Pitoëff

metteur en scène Au XXe siècle, le théâtre est autant affaire de mise en scène que de texte et le spectacle théâtral, en se détachant du texte écrit préexistant, est en voie de prendre son autonomie. Quelques grands noms (Antoine, Copeau, Jouvet, Pitoëff, Barrault, Vilar, Brecht, Mnouchkine…) En Belgique : Philippe Sireuil, Valérie Cordy, Frédéric Dussenne… La mise en scène est le travail qui donne à la représentation sa cohérence. Le choix de la scénographie, des acteurs, fait de chaque mise en

produisant sur des scènes de casino en province. C'est dans les coulisses de ces casinos qu'il découvre les grands auteurs classiques : Molière , Marivaux et Musset. U V comme Voyageur sans bagage ( 1937 ).C'est grâce au metteur en scène, Georges Pitoëff qui crée le Voyageur sans bagage que Jean Anouilh connaît son premier succès. Succès qui lui apporte la notoriété. La pièce sera jouée 190 fois. W X Y comme " Y avait un prisionnier ".Cette piece est un échec ( 1935 ) et " Mandarine " en

Jouvet a approfondi sa blessure en l'appelant "le miteux". Anouilh dit qu'il a un œuil de faune. Anouilh est accueilli par Georges Pitoëff vers 1936-1937, Anouilh avait alors avec lui le Voyageur sans bagages. Ils ont passé deux heures extaordinaires ensemble, ils étaient aussi timides l'un que l'autre. Pitoëff est dans le Cartel, le plus grand découvreur qui existe. Les Pitoëff montent et jouent la Sauvage d'Anouilh (écrite en 1934). Anouilh rencontre ensuite André Barsacq sur la scène de comédie des

suivie quelques mois plus tard de ce qu'il qualifie comme « sa première vraie pièce » : L'Hermine. Il connaît son premier grand succès en 1937 avec Le Voyageur sans bagage au théâtre des Mathurins. Les acteurs principaux sont Georges et Ludmilla Pitoëff. Darius Milhaud en écrit la musique de scène, sous forme de Suite pour violon, clarinette et piano (op.157b). En 1938, il obtient un nouveau succès critique et public avec la création du Bal des voleurset inaugure sa collaboration avec André Barsacq

auprès du public, malgré des critiques parfois sévères. Il a de plus participé à vingt-deux films, traduit sept pièces de dramaturges étrangers, et mis lui-même en scène onze pièces. Une trentaine de ses pièces ont été montées, notamment par George Pitoëff au théâtre des Mathurins, et interprétées par les plus grands comédiens, français ou étrangers. Ses pièces qu'il a catégorisées (pièces noires, roses, grinçantes, brillantes.. .) donnent une image constante et pessimiste de la nature humaine, rongée

Ubu-Roi, une pièce provocatrice et féroce qui bouleverse le théâtre. Entre 1918 et 1939 Dans l’entre-deux-guerres, les hommes de théâtre comprennent que le renouveau du théâtre passe par les acteurs et la mise en scène. Jacques Copeau, Georges Pitoëff ou Antonin Artaud développent leur vision. Deux auteurs se dégagent de cette période de l’entre-deux-guerres : Jean Anouilh et Jean Giraudoux. Le premier joue de tous les registres, souvent avec humour, mais il propose une vision pessimiste ou

précisera jamais les causes de la haine entre les Montaigu et les Capulet) du conflit entre les deux familles, d'autre part la violence vengeresse de cette opposition indélébile, de cette « antique hargne » pour reprendre la traduction de Jouve et Pitoëff. Les adjectifs composés « star-crossed » et « death-marked » soulignent une « qualité » inhérente au sentiment de l’amour entre les deux amants. Cet amour est contrarié par les étoiles, métaphore traditionnelle du destin. L'expression « death-marked

littéraires de son employé. Après quelques échecs, sa première vraie pièce, l’Hermine (1932), lui offre un succès d’estime, et il faut attendre 1937 pour qu’il connaisse son premier grand succès avec le Voyageur sans bagages, mis en scène par Georges Pitoëff. L’année suivante le succès de sa pièce la Sauvage confirme sa notoriété et met fin à ses difficultés matérielles. En 1938 il inaugure sa collaboration avec André Barsacq, avec le Bal des voleurs, qui sera son principal interlocuteur et metteur en

lui-même : pièces noires, pièces roses, pièces grinçantes, pièces costumées. Le théâtre de poètes : Jules Supervielle et Michel de Ghelderode. Années de la crise et scène intellectualisée Disparition de Giraudoux (1944) et des grands animateurs : Pitoëff, Lugné-Poe, Copeau, Dollin ; en 1951-52 Jouvet et Baty. Henry de Montherlant, Jean-Paul Sartre et Albert Camus font leur début à la scène ; Jean-Louis Barrault et Jean Vilar succèdent aux metteurs en scène du Cartel. Les années 1952-1955 Samuel

auprès du public, malgré des critiques parfois sévères. Il a de plus participé à vingt-deux films, traduit sept pièces de dramaturges étrangers, et mis lui-même en scène onze pièces. Une trentaine de ses pièces ont été montées, notamment par George Pitoëff au théâtre des Mathurins, et interprétées par les plus grands comédiens, français ou étrangers. Ses pièces qu'il a catégorisées (pièces noires, roses, grinçantes, brillantes... ) donnent une image constante et pessimiste de la nature humaine, rongée