Polyeucte

de l’amour et de l’honneur : « J’attire en me vengeant sa haine et sa colère/J’attire ses mépris en ne me vengeant pas » Cette thématique est récurrente chez Corneille : dans Polyeucte par exemple, Pauline reste la plus fidèle des épouses, même si elle chérit la mémoire de Sévère qu’elle croit mort. Elle a épousé Polyeucte par soumission à la volonté du père, et lorsque Sévère réapparaît, malgré son amour toujours vivant, sa raison l’emporte sur ses sentiments. 2. Une esthétique du balancement

tragi-comédie, Le Cid. Cette œuvre connaît un succès immédiat en 1637. Dans le même temps, Corneille se consacre tout entier à la tragédie classique. Le Cid inaugure ainsi, puis entre 1640 et 1646 il y en a eu d’autres tel que : Horace, Cinna, Polyeucte, La Mort de Pompée, Rodogune, puis Nicomède en 1651. Il est élu à l’Académie française en 1647. Corneille connaît son premier échec avec la tragédie Pertharite (1651) et s’éloigne de sa passion du théâtre. Il se consacre alors à la traduction

être utilisés ; ils sont donc transformés par leur auteur pour s’y épanouir et les nécessités formelles de l’œuvre l’emportent sur celles d’une reproduction exacte de la réalité. LECTURE COMPLÉMENTAIRE : J. Rousset, Forme et signification Polyeucte, ou la boucle et la vrille La forme cornélienne dramatique exalte la passion grâce à l’utilisation des symétries et le jeu entre pésences/absences/fuites des acteurs sur la scène. Dans Galerie du Palais Célidée est inconstante, et le regrettant

rétablir dans ses droits Aurore, la fille de son meilleur ami, le Duc de Nevers, dans les romans de Paul Féval ), du code de l’honneur ( Gatsby sacrifiant sa réputation et sa vie pour préserver celles de la femme qu’il aime ), ou de la sainteté ( Polyeucte, martyr de la foi chrétienne ). Cependant, on peut se demander quelle peut être la valeur morale de l’héroïsme ; pour certains auteurs, comme Chateaubriand ou Nietzsche, elle constitue la meilleure morale possible. Ne contribue-t-elle pas, en

(Médée), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lança dans la voie de la tragédie historique — il fut le dernier des poètes dramatiques de sa génération à le faire —, donnant ainsi ce que la postérité considéra comme ses chefsd’œuvre : Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Héraclius et Nicomède. Déçu par l'accueil rencontré par Pertharite (1652, pendant les troubles de la Fronde), au moment où le début de sa traduction deL'Imitation de Jésus-Christ connaissait un extraordinaire succès de librairie, il

surcharge décorative, et aussi classicisme, qui est culturel, artistique et esthétique. Œuvres Pierre Corneille a écrit plusieurs pièces de théâtres et de poèmes, mais les plus populaires sont ; Le Cid (1636 tragi-comédie), Cinna (1641 tragédie), Polyeucte (1642 tragédie) et Horace (1640 tragédie). Ecrivains contemporains Il y avait aussi d’autres écrivains bien connus comme corneille ; Molière, Racine et, La Fontaine.

égarement total, c’est une connaissance provisoirement obscurcie qui retrouve tte sa clarté dans une illumination instantanée. =/= Hamlet où l’illusion est une ombre malfaisante. Chez C il suffit d’un éclaircicement pour supprimer l’illusion : Dans Polyeucte cette lumière est une intervention divine. Mais le plus svt c’est l’effet du pers sans secours extérieur : c’est une puissance de voir que le pers produit en lui-même, fruit d’une volonté. Dans Le Cid et Horace on a un héros qui nous est montré le

idée du bonheur aussi lointain soit-il, sans une aspiration au bien, à l’harmonie, à la résolution des conflits. Chez Corneille, cette aspiration conduit au dépassement de soi, à l’affirmation de la liberté de l’homme, fût-ce au prix de la vie. Polyeucte, martyr chrétien mis à mort par Rome, triomphe dans les paroles de l’empereur Sévère: "Sans doute vos chrétiens, qu’on persécute en vain / Ont quelque chose en eux qui dépasse l’humain." Chez Racine, le désir de bonheur conduit au désespoir, comme

fut critiqué par les poètes rivaux et les théoriciens du théâtre parce que les règles de la tragédie n’y étaient pas observées, et Corneille s’incline après trois ans de querelle : il fera des tragédies « régulières » (Horace, 1640 ; Cinna, 1641 ; Polyeucte, 1642 ; Rodogune, 1644 ; Héraclius, 1647 ; Nicomède, 1651), entrecoupées de comédies (le Menteur, 1643 ; Don Sanche D’Aragon, 1650). Élu à l’Académie en 1647, mais découragé par l’échec de Pertharite, en 1651, il reste improductif durant sept ans

moeurs de Molière). Mais à partir de 1637, il se tourne vers le genre tragique avec en (1637), une tragicomédie qui fait grand bruit Le Cid. Suivront des tragédies aux sujets romains comme Horace (1640), Cinna ou la Clémence d'Auguste (1641), Polyeucte (1642), Rodogune (1644) ou encore Nicomède (1651). En 1947 il est élu à l’Académie Française. Son oeuvre importante, riche de 32 pièces, est diverse puisque à côté de comédies proches de l'esthétique baroque et pleines d'invention théâtrale comme