Platon Gorgias Vision De La Liberte

moindre difficulté à accepter un système de règles abso­ lument différent. Il savait que ce qu'il avait alors considéré comme un devoir était à présent appelé un crime, et il acceptait ce nouveau code pénal COmme un nouveau langage, sans plus. À sa pro­ vision d'expre ssions toutes faites, passablement limitée, il en avait ajouté quelques nouvelles et était complètement perdu lorsqu'il devait affronter une situation à laquelle aucune d'elles ne s'appli­ quait, comme dans ·le cas grotesque où il avait

COURS N° 14 DUEL AU SOMMET : PLATON/ARISTOTE samedi 16 octobre 2004, par Gaëlle Sartre-Doublet Au risque de faire hurler une partie de vos professeurs (ce cours est donc à prendre avec des pincettes), nous allons étudier ce que peut représenter un "système" de pensée, avec tout ce qu’il peut avoir de pertinent et de... totalitaire. Certes, Platon fut loin d’être le seul, mais il fut sans doute le premier : au nom d’un idéal, il collabora à deux dictatures, prôna la mise en commun des

prendre garde de ne pas confondre le désir avec d’autres tendances qui animent le sujet humain : l’instinct, le besoin, la volonté. ... Le désir est un effort de réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque et en ce sens, comme le disait Platon dans Le Banquet, "on ne désire que ce dont on manque". Quand on a trouvé des objets ou des buts considérés comme une source de satisfaction, on va tendre vers eux. Le désir est tantôt considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme

positionner, par inquiétude, par vanité : les hommes se croient imbéciles quand ils n’ont pas d’avis. S’appuyant sur leur droit à penser, ils se font un devoir de tout juger. Comment concilier, alors, la critique de l’opinion avec la reconnaissance de sa liberté ? A quoi sert-il de défendre un droit qui par le mépris est sans cesse bafoué ? Se défier des opinions privées, n’est-ce pas souterrainement se réserver la vérité ? Si pourtant l’opinion est hâtive, si les avis sont précipités, c’est qu’ils ne sont

samedi soir, s'assembler autour de moi - pour toucher leur rémunération, savez-vous bien. (Alice n'osa lui demander avec quoi il les payait ; je ne saurais donc 50 moi-même vous le dire.) » B. Le cratylisme : les mots sont une copie du réel. Platon, Cratyle. Il s’agit d’un dialogue dans lequel Hermogène défend la thèse suivante :  «  Aucun objet ne tient jamais son nom de la nature, mais de l’usage et de la coutume de ceux qui l’emploient et qui en ont créé l’habitude. » Alors que pour Cratyle

Observations INTRODUCTION De toutes les figures si éminentes qui ont su marquer allègrement l’Histoire de la philosophie de la Grèce Antique, s’inscrit en droite ligne Socrate. Ce dernier à sans doute influencé ses successeurs immédiats : Platon et Aristote partisans de la rhétorique et artisans du bon sens. Socrate qui nait vers 470 avant Jésus-Christ connait un succès réel à la base l’humilité, la Maïeutique5 et la prédilection du verbe qu’a l’écrit même s’il est nécessaire de préciser

il y a d’abord les guerres Médiques, avec les Grecs contre les Perses. C’est une période importante pour la constitution du terme « barbares » (ils sont caractérisés par des régimes de servitudes, opposé au régimes grecs qui sont des régimes de liberté). Après la victoire des grecs, la démocratie athénienne a progressée considérablement parce que presque tous les magistrats sont tirés au sort et on paye des citoyens pour occuper des fonctions publiques. Le Ve siècle est aussi marqué par une guerre

l'ici et maintenant de la vie humaine en société, quand la morale est davantage un impératif absolu, sans égard au contexte.Vertu : nom féminin (latin virtus, -utis) Disposition spirituelle à agir avec persévérance en accord avec la loi divine.Chez Platon et Aristote, la justice est la vertu essentielle qui permet l'harmonie de l'homme avec lui-même et avec ses concitoyens.De façon plus moderne, la justice se confond tantôt avec l'idéal du droit naturel, tantôt, comme institution d'un État, avec le

nous conduit à soulever les différents enjeux contenus dans la démarche même de définition de la nature humaine. Elle nous amène finalement a repenser les besoins de la démocratie qui pourraient s’apparenter plutôt qu’à une définition, à une certaine vision de ce qu’est la nature humaine ou de ce qu’elle devrait être. L’Homme est l’objet de nombreux travaux de recherche, de toutes les sciences dites humaines. Ainsi, comme le note Jean Baechler, « le bons sens souligne que les disciplines sœurs

La période classique ................................................................................................................... 10  Socrate ................................................................................................................. 10  Platon ................................................................................................................... 11  La philosophie comme art de vivre ............................................................................................ 13