insuffisant. Il y a là, toutes choses égales d'ailleurs, un équivalent exact de ce que

Si Jean-Jacques Rousseau pense que « la pitié est un sentiment naturel » et que, par conséquent, l'Homme a une conscience morale de façon innée, Durkheim au contraire estime que le sens moral provient de l'éducation qui nous a été donnée. Il en est de même pour Kant qui précise que ce sens moral est utilisé pour servir aux intérêts personnels ou communs. Nietzsche quant à lui affine sa réflexion en affirmant que « moraliser » l'Homme c'est l'affaiblir. Pour ce philosophe, le sens moral devient négatif

ont l'ombre des abîmes,     Parce qu'on les fuit, Parce qu'elles sont toutes deux victimes     De la sombre nuit. Passants, faites grâce à la plante obscure,     Au pauvre animal. Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,     Oh ! plaignez le mal ! Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;     Tout veut un baiser. Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie     De les écraser, Pour peu qu'on leur jette un œil moins superbe,     Tout bas, loin du jour, La mauvaise bête et la mauvaise

expressif, de même que la ponctuation. On peut relever que dans La Ballade des pendus, l'auteur emploie de façon récurrente le vers « Mais priez Dieu que tous nous veille absoudre ! » qui mêle à la fois le désespoir du poète inspirant de ce fait de la pitié chez le lecteur qui l'émeut et une ponctuation expressive grâce au point d'exclamation qui rythme la lecture. Type d'énonciation (Q.1,2,3 p.234) 1. Les destinataires du poème sont les « frères humains » (1), les « hommes » (34) et le « Prince

morale » adresse des reproches, des recommandations sur la conduite de quelqu’un. Cette expression réprimande quelqu'un au vu de ses actes ou ses paroles contraires à la morale.La morale, d’après son origine étymologique tente de distinguer le bien du mal. Elle se rapporte aux mœurs. C’est une étude des comportements et des actes bons pour l’individu et pour la société. Elle vise à répondre à la question de Kant « Que dois-je faire ? ». Elle a pour valeur le bien et par extension on appelle « morale »

• métaphore filée de la blessure de l’épée (métaphore sur plusieurs lignes)  percé (1) ; atteinte imprévue, mortelle (2) ; âme abattue (5) ; coup qui me tue (6)  inspire la pitié pour la souffrance de Rodrigue • Champ lexical : souffrance  « peine, misérable, malheureux » • tragédie grecque : doit inspirer terreur et pitié. Pour la catharsis : laver les pensées malsaines • Périphrases (désignation d’une personne ou d’une chose par une autre expression)  insiste sur son misérable sort • oxymore :

terreur et la pitié. Dans son Essai sur le roman (1925), Georges Duhamel s'intéresse aux sentiments qu'éveille en nous la lecture d'un roman : "Le but suprême du romancier est de nous rendre sensible l'âme humaine, de nous la faire connaître et aimer dans sa grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites. Admiration et pitié, telle est la devise du roman." Le roman est donc présenté comme un révélateur de l'âme humaine, à travers les sentiments d'admiration et de pitié qu'il éveille

charmer. 3) La pitié qu’il veut susciter quand il se rend compte qu’elle ne l’aime pasApollon, voyant que Daphnée ne veut pas de lui, essaye de susciter la pitié. Il lui dit : « Quel n’est pas mon malheur » ; il est est malheureux que Daphnée ne veuille pas de lui. Avec la citation « je t’en supplie » Apollon fait preuve de supplication, on tombe dans le registre élégiaque qui est un registre pathétique et qui vise à susciter la pitié. Il finit ses propos par : « une autre

lui, mais ici, il a une attitude différente des autres (« attitude pleine d’ironie », « regard noir »…), il n’accepte pas notre pitié et nous rend mal à l’aise. Ce personnage avec son apparence, nous fait croire qu’il est comme tous les autres mendiants, mais il semble avoir une force, une ardeur, une fierté qui nous fait oublier notre pitié pour lui (« séchait notre pitié envers lui »). Il semble comme « proche de nous ». Ce texte joue beaucoup avec l’antithèse comme « ironie et…un regard noir »,

distinction du bien et du mal à une faculté présente en tous : la conscience morale. Elle ne se détermine pas en fonction de ce qui est mais en fonction de ce qui doit être. Dès lors elle implique dans l'existence de tout homme un certain nombre de devoirs. Mais quelle est l'origine de la conscience morale ? En quoi consiste la morale ? b. Un sens moral inné ? Il est en effet plus simple, comme l'a fait Rousseau, de supposer l'existence d'un sens moral inné que le sentiment de pitié, selon lui, incarne