Pléiade

Commentaire de texte Joachim Du Bellay Les Regrets "sonnet 138" La pléiade, groupe de sept poètes humanistes du XVIéme siècle qui ont comme but de combattre l'ignorance par la diffusion de la culture antique. L'ouvrage Défense et illustration de la langue française, 1549, est un manifeste dont le contenu vise à mener une réflexion sur les moyens d'enrichir la langue française. Ils imposent l'alexandrin, l'ode et le sonnet comme formes poétiques majeures et abordent les quatre principaux thèmes

I/ Le sonnet : une forme mathématique Le sonnet est donc une forme fortement codifié de poème, comme en témoignent plusieurs œuvres de la Pléiade, groupe réunissant sept auteurs français du XVI° siècle dont Du Bellay et Ronsard, pilier du mouvement. Avec par exemple Sonnets pour Hélène de Ronsard et Les Regret de Du Bellay, les auteurs de la Pléiade ont toujours respecté avec maîtrise la forme unique du sonnet. L’extrait de Sonnets pour Hélène, présentant respectivement deux quatrains et deux

traduisible seulement par le langage poétique et qui donne une connaissance intuitive essentiellement différente de celle de la prose : dès lors la poésie est un instrument de connaissance qui exprime ce qui n'est pas concevable par la raison : la Pléiade la considère comme une « fureur » d'origine divine, les romantiques comme le langage du coeur, Baudelaire comme le moyen de déchiffrer les mystérieuses correspondances de l'Univers. En ce sens, la poésieeut servir aussi au poete de s'engager, on appelle

restaurait des lettres antiques, grecques ou latines. Ce manifeste rassemble en realite les idees de La Pleiade, qui est un groupe de sept poetes cherchant a exceller dans la langue francaise a la maniere des grecs et des latins. La Pleiade est composee de Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, Remy Belleau, Etienne Jodelle, Antoine de Baif, Jacques Peletier du Mans et Pontus de Tyard. Les poetes de La Pleiade imposent le sonnet, l'ode et l'alexandrin comme formes poetiques majeures et mettent a l'honneur

En 1547, suite à une otite qui le rendit à moitié sourd, il fut contraint de réorienter sa carrière et décida de se consacrer à l’étude. Il choisit le Collège de Coqueret dont le principal était Jean Dorat. Il forma avec d’autres jeunes poètes La Pléiade (aussi appelée la Brigade). Ce groupe souhaite définir de nouvelles règles poétiques. Elle était formée de sept écrivains : Ronsard, Du Bellay, Jean-Antoine de Baïf, Rémy Belleau, Pontus de Tyard, Étienne Jodelle Jacques Peletier du Mans et à la mort

poétique par un renouveau des formes du Moyen Age. Le sonnet est une de ces formes nouvelles, emprunté à l’italien Pétrarque. Un groupe de poètes va réfléchir à cette poésie nouvelle : la Pléiade, regroupant sept poètes, les deux plus célèbres étant Du Bellay et Ronsard. Ronsard est certainement le plus célèbre de la Pléiade, et le plus reconnu à son époque. Ses recueils de sonnets amoureux sont toujours dédiées à une femme ; ainsi, la Continuation des amours s’adresse t-elle à une jeune paysanne nommée

combattre l'angoisse, conférer l'immortalité et détruire les effets de la mort. La pléiade 1 - De la brigade à la pléiade Du Bellay et Ronsard fondent le groupe de la brigade, ils cherchent une nouvelle poésie française nourrie des trésors de l'antiquité. 1549 : défense et illustration de la langue française, manifeste du groupe sous la signature de Du Bellay. 1553 : la brigade prend le nom de la pléiade : 7 poètes : Du Bellay, Ronsard, De Baif, Belleau, Jodelle, Pelletier du Mans, Pontus

de l'antique, Cléopâtre captive, pièce en 5 actes avec chœurs, écrite en décasyllabes, dont le succès scella l'union des deux groupes scolaires de Coqueret et de Boncourt et valut à son auteur d'être compté par Ronsard au nombre des poètes de la Pléiade. La même année, Jodelle donnait une comédie, Eugène, puis deux ans plus tard, en 1555, une seconde tragédie, Didon se sacrifiant. De 1555 à 1558, il organise à la Cour plusieurs divertissements : la mascarade du 17 février 1558, qui se voulait un

s’exerce par un déplacement des valeurs de la sensibilité ; et sans doute l’oeuvre ne naîtrait-elle pas sans une sourde nécessité de déplacer ces valeurs. » 20. Proust, Gallimard, « Pléiade », éd. Clarac, T. III, Le temps retrouvé, p. 895. 21. André Malraux, Les voix du silence, Gallimard, « La Galerie de la Pléiade », 1951, p. 523. 22. Balzac, Le père Goriot : « [...] toute sa personne [de madame Vauquer] explique la pension, comme la pension implique sa personne. » de la virtù, de « l’art d’aller

passage : Zola, É., Germinal, dans É. Zola, Les Rougon-Macquart, Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire, tome III, Paris, Fasquelle et Gallimard, coll. « La Pléiade », 1964, p. 1239 (par la suite, tous les extraits du cycle des Rougon-Macquart seront sous la forme suivante : Germinal, « La Pléiade », p. 1239). M. Gribinsky, spécialiste de Freud, a donné l’origine de la référence avant nous. 29 lorsqu’il écrit à Ferenczi parce que le romancier a dépeint la souffrance de l’alcoolisme