Platon Le Tonneau Percé

Qu'est-ce que le bonheur et sa quête est-elle nécessaire? : Méta-analyse de la thèse de Platon et d'Épicure sur le bonheur Il existe plusieurs questions philosophiques fondamentales dont l'humanité, depuis toujours, tente d'élucider. Par exemple, il y a la question de l'existence de la vérité, la notion de la raison, l'existence de la réalité objective, etc. Au terme de ce projet, la question que nous avons décidé de traiter concernera la quête du bonheur et sa possible ou impossible atteinte

consiste à satisfaire ses désirs 1°) L'objection du tonneau percé On doit à Platon la comparaison suivante : si le bonheur est un état de plénitude, on peut comparer le bonheur à un tonneau plein. Remplir le tonneau, c'est alors comme combler un manque et satisfaire ainsi un désir. Suffit-il de satisfaire ses désirs pour parvenir au bonheur ? Supposons que le tonneau soit percé, que se passe-t-il ? Nous aurons beau continuer à remplir le tonneau, il ne sera jamais plein. Par conséquent, si nous sommes

renouveler L'objection du tonneau percé On doit à Platon la comparaison suivante : si le bonheur est un état de plénitude, on peut comparer le bonheur à un tonneau plein. Remplir le tonneau, c'est alors comme combler un manque et satisfaire ainsi un désir. Suffit-il de satisfaire ses désirs pour parvenir au bonheur ? Qu'est-ce qui fait de nous des tonneaux percés ? Supposons que le tonneau soit percé, que se passe-t-il ? Nous aurons beau continuer à remplir le tonneau, il ne sera jamais plein

dont on manque, voilà les objets du désir et de l'amour. » Platon. Cette idée de vouloir toujours plus, de ne pas se contenter de ce qu'on a nous renvoie à l'image du tonneau percé de Platon. Platon dit qu'il y deux sortes tonneaux : un qui reste plein et un qui est percé. Le tonneau percé est celui que nous possédons : nous y remplissons nos désirs mais comme il est percé, il se videra toujours bien que l'on le remplisse donc le tonneau restera partiellement vide, ce qui veut dire que nous ne parviendrons

peut pas se priver de désirs, ni de s’en contenter de quelques uns, il en veut toujours plus. Platon compare le bonheur à un tonneau plein, ainsi il faudrait remplir son tonneau, par exemple avec différents plaisirs, pour parvenir au bonheur. Mais si le tonneau est percé, nous aurons beau remplir le tonneau, nous ne parviendront jamais au bonheur parfait, jamais à la plénitude. Vivre comme un tonneau percé c’est ne jamais être satisfait et désirer toujours plus. Accumuler les plaisirs ne servirait

accomplie un nouveau apparaît. Dans Gorgias , Platon compare les désirs d’un humain a un tonneau percé pour expliquer qu’une vie de plaisir ne nous permet pas d’accéder au bonheur car on a beau remplir un tonneau percé, il ne sera jamais plein et se vide continuellement. Pascal lui le compare a un gouffre infini. Dans ces deux cas le désir est décrit comme sans limite donc infini. Comme cela a été dit par Platon et Pascal dès qu’un désir est accompli un nouveau apparaît car « le

chez Platon : le désir est esclave du sensible et l'âme doit apprendre à s'élever des désirs sensibles aux désirs nobles et intelligibles : désir des Idées, de la vérité. Platon nous invite donc à sublimer nos désirs corporels dans une recherche spirituelle. Il faut pour ainsi dire purifier les désirs. Mais les personnages de Platon sont nombreux et divers. Dans le Gorgias, Calliclès entend réaliser tous ses désirs, vivre avec intensité. Socrate lui répond qu'il est semblable à un tonneau percé, au

le contempler, et donc regretter son absence. Le désir, au sens étymologique est le regret d’un astre disparu, la nostalgie d’une étoile. Il est une forme de manque. Dans toute la tradition classique, le désir est la manifestation d’un manque. Platon, Le Banquet « Quiconque éprouve le désir de quelque chose, désire ce dont il ne dispose pas […] ce dont il manque. »  Si je désire, c’est parce qu’il me manque quelque chose, sans manque, le désir s’éteindrait. Mais si je n’avais pas déjà en

le réel que la vérité nous découvre. Ce doit être le Bien, mais nous ne savons pas dire ce qu’il est. Ce Bien doit avoir besoin de l’Amour (ce que nous ne savons finalement que par révélation). Son signe le plus sûr est la beauté, ultime leçon de Platon. « Prête-moi maintenant, Socrate, toute l’attention dont tu es capable. Celui qui, dans les mystères de l'Amour, se sera élevé jusqu’au point où nous en sommes, après avoir parcouru dans l'ordre convenable tous les degrés du beau, parvenu enfin au

Guillaume Siry TS1 Texte de Platon, Gorgias Il ne semble pas absurde de se demander quelle vie nous rendrait la plus heureuse. Le texte qui nous est proposé s’ouvre sur la parole de Socrate qui débat avec Calliclès pour savoir si il est mieux d’être un homme déréglé ou tempéré. Pour savoir laquelle choisir, il nous faut définir les termes de déréglé et tempérant. Platon, par le discours de Socrate, définie ces deux termes par une métaphore. Celle d’un tonneau. Il décrit l’homme tempérant comme