Polyptote

ce trou noir ou lumineux », « vit la vie, rêve la vie, souffre la vie » (1er paragraphe). Inversant systématiquement la vie comme sujet le poète semble exprimer une triple injonction, destin de l’humaine condition : vie, rêve et souffre ! De la polyptote : « vit la vie » transformation de la forme en elle-même : l’action du verbe en la substance du sujet, à la personnification du sujet « vie » qui généralise l’expérience d’une humanité souffrante. Action et Substance « vit la vie » reprennent l’image

perçant l’abat-jour. Le narrateur utilise donc la plupart du temps dans ces textes la focalisation interne du point de vue masculin : cette focalisation est particulièrement sensible dans le texte A où nous trouvons une répétition obsessionnelle du polyptote autour du verbe voir (« vit, vision, vue ») ; dans le texte de Victor Hugo, la bohémienne est perçue également par le regard de Gringoire ; Stendhal nous rend compte par un monologue intérieur de la décision de Fabrice ; enfin dans La jalousie

jeu de deux forces contraires dans un tableau érotique et passionné avec les hyperboles « avec plus de fougue que jamais auparavant » (l. 72), « comme elle ne l’avait jamais aimé » (l. 80), les adverbes « follement, farouchement » (l. 80) et le polyptote « l’aima » (l.72), « l’aimait » (l. 74), « aimait » (l. 79), « aimé » (l. 81). Le lecteur comprend alors toute la signification de la citation du chapitre précédent concernant la conception de la sexualité selon Sabina : « L’amour physique est impensable

contrairement à « briser le front sur le pavé » (vers 6) montrant plus son désespoir avec des tendances suicidaires. Au vers 4 « dont l’âme a souffert ma souffrance » et au vers 5 «  tout ce que j’éprouvais, l’avez vous éprouvé ? » on observe deux polyptotes. L’effet produit est que cela insiste sur les deux termes. Tout au long du poème on constate une allitération en [r] qui manifeste la colère de Victor Hugo, elle rend un aspect dur au texte. Après être passé par la colère, il entre dans la folie

« buveurs très illustres et vous, vérolés très précieux » * Les invectives : « écoutez, vits d’ânes » * La paronomase (jeu de mots) : »une femme ni belle ni bonne, quoi vaut toile ?» * Les dérivations mots de même étymologie) et les polyptotes (formes différentes d’un même mot) : « le monde moinant moina de moinerie » -> chapitres 27 * Le cacephaton (une cacophonie) « gros, gras, grand, gris » -> chapitre 1 * Les listes * Les énumérations interminables, telles celles des propos

les normes jusqu’alors très respectée. Elle préfère donner un côté ludique à l’éducation et elle ne ressent pas le besoin de punir ses élèves. Lui, au contraire, n’accepte pas que les jeunes filles puissent être souriante, ce qu’il formule par une polyptote, à la ligne 17, « Elles n’ont pas à être gentille. Avec leur gentillesse », et souhaite les uniformisés comme de simples objets. De surcroit, le protagoniste ne cherche même pas à tirer les côtés positifs de la manière qu’ Isabelle à d’éduquer ses

est gouverné par la raison l’autre par le coeur et nous revenons donc à cette furor qui permet le dépassement de soi et des meilleurs puisque c’est Lancelot qui délivrera la reine. -A la fin du passage le rythme dynamique semble reprendre avec la polyptote du verbe aller à deux temps et deux personnes différentes “irai/iras”. Gauvain repart à la suite de Lancelot. >Ainsi nous avons vu dans cette partie que Lancelot est guidé par la furor qui lui permet d’aller au-delà des conventions et de braver

+ ballet). - Ee occasion de prêter à le femme une valeur pétique, de la dire porteuse d’un message poétique que le poète interprête. C’est une femme à « poëte », pas seult pour les autres hommes. 4e strophe - Redondance :« folle » / « affolé » : polyptote, figure d’insistance, et ici, marque la passivité, par la tournure passive, du poète observateur, face à une figure de femme pleine de vie. - Robe : folle ; femme : folle ; poète : affolé. Jeu sur les mots, polysémie du mot « fou » : interoprétation

laissait fermenter » et le groupe verbal « sans le vouloir elle-même » qui prouvent que les véritables coupables sont les aristocrates et non le peuple. · Mais ce milieu de misère est étroitement lié à la décomposition et la destruction par les polyptotes (« pourriture »-« pourrissait » ; « fermenter »-« ferment de destruction ») et l’accumulation de participe présent « corrompant », « désorganisant » et « faisant tourner » (double sens de l’expression : elle fait tourner la tête de ses prétendants

complots, embûches… et les vipères sont réputées pour la toxicité de leur venin et – à tort – pour leur agressivité… La haine est d’abord présentée comme morte («survive»), semble même l’incarnation du personnage (de plus vivant, avec «vie» en polyptote, car un nœud de vipères est vivace et se tord…. Mais elle reste apparemment latente : «et voici qu’aujourd’hui du moins, je ne la sens plus». Et ce sentiment affleure : «furieux malade, naguère» (le laps de temps est bien court pour valider une guérison