Polytonalité

sur l’alternance Tonique/Dominante du Mode de DO. Cette superposition de deux échelles différentes appartient au système d’écriture appelé « bitonalité ». Avec Darius MILHAUD (1892/1974), ce procédé connaîtra une extension importante pour devenir Polytonalité. Dans PARADE, il apparaît encore comme une conséquence « mécanique » du principe de juxtaposition que comme un principe rénovateur de l’écriture « tonale ». 198 MU02 Séquence 4 LES MOTIFS THÉMATIQUES Le langage utilisé dans PARADE étant

complexite maximum. A la fin du 19e siecle, on parle de "tonalite élargie". Le 20e siècle voit de nombreux compositeurs abandonner la tonalité. Ainsi naissent de nombreux principes de composition, comme le retour a la modalité, l'atonalité, la polytonalité (superposition de tonalite). Notons que la musique tonale, essentiellement étudiée dans les pays de tradition classique, ne représente en réalité qu'une toute petite partie des systèmes musicaux du monde. Tour d'horizon La tonalité entraine

combinaisons d’accords au piano qui complètent le total chromatique, en rappelant l’accord parfait. Toutefois, les deux systèmes d’écriture (tonale pour la mélodie et dodécaphonique pour l’accompagnement) coexistent sans réelle fusion dans une sorte de polytonalité : 72 MU02 Séquence 3 L’attitude de Alban BERG (1885-1935) est bien différente. Dans son premier opéra, WOZZECK (1925), des chants populaires sont cités dans le style atonal. Plus tard, dans son deuxième et dernier opéra, LULU (1937)

C’est celle de la fatalité d’un destin et de l’imprévision possible de tout dessein. Or la monotonie est l’un des critères de validité fréquemment utilisé pour apprécier la qualité d’un langage logique. Une logique libre impliquerait-elle une polytonalité ? Ce serait confondre liberté et spontanéité. S’il m’est impossible de créer « ma » logique indépendamment de toute autre système, la  « logique » que j’essaie de trouver sera mienne en ce que le parcours de recherche ne répondra qu’aux inspirations

de notes ne fait plus autorité, elle s'abolit même dans l'indétermination des hauteurs, ce qui implique une négation de l'harmonie classique qui n'est plus guère possible puisque la conventionnalité des intervalles est délaissée, - on parlera de polytonalité, d'agrégat sonore ou de continuum sonore -, une négation qui emporte la suppression du sentiment de tension/détente – on pourra évoquer un climax –, un renouvellement du rythme et du temps – suspendu, temps lisse, etc. –, et du timbre qui s'enrichit

du Choral est déclamé par les cordes aiguës, la clarinette, le saxophone et le violon soliste avec l’indication : molto largo (tempo très lent), en SI bémol Majeur. Ce motif est repris en écho, par les altos et les trombones, en MI Majeur (177)→ Polytonalité très perceptible de ce passage. 2ème variation • Mesures 178 et suivantes : le Choral est présenté sous sa forme renversée, aux cors. L’expression devient de plus en plus intense grâce à un long crescendo et une entrée progressive de tous les instruments