Platon Mythiquement

penser n’est pas parler à soi parce que précède l’écoute d’une parole première ou parce que le silence donne l’impulsion au parler à soi ou enfin parce que le dialogue avec l’autre est l’apprentissage du penser. On s’appuiera sur un dialogue de Platon intitulé Phèdre, sur une pièce de Marivaux, Les fausses confidences et sur le recueil de poèmes de Verlaine, Romances sans paroles. Pour se parler à soi, il est nécessaire d’écouter et donc d’entendre des voix. Verlaine insiste à de nombreuses

de va-et-vient entre présent et passé, puisqu'il s'agit par exemple dans le domaine religieux de relire les textes anciens pour s'en inspirer et de les appliquer le plus fidèlement possible dans le présent. Les origines sont aussi importantes pour Platon, qui considère la tradition comme un enseignement, une transmission faite de préférence par les anciens, considérés comme sages de part leur proximité plus grande avec les origines du savoir. C'est ici qu'intervient la notion de continuité entre

différentes et complémentaires : c’est d’une part l’évolution d’un état d’esprit, l’idée de décadence, et d’autre part un courant intellectuel et philosophique. L’idée de décadence L’instinct de mort joue un rôle considérable dans toutes les cultures. Platon, dans La République, expose comment les régimes se corrompent. Mais ce mal reste évitable, par des systèmes d’éducation évolués. A Rome, le problème de la mort de l’empire s’est posé bien avant que celle-ci n’intervienne. On analysera cette décadence

sa définition, la phusis est à la fois la nature propre à chaque chose mais aussi un processus de réalisation, c’est-à-dire une tendance naturelle de réalisation, « où les choses apparaissent ». Chez Platon et Aristote, la phusis se caractérise par la nature d'une chose, son essence. Selon Platon ce qui est le plus ancien c'est l'âme ; c’est-à-dire qu’il exclut le matériel comme la terre, l'eau, le feu, l'air. Pour lui, la nature « part » d'une force intelligente qui est l'âme. Ce n'est en aucun

qui nous est raconté s’est-il passé ? • à quelle époque de la vie de Platon situer le dialogue ? • Que savons-nous des personnages ? • quel est le propos immédiat du dialogue, son objet ? À quelle époque le dialogue qui est raconté s’est-il passé ? Nulle indication dans le texte ne nous permet une datation. À vrai dire cela n’a strictement aucune importance. Peut-être du reste ce dialogue est-il une invention platonicienne. Platon ne se préoccupe pas de l’histoire. Pour lui la vérité est intemporelle

PLATON (1935) LÉON ROBIN (1866 - 1947) Édition électronique (PDF, ePub) v.: 1,0 : Les Échos du Maquis, 2011. 2 Note sur cette édition électronique! Avant-propos! Chapitre I • La vie et les écrits! Biographie! Écrits! 5 6 8 8 18 Chapitre II • Qu'est-ce que savoir?! Chapitre III • La méthode du savoir! I! II! III! IV! 36 48 48 51 53 58 Chapitre IV • Phénomènes et choses! I! II! III! IV! 67 67 77 90 95 Chapitre V • Le monde, l'âme et la divinité! I! II! III! IV!

fameuse division tripartite, monarchie/tyrannie, aristocratie/oligarchie ; démocratie/démagogie vient de Pindare. On la retrouve chez Hérodote avec son Débat des constitutions, et elle fonde toutes les divisions ultérieures des typologies politiques de Platon, Aristote. Elle influence par la suite Marsile de Padoue, Machiavel, Bodin, Hobbes, Locke, Rousseau, Bentham, Kelsen, Dahl… Les noms pourraient être multipliés à l’envie. La Grèce, en effet, a expérimenté presque toutes les formes politiques de la

comme pratique philosophique, 2. Crise, 3. Deux expériences d'art sociologique.) Hervé Fischer, L’histoire de l’art est terminée (1981) 8 L’histoire de l’art est terminée (1981) Introduction Retour à la table des matières Quand Platon voulait chasser les artistes et les poètes de la république, même s'il « touchait juste », selon le commentaire moderne de Proudhon 1, il ne prédisait pas la mort de l'art - qui n'avait pas encore d'histoire. Il dénonçait seulement les artistes comme

La ruse est toujours tapie dans les entreprises humaines. Les grandes constructions symboliques et les mythologies la montrent à l’oeuvre sous des figures multiples. Elle domine l’univers culturel de la Grèce ancienne : Metis la symbolise. La metis est une forme de l’intelligence impliquant un ensemble d’attitudes mentales «qui combinent le flair, la sagacité, la débrouillardise, l’attention vigilante, le sens de l’opportunité, des habiletés diverses, une expérience longuement acquise». Elle

Y a-t-il réellement uniquement ces trois types d’attitudes que nous retrouvons dans l’espèce humain ? Dans le texte >, on nous présente trois types d’attitudes la recherche du profit, la curiosité et la recherche de la gloire. Pythagore présente au prince de Philionte trois types d’attitudes qui sont caractérisés par les commerçants, les spectateurs et les athlètes. Devons-nous croire que chaque personne a un seul de ces trois types d’attitudes. Donc après cette observation, nous devons