Plan Le Prince Machiavel

écraser toujours plus l’élan des passions des dirigeants. Machiavel, souvent présenté comme le père de la raison d’Etat (bien que cette paternité soit contestée de toutes parts), n’expliquait-il pas que la seule façon de « mantenere lo Stato »[11], c’était de gouverner en fonction de la « necessita »[12], avec des calculs politiques permanents que seule la raison permet. « L’intérêt est le vrai tyran de l’âme des tyrans, et même des princes qui ne sont pas des tyrans »[13], « c’est l’intérêt qui meut

chez ses citoyens admiration et dévouement. Dans son œuvre Le Prince, Machiavel traite cet aspect de la politique chez la figure du prince humaniste. Il explique qu’il n’y a rien « qui fasse tant estimer un Prince que d’accomplir de hautes et magnanimes entreprises et donner de soi des exemples dignes de mémoire ». Après avoir utilisé des exemples historiques tels que celui de Ferdinand d’Aragon ou encore de Barnabé Visconti, Machiavel montre que les grands exploits rendent les citoyens fascinés :

le plus souvent comme flou et subjectif et suppose l’intervention d’un agir libre qui réalise dans l’œuvre une fin qui lui préexiste. On peut reprendre ici la distinction que Marx faisait entre l’architecte et l’abeille, le premier agissant selon un plan ou une idée tandis que la seconde, quelle que soit la complexité de son activité, agit mécaniquement. Cependant, ce que vise la technique c’est l’utilité de son produit dans les activités humaines. Or, de ce point de vue, c’est une condition de l’œuvre

les Anciens sans passer par le christianisme. On établit un contact avec les Anciens. Machiavel (1469-1527) philosophe. En exil après l’arrivée au pouvoir des Médicis dans la République de Florence. Œuvre principale Le prince. Il tente un retour en grâce auprès de Laurent de Médicis via Francesco Vettori (ambassadeur de la République florentine à la Cour du Pape Léon X) en 1513. Dans ses lettres Machiavel décrit ses lectures des textes anciens comme une conversation avec les Anciens (notamment

deux courants majeurs que forment le rationalisme (Descartes, Leibniz) et l'empirisme (Hume, Locke). Pendant la même période, la philosophie politique moderne se développe, en partant de l'homme tel qu'il est, plutôt que de ce qu'il devrait être (Machiavel, Hobbes, Spinoza). Mais la philosophie moderne comprend aussi, dès la fin du XVIIe siècle, la philosophie des Lumières, attachée à dissiper les ténèbres de l'obscurantisme et de l'ignorance pour faire triompher la raison et éduquer les peuples

s’empoisonnera. Il va fonder la philosophie. Le personnage de Socrate va être reconstruit par plusieurs auteurs puiqu’il n’a rien laissé d’écrit 2) Platon Socrate va lui apprendre à se défier de la virtuosité des sophistes et à mettre au premier plan les préoccupations morales. Mais à la mort de son maitre il se demande si la philosophie a un avenir, il décide créer une école à Athène : l’Académie, dans laquelle il enseignera jusqu'à sa mort 347 av J-C. Il abandonne rapidement l’idée de construire

amené à se renouveler et à s’adapter à la société contemporaine. Chapitre 1 : Les origines du Libéralisme Machiavel (1469-1527) : Il a l’immense mérite de nous montrer que la politique n’est jamais fondée sur de bons sentiments. Le premier enseignement de Machiavel pour un libéral : il fait tomber le prince, le politique et les hommes de l’Etat de leur piédestal. Pour Machiavel ceux qui réussissent en politique sont loin d’être les meilleurs parce qu’ils sont ceux les plus malhonnêtes et

encadrées de pilastres antiques. B. La Renaissance met l'homme au centre du système artistique 1. Nouveau statut de l'artiste et de l'œuvre d'art L'artiste est désormais considéré comme un ouvrier à part entière. Soutenu par de riches mécènes (princes, grands bourgeois ou puissants ecclésiastiques), il répond le plus souvent à une commande. En France, les règnes de François I er et Henri II permettent l'ouverture de chantiers royaux qui représentent près du tiers des dépenses publiques. 2.

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qui semble conçue par Racine. Question de pouvoir. Même théâtre que Cinna, qui nous fait assister au même terrain que Corneille. Racine nous y ramène dans des circonstances particulières. Auguste. la pièce de Corneille fait apparaitre à l’arrière plan d’auguste, son passé. (auguste qui s’appelait Octave) derrière Auguste, il y le souvenir d’Octave, personnage plus violent, il a conquit le pouv par la force et la cruauté. Son accession au pouv liée aux proscriptions. (proscription = qd est déclaré