Platon Calliclès Ce Sont Les Faibles

« LA VRAIE JUSTICE EST LA FORCE » Pour Platon, le procès de Socrate, accusé d'impiété, fut l'évènement décisif au sein de son parcours philosophique. Dans une de ses lettres, il relie d'ailleurs directement le récit de l'exécution de son maître à la formation de ses convictions philosophiques et au projet de la République, un des « dialogues de la maturité ». Se révoltant face à la démocratie qui a mis à mort son maître, il va jusqu'à affirmer que : « à la fin, je compris que, en ce qui concerne

naturel est le droit du plus fort (thèse de Calliclès = Sophiste dans Gorgias de Platon) Calliclès critique un droit positif moral car il est injuste et arbitraire. Il est fait par la majorité des faibles pour brimer les forts et surtout il est contre nature. Le droit juste est celui qui exprime la loi de la nature qui montre que le plus fort doit l’emporter sur le plus faible. Le droit moral relève d’une morale du ressentiment, c'est-à-dire que les faibles éprouvent de la jalousie et un désir de vengeance

privé. En l’absence de garantie de nos droits il n’y a pas de réelle liberté, c’est à dire que notre liberté est relative à notre capacité que nous avons à la défendre. L’égalité théorique aboutirait finalement à l’inégalité effective. Ainsi les plus faible (cf. (l’enfant dans le texte) n’aurait aucune liberté et les plus fort étant toujours susceptible de trouver plus fort qu’eux aurait une liberté d’une part relative d’autre part menacé. Dés lors le droits est institué pour mettre fin aux inégalités

qu’humanité, c’est le désir de Dieu qui est la cause de l’univers. Au sein de la communauté des philosophes, le rapport aux désirs est nuancé. Nombre d’entre eux prétend leur réalisation vouée à l’échec, à la souffrance et à la mort ; il en va ainsi pour Platon, chez qui le désir est exclusivement synonyme de manque et de frustration. Se souhaiter un « bon appétit » entre convives n’est pas correct : qui dit appétit dit jouissance ; or non, seule la « faim », le manque, est à souhaiter, dans l’optique d’une

alors que leur satisfaction nous procure un plaisir réel et durable. Le fou qui souffre de désirer d'une façon illimitée accuse le désir, alors qu'il n'a en fait à s'en prendre qu'à lui-même : ce n'est pas le désir qui est mauvais, c'est lui qui est faible, ou stupide. La thèse épicurienne est donc remarquable : les désirs au sens plein, ce sont les désirs naturels et nécessaires, précisément parce qu'ils engendrent plus de plaisir que de souffrance ; tandis que les désirs illimités sont en fait des

déterminé par le seul organisme. Il n’est pas naturel. Même les sentiments sont inventés « il n’est pas plus naturel d’embrasser dans l’amour que d’appeler table une table » dit Merleau-Ponty. Dans Le banquet de Platon, Socrate invite les personnes à faire l’éloge de l’amour. Pour Platon, l’amour le plus noble est celui qui unit un homme d’âge mur (l’amant) avec un jeune homme (l’aimé). Aujourd’hui ça a évolué, donc même les sentiments sont inventés comme les mots. Institution : organisation symbolique

désir de vie 3. Approche phylogénétique (Darwin) 4. Conséquences existentielles (Schopenhauer) 5. Le désir de conservation (Spinoza) 6. La volonté de puissance (Nietzsche) 7. Le désir d'éternité (Platon) C. Le désir de mort 8. La structure kamikaze du désir 9. L'agressivité introjectée (Nietzsche) 10. La nature conservatrice des pulsions (Freud) 11. Le plaisir de se perdre D. L'indétermination

d’éternité (Platon) 6 C. La mort 7 1. La structure kamikaze du désir 7 2. L’agressivité introjectée (Nietzsche) 8 3. La nature conservatrice des pulsions (Freud) 8 4. Le plaisir de se perdre 8 Conclusion : l’indétermination du désir 9 II. Le désir de l’autre 10 A. Le désir mimétique (Spinoza) 10 B. Le désir triangulaire (René Girard) 11 C. Le désir du désir de l’autre (Hegel) 12 III. Le désir est-il manque ou excès ? 13 A. Le désir comme manque 14 1. Le désir est manque (Platon) 14 2. Le

de joie, mais aussi attente, manque, et donc source d’inquiétude, de souffrance. Le rapport du désir à son objet est paradoxal, car le désir vise la possession de l’objet désiré, donc la fin du désir. Le désir vise, en ce sens, à s’autodétruire. Platon, dans Le Banquet illustre cette idée avec le mythe d’Aristophane, retraçant l’origine de l’amour. L’amour serait la recherche d’une union perdue avec sa moitié, et finalement le désir de retrouver un amour fusionnel. À l’origine, des êtres primitifs

supérieur au droit positif. 3) Comment la notion du droit du plus fort a-t-elle pu être soutenue ? Par quels arguments peut-on en démontrer l’impossibilité ? a) La notion du droit du plus fort a pu être soutenue grâce aux idées de Platon à travers son personnage Calliclès qu’il met en scène dans «Gorgias». Pour défendre l’existence du droit du plus fort Callicès nous dit d’abord que ce qui est juste est de suivre la nature. L’homme est animé de passion et de désirs et il est doté de qualités (le courage