Plan Détaillé Soleils Couchants

cheval blanc, disparaissait derrière les grands arbres d’une ferme, pour reparaître au bout du feuillage et promener de nouveau à travers les récoltes jaunes et vertes, piquées de rouge ou de bleu, cette éclatante charretée de femmes qui fuyait sous le soleil. Une heure sonnait quand on arriva devant la porte du menuisier. Elles étaient brisées de fatigue et pâles de faim, n’ayant rien pris depuis le départ. Mme Rivet se précipita, les fit descendre l’une après l’autre, les embrassant aussitôt qu’elles

de la Cité (voir ci-dessous et document 1 en annexe), au moment de la création de la pièce (saisons 1942-1943  et 1943-1944). Leur demander d’identifier le mythe à l’œuvre dans cet argument (voir aussi le résumé détaillé, document 2 en annexe). « […] Argos. Une ville sombre sous un soleil de feu. Les mouches l’infestent, les remords l’accablent. Quinze ans plus tôt, Clytemnestre, la femme du roi Agamemnon, l’a assassiné avec la complicité d’Égisthe. Égisthe a pris le pouvoir, il a institué des cultes

garantir de la conscription, Théodore avait épousé une vieille femme très riche, Mme Lehoussais, de Toucques. Ce fut un chagrin désordonné. Elle se jeta par terre, poussa des cris, appela le Bon Dieu, et gémit toute seule dans la campagne jusqu'au soleil levant. Puis elle revint à la ferme, déclara son intention d'en partir ; et, au bout du mois, ayant reçu ses comptes, elle enferma tout son petit bagage dans un mouchoir, et se rendit à Pont-l'Évêque. Devant l'auberge, elle questionna une bourgeoise

garantir de la conscription, Théodore avait épousé une vieille femme très riche, Mme Lehoussais, de Toucques. Ce fut un chagrin désordonné. Elle se jeta par terre, poussa des cris, appela le Bon Dieu et gémit toute seule dans la campagne jusqu’au soleil levant. Puis, elle revint à la ferme, déclara son intention d’en partir ; et, au bout du mois, ayant reçu ses comptes, elle enferma tout son petit bagage dans un mouchoir, et se rendit à Pont-l’Évêque. Devant l’auberge, elle questionna une bourgeoise

garantir de la conscription, Théodore avait épousé une vieille femme très riche, Mme Lehoussais, de Toucques. Ce fut un chagrin désordonné. Elle se jeta par terre, poussa des cris, appela le Bon Dieu, et gémit toute seule dans la campagne jusqu'au soleil levant. Puis elle revint à la ferme, déclara son intention d'en partir ; et, au bout du mois, ayant reçu ses comptes, elle enferma tout son petit bagage dans un mouchoir, et se rendit à Pont-l'Évêque. 7 Devant l'auberge, elle questionna une bourgeoise

es né à Chicago, toute ta famille est née à Chicago ! marmonna-t-il. Il enclencha son téléphone portable dans un réceptacle et appuya sur la touche où était mémorisé le numéro du domicile de Jonathan. Il s’approcha du micro fiché dans le pare-soleil et hurla : – Je sais que tu es chez toi ! Tu n’as pas idée de ce que ton filtrage peut m’agacer. Quoi que tu sois en train de faire, il te reste neuf minutes. Bon, tu as intérêt à être là ! Il se pencha pour changer la fréquence du poste de radio

le feu comte de M… à planter un jardin sur une de ces collines qui se succèdent avec tant de variété et forment des vallons délicieux. Ce jardin est fort simple ; on sent dès l'entrée que ce n'est pas l'ouvrage d'un dessinateur savant, mais que le plan en a été tracé par un homme sensible qui voulait y jouir de luimême. J'ai déjà donné plus d'une fois des larmes à sa mémoire, dans un pavillon en ruines, jadis sa retraite favorite, et maintenant la mienne. Bientôt je serai maître du jardin. Depuis

d'envie. Elle en mourait d'envie ? Il avait du mal à le croire. Pas après tout ce temps. Il alla s'asseoir sur le canapé alors que Theodora s'assoyait sur le coin du bureau. Une trop grande proximité n'arrangerait rien. Il ne pouvait s'empêcher de la détailler encore et encore. Si grande, si belle… tout comme elle. Theodora avait raison : elle ne lui ressemblait pas le moins du monde. Et pourtant… Quand il la regardait, il avait l'impression de faire un bond de presque trente ans en arrière. Il la revoyait

endroit du globe où il se trouve, même et peut-être surtout au cœur de Paris, peut faire entendre à Bernard Giraudeau son lointain mais irrésistible appel : « Aujourd’hui j’aurais bien aimé des images de mer sereine entre des rochers illuminés de soleil. Un air transparent annonciateur d’une journée infinie, sans heurts. Une caresse chaude, enveloppante, jusqu’au fond du ventre. » (Paris, 15 octobre 1992, M, 68) « Caresse », « chaleur », « enveloppement », incorporation (« jusqu’au fond du ventre ») :

un partage strict des ressources, à une discipline de fer et une vigilance permanente contre toute nouvelle attaque du Capitole. Aujourd'hui, ses habitants vivent exclusivement sous terre. On peut sortir se dérouiller les jambes et profiter du soleil, niais uniquement aux moments prévus dans son emploi du temps. On n'échappe pas { l’emploi du temps. Tous les matins, nous sommes censés enfoncer le bras dans un appareil mural qui nous tatoue le programme de la journée à l'intérieur du poignet