Portrait D Harpagon

lieu à toute sorte de jeux de mots et facéties... mais nous traitons aussi d’un thème d’une extrême gravité ainsi que d’une actualité préoccupante : le manque d’eau. 2- « L’avare » et l’œuvre de Molière 2.1- Molière auteur « politique » (im. : portrait Molière) Les premières oeuvres de Molière, jusqu’au « Tartufe », sont des pièces satiriques qui attaquent, fait sans précédent dans le Théâtre à l’âge classique, les travers de secteurs clairement désignés de la société de son temps. Comme le font

comme Béralde que la comédie du Malade imaginaire peut à la fois « tirer de l’erreur » et « divertir » le public ? [Introduction] Les comédies de Molière au XVIIe siècle ont souvent mis en évidence des défauts humains tels que l’avarice avec Harpagon dans L’Avare, la misanthropie avec Alceste dans Le Misanthrope sans oublier M. Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme qui souhaiterait outrepasser sa condition sociale. Ainsi, Molière propose une vaste étude des moeurs et des caractères qui se

Bourgeois Gentilhomme de Molière où il est obnubilé par son désir de devenir noble ou encore comme dans L’Avare de Molière où Harpagon est soucieux de l’argent. Le comique de mœurs, lui, va susciter le rire dans le public grâce aux dramaturges qui vont de façon imagée, peindre les vices et les mœurs.Comme par exemple dans le Malade Imaginaire de Moliere, il va dresser un portrait satirique des médecins de son temps. Ils vont montrer les vices de leurs temps pour les ridiculiser et provoquer l’euphorie

pénible sans doute, de la censure, à l'autocensure. » écrit Georges Couton[45]. La maladie de Molière Molière, portrait par Charles-Antoine Coypel. De la maladie va procéder une série de pièces qui prennent pour héros les médecins et leurs malades. En 1668, il a lui-même intégré son mal dans son jeu comique en écrivant L’Avare. « Votre fluxion ne vous sied pas mal, dit Frosine à Harpagon, et vous avez bonne grâce à tousser. » Du 29 décembre 1665 au 21 janvier 1666, le théâtre ferme. Le gazetier

et les gens sérieux. Bourdaloue s’arma contre lui de sa dialectique ; Bossuet, de son impétueuse éloquence. On fut injuste envers Molière : il n’avait pas l’intention d’attaquer la vraie religion, et les hommes religieux l’auraient dû sentir. Le portrait qu’il trace est vrai ; l’hypocrisie reçoit une flétrissure méritée, et le temps comportait une pièce de ce genre. Mais c’est une question de savoir jusqu’où peut aller le langage de la piété sur le théâtre, et dans une telle bouche. Chez les âmes

Herr und Diener entschlossen zur Liquidation ihrer Liebe. Eraste und Lucile fauchen sich an, so gut sie können. Diener und Dienerin hetzen auf beiden Seiten. Um zu zeigen, daß es ihm ernst ist, gibt Eraste Lucile deren Porträt zurück: Voici votre portrait: il présente à la vue Cent charmes merveilleux dont vous êtes pourvue; Mais il cache sous eux cent défauts aussi grands, Et c'est un imposteur enfin que je vous rends. (IV, 3) Der Diener Gros-René brummt Billigung: Bon. Lucile: Et moi, pour

la pièce La pièce s’ouvre sur le personnage de Monique, une femme de 42 ans qui se trouve pour la première fois de sa vie dans un endroit désagréable ; Du portrait physique de Monique, aucun trait ne nous est indiqué ; Monique est un personnage qui donne à ses paroles le libre cours de tracer dans l’imagination du lecteur son portrait physique. L’incipit de la pièce est une longue tirade prononcée par Monique dans une tentative de s’orienter dans un endroit qu’elle trouve dégoutant et dont

devenue dévote, est l’agent docile du parti, et le jeune roi ne sait rien lui refuser. Molière, naturellement, ne songe pas à jouer sur la scène les très grands seigneurs qui, dans l’ombre, animent la cabale. Le dévot dont il fait le terrible portrait est l’un de ces aventuriers de bas étage qui gravitent autour des chefs et qui comptent sur l’habituelle sottise des bigots pour faire fortune. Des acteurs ont représenté Tartuffe comme un personnage froid, raffiné, élégant. C’est en réalité un homme

bohème des personnages. Sa lecture aujourd’hui est toujours passionnante. B. CYRANO DE BERGERAC est célèbre par sa bravure militaire et ses idées libertines. Or, il faut notter que la pièce d’Edmond de Rostand de la fin du XIX n’a donné de lui qu’un portrait fort infidèle. Ses meilleurs livres « les états et empires de la lune » et « l’histoire comique des états du soleil », fourmillent d’idées qui s’avancent aux philosophes du XVIII siècle. Il propose une satire de la royauté, de la religion chrétienne

vouloir épouser un tendron qui pourrait être sa fille (elle est classiquement sa pupille ou sa nièce)»(22). Ce qui est ainsi implicite est également renforcé par d'autres échos indirectes du thème. Dans L'Avare, on a d'abord la concurrence entre Harpagon et Cléante pour la main de Mariane; mais il y a plus, car Elise, fille d'Harpagon, est promise à Anselme bien qu'elle aime Valère: or on apprendra qu'Anselme est le père de Valère, ce qui complète la symétrie incestueuse. Il est inutile ici de multiplier