Politiques Sociales Surendettement

Jean Beaujouan T : 0142231858 jean.beaujouan@wanadoo.fr Argent et prévention de l’exclusion sociale [1] La première partie de ce texte propose une définition de l’exclusion, et explore ses causes et ses enjeux (psychiques, financiers, politiques et éthiques). La deuxième partie explore les logiques de l’argent qui sont à l’œuvre dans l’exclusion, mais aussi dans la lutte contre l’exclusion. La troisième partie, enfin, analyse les raisons d’aider les personnes fragiles à éviter l’exclusion

ceux, nombreux, qui croyaient que le développement des nouvelles technologies ouvrait un avenir définitivement radieux de croissance et de progrès… Pourquoi cette crise économique revêt-elle une importance primordiale (tant en économie qu’en politique) ? 1 . Le mécanisme de la crise aux Etats-Unis La crise de 1929 prend sa source aux Etats-Unis, suite à une spéculation boursière abusive et une chute brutale des cours qui a engendré une cascade de faillites bancaires puis industrielles.

 INTRODUCTION Lors de l’épreuve de l’expertise sociale au diplôme d’Etat 2014, j’ai présenté un mémoire dont le sujet était l’accompagnement des propriétaires en situation de précarité, plus spécifiquement, le lien entre la notion de l’habitat et l’identité de la personne. Cette étude était en lien avec mon ancien stage à responsabilité professionnelle dans un service de cohésion sociale au sein du conseil général. La question du logement a été prépondérante lors des accompagnements, non seulement

Populismes : la pente fatale, de Dominique Reynié Fiche de lecture Dans Populismes : la pente fatale, Dominique Reynié, professeur à Sciences Po et directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, aborde un thème difficile à traiter qui est le populisme. Il propose une analyse très détaillée de ce courant, et introduit la notion de populisme patrimonial. La thèse du livre peut se résumer dans son titre : le populisme est une pente fatale pour nos sociétés européennes. D. Reynié

condition de rembourser un minimum par mois. On ne fait pas un crédit pour n'importe quoi ! Pour le CRIOC, membre de la Plateforme Journée sans crédits(2) regroupant des associations francophones et néerlandophones actives dans la lutte contre le surendettement et dans la sensibilisation du consommateur aux dangers du crédit facile, le fait que Dexia utilise le prétexte de la rentrée scolaire pour promouvoir son offre de crédit est interpellant. Le crédit ne doit pas être promu comme étant la solution

liquidation et privatisation des entreprises publiques, baisse des budgets publics dans le secteur social, abaissement de l’âge de départ en retraite des fonctionnaires de 60 à 55 ans, diminution des salaires des fonctionnaires, etc. La confrontation de plusieurs documents sur la question et surtout les écrits prolifiques sur les conséquences nombreuses de ces programmes sur les plans politiques, économiques et sociaux culturelles sont le fondement de notre analyse. Les résultats de ces analyses montrent que

d'épargne et de crédit et les tontines {draw:frame} Les Fondations et ONG, gestionnaires de microcrédits {draw:frame} Processus d’octroi des prêts et le suivi des remboursements {draw:frame} Les impacts sur la situation économique et sociale {draw:frame} Un exemple concret celui de : Chamroeun au Cambodge {draw:frame} Chamroeun mise sur la proximité avec la population {draw:frame} Les différents prêts octroyés {draw:frame} Comment obtenir un prêt chez Chamroeun ? {draw:frame}

emblématique de l’exclusion et analyser sa place dans notre société. Malgré les mesures sociales telles que la loi du 1er décembre 1988 instaurant le Revenu Minimum d’Insertion, la loi dite Besson du 31 mai 1990 instaurant le droit au logement et la loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998, certaines personnes restent encore « à la rue ». L’isolement, l’exclusion, la dissolution des liens sociaux et familiaux, le chômage, la précarisation de l’emploi et l’incertitude quant à l’avenir

instaure la CMU (Couverture Maladie Universelle) qui touche tous ceux qui n’ont pas accès à la sécurité sociale classique et donc elle offre un remboursement des dépenses maladie de tous ceux qui ne sont pas affiliés à la sécurité sociale. En 2000, est votée une loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain, Loi SRU: elle oblige les collectivités locales de réserver 20% de logements sociaux sur leur territoire. En 2003, la Loi Borlo lance un programme de rénovation urbaine: pour tout logement

l’exclusion sociale est définie comme la mise à l’écart d’une personne ou d’un groupe. Elle inclue les personnes âgées, les personnes sans domicile, les personnes handicapées ou autres minorités. Elle correspond à un phénoméne social plus ou moins brutal, puisqu’il correspond à la rupture, parfois progressive, des liens sociaux. Elle est souvent causée par la perte d’un emploi, d’un logement, des difficultés d’intégration ou à des difficultés financières entraînant le surendettement. II – Pauvreté