Platon La République Livre X 598b

frappe les activités techniques utilitaires, jugées serviles, et à la futilité des activités ludiques vouées au divertissement. Ni labeur, ni distraction, l’œuvre d’art incarne et suggère un sentiment de la vie. Un transcripteur est quelqu’un qui se livre à la copie de quelque chose dans un autre matériau que celui d’origine. Le transcripteur fait la copie d’une image du monde à travers un moyen d’expression artistique, ou opère le transfert d’une langue dans une autre. Transcrire, c’est donc opérer

textes de Platon mis à disposition, des cours faits sur la position platonicienne et cette question depuis le début de l’année et de ses connaissances personnelles, le candidat traitera au choixl’un des trois sujets suivants : Sujet n°1L’art, pour Platon, nous détourne-t-il de la réalité ou sert-il à éduquer les hommes ?Sujet n°2Pourquoi, d’après Platon, ce qu’est le sophiste, l’artiste l’est-il tout autant ?Sujet n°3Pourquoi, d’après Platon, l’art transforme-t-il

Bergson, faisait déjà l’objet d’une étude systématique chez Aristote. Aristote pense qu’il n’y a pas de technique de fabrication sans intelligence, ceci, parce que la réflexion (construction mentale) précède l’artéfact. En effet, Aristote (Physique, livre II) pense que la production d’un objet artificiel intègre quatre (4) causes à savoir : la cause matérielle (la matière brute dont nous avons besoin pour fabriquer une statuette ; par exemple on peut avoir besoin d’une bille d’Okoumé[1]), la cause formelle[2]

tant Nietzsche) quelque chose de plus intime. L’art permet de renouer avec le réel en le sublimant. ce qui s’incarne par l’art dans la matière sensible, ce serait l’esprit… Texte de foucault : -La Trahison des images (1929, huile sur toile, 59 x 65 cm, Musée d'art du comté de Los Angeles) est un des tableaux les plus célèbres de René Magritte. Il représente une pipe, accompagnée de la légende suivante : « Ceci n’est pas une pipe ». L'intention la plus évidente de Magritte est de montrer que

PLATON, La République, IVe av. J.-C., ed. GF (fiche réalisée par Emma G) LIVRE I  Socrate et Glaucon s’arrêtent pour dialoguer avec Polémarque, Adimante et Nicératos. Céphale se lance le premier dans le dialogue avec Socrate  : - [328e-331b] réflexions autour de la vieillesse - [331d] Qu’est-ce que la justice ? = faire du bien à ses amis/du mal à ses ennemis ? = en temps de guerre ? Non, aussi en temps de paix [333b] = justice inutile pour les usages, et utile sans usage [333d] = il est juste d’aimer

a sa propre conception du beau, comme chacun devrait s’accorder sur cette position relativiste, c’est la contradiction propre au relativisme qui apparaît, à savoir qu’il se présente comme absolu. Ou plutôt, il devrait admettre son contraire comme Platon dans le Théétète (152a) le reprochait au fondateur du relativisme, le sophiste Protagoras (~485-~420 av. J.-C.). Vide, car on ne dit pas de quelle conception il s’agit. Enfin, pour répandue qu’elle soit, cette pseudo conception est elle-même relative

Gilbert Durand évoque pour sa part les confusions et les ambiguïtés induites par le vocabulaire du symbolisme (textes 1 à 7). II) L’imagination décriée : la « folle du logis » Une longue et constante tradition tend à stigmatiser l’imagination. Platon voit avant tout dans l’image, qu’il considère surtout dans ses formes matérielles et sensibles (ombres et reflets, peintures en trompe l’œil) le plus bas degré de la connaissance, et une dangereuse source d’illusions dont les hommes peuvent jouer