Ponge Lyrisme

lyrique lorsqu’elle exprime des sentiments réels et devenir engagée à partir du dix-neuvième siècle. Le poète décrit la laideur et la beauté du monde par différents moyens. Une description possède divers degrés de subjectivité ou d’objectivité. Francis Ponge choisit d’écrire un poème en prose, impersonnel et principalement objectif, qui décrit une huître, ce qui amène à une vision très réelle de cet animal « de la grosseur d’un galet moyen, […] d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment

Viau (1590-1626) Où les accents sont tour à tour joyeux et tristes, admiratifs et mélancoliques Cf. Saint-Amant (1594 ?-1661) et Tristan l’Hermite (1601-1659) Poésie religieuse aux dimensions cosmiques de Malherbe, pour qui la foi renforce le lyrisme, en l’élevant, en le sublimant. Malherbe incarne l’hésitation de ce premier tiers du siècle entre : (début de sa carrière) l’inspiration baroque qui reflète la diversité et l’instabilité d’un monde complexe et en pleine évolution, notamment à

un peu à l'étroit dans cette stricte définition lyrique de la poésie. On a vu au XXe siècle paraître des œuvres poétiques qui se donnaient de tout autres objets que la vie affective. Songeons par exemple au Parti pris des choses (1942) de Francis Ponge, qui ne propose pas une énonciation en première personne et qui se consacre aux objets les plus prosaïques qui soient (comme la cigarette, le pain, le morceau de viande ou le cageot...). II. Définition de la poésie comme genre Si j'en reviens, toutefois

une clé de compréhension du monde. La poésie est un moyen pour le poète d'extérioriser ses sentiments, notamment par le biais du registre lyrique. Elle lui permet d'exprimer l'authenticité de ses émotions, de sa sensibilité, de son intimité. Le lyrisme est ainsi une tonalité majeure de la poésie, et se retrouve partout, du Moyen Age où les troubadours chantaient l'amour, jusqu'au XXème siècle avec des poètes tels qu'Aragon ou Eluard. La poésie lyrique est centrée sur le "moi", chante le malheur

siècle a permis à la sensibilité de mieux s’exprimer, au « moi » de l’écrivain de s’exalter et de revendiquer sa place dans une société souvent contestée. Tout naturellement, la poésie lyrique reprend ses droits avec Lamartine, Musset, Vigny. Le lyrisme personnel trouve son inspiration non seulement dans l’amour mais aussi et surtout dans une société qui n’accorde pas sa place au poète, comme l’éprouve Baudelaire. L’amour souvent non partagé (Musset), le temps qui fragilise l’existence, la nature

à ne pas suivre, c’est une sorte de démonstration moins par l’absurde que par l’horreur des erreurs du passé, et le ton est très clairement moral : l’ « orgueil », « la gloire », la « puissance » achèvent de nous prouver que l’heure n’est plus au lyrisme mais bien à l’argumentaire. Chez Queneau enfin, la persuasion, à coups d’anaphores (« si tu crois ») et de répétitions (« cueille », « fillette » ou le verbe « se gourer ») joue non pas sur un argumentaire mais sur un procédé vieux comme le monde

imprégner d’un lyrisme personnel. Il fait l’éloge de la beauté physique et de la perfection morale de quelques personnages féminins, devenus célèbres grâce à la puissance évocatrice de ses images : Cassandre, Marie, Hélène. Recueils lyriques principaux : Odes (1550-1552), les Amours de Cassandre (1552), Les Amours de Marie (1555), Sonnets pour Hélène (1578). Le poète Joachim Du Bellay (1522-1560), auteur du manifeste Défense et Illustration de la langue française, fait preuve d’un lyrisme profond et

antithétiques, selon le contexte, et comparables à celles que suscitaient les rimes. En d’autres termes, dans un poème, il n’y a plus des sons et du sens : tout fait sens, jusqu’à la moindre virgule, au moindre point sur un i (v. « 14 juillet » de Francis Ponge, dans Pièces). C’est d’ailleurs pourquoi on peut parler ici de poème et non de récit en prose, à cause de cette orientation du discours vers lui-même (« fonction poétique » de Jakobson), même si, depuis les années 1920–1930, on peut dire que les anciennes

XIXe siècle et pour la poésie plus précisément les années 1820- 1850 : par convention, des Méditations poétiques de Lamartine, en 1820, aux Contemplations de Victor Hugo en 1856. Ce mouvement esthétique européen fait une place toute particulière au lyrisme et à l’effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie : les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et

Du grec Poiêsis, la poésie est l’art d’évoquer et du suggérer les sensations, les émotions, les idées, par un emploi particulier de la langue, qui joue sur les sonorités, les rythmes, les images. Quand au lyrisme, c’est un registre littéraire qui exprime de façon poétique et exaltée les sentiments personnels, les passions… celui-ci est né grâce à l’instrument de musique la lyre, qui accompagnait auparavant les poésies La question est ici de savoir si l’ensemble des écritures poétiques se réduit à