Portrait De Chimene

Le 22 Janvier 2013 Preface Dans une Espagne médiévale, héroïque, éclatante, deux jeunes gens se déchirent et s'adorent. Pour laver un affront, Rodrigue tue le père de Chimène. L'honneur et le devoir exigent la vengeance et la haine, mais elle aime éperdument cet assassin. Une comédie, une tragédie ? Cette pièce, tout le monde le pressent, est le plus beau, le plus vivant, le plus jeune des drames romanesques. C'est un

également nous suggérer les obstacles à venir. Dans la scène d'exposition du Cid de Corneille, Chimène craint un renversement de situation dans la scène 1: « Et dans ce grand bonheur, je crains un grand revers. » Elle espère un mariage avec don Rodrigue si leurs pères puissants se mettent d’accord, mais elle suggère un possible retournement à venir s'il n'y a pas un arrangement entre entre les deux parents de Chimène et de Rodrigue. La scène d'exposition peut nous renseigner sur les caractères dans la grande

selon l’émotion que l’auteur souhaite faire ressentir aux publics. Dans Bérénice, œuvre jouée pour la première fois en 1670 au théâtre de Bourgogne, Racine écrit une tragédie historique en 5 actes écrite majoritairement en alexandrin. Il nous fait le portrait d’un triangle amoureux au destin tragique. Titus et Bérénice sont amoureux, mais Titus renvoie Bérénice de Rome lors de son arrivée au pouvoir malgré la promesse de mariage qui lui était dédiée. Il conseille alors à Antiochus, roi de Comagène, de

Corneille affirme qu’il veut donner « un portrait vivant » dont la vie est « une suite continuelle de victoires » . Corneille s’inspire d’un épisode légendaire de l’histoire espagnole, mais apporte aussi certaines modifications : par exemple, même si Le Cid (signifiant « maître ») a existé en réalité, il était seulement un petit chevalier de Castille (de son vrai nom Rodrigo Diaz de Bivar). Il est né en 1043 et il est mort en 1099 à Valence. L’Infante et Chimène sont deux personnages féminins caractérisés

La scène met aux prises Don Rodrigue, le fils de Don Diègue et Don Gomes, comte de Gormas, le père de Chimène. Au cours de la scène 3 de l'acte I, jaloux de la faveur du roi envers Don Diègue, qu'il a nommé gouverneur de son fils, l'infant de Castille, Don Gomes a souffleté le père de Rodrigue. Rodrigue vient trouver Le comte pour lui demander réparation au nom de son père, trop âgé pour venger lui-même son honneur. D'un affront si cruel Qu'à l'honneur de tous deux il porte un coup mortel :

sont d’auteurs différents, l’un est Jean-Pierre Claris de FLORIAN   (1755-1794), un autre Jacques Prévert (1900-1977), Paul Eluard (1895-1952), Louis d’Epinay D’ETELAN (1604-1644), puis Louis Aragon (1897-1982), et du côté des chansons, Le Miroir de Chimene Badi (XXIème siècle), ils appartiennent à différente époque. Les deux premiers poèmes s'intitulent « L'enfant et le miroir », le second "Le chat et le miroir" tiré du recueil Fables publié en 1792, ensuite de Jacques Prévert « Le miroir brisé » tiré

Corneille. Fameux monologue de Rodrigue, qui se voit déchirer entre son amour pour Chimène et l’honneur de son père qu’il doit venger en tuant le père de sa bien-aimée : « Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme ou de vivre en infâme ». . . B- Le dialogue. Forme privilégiée du théâtre, elle est aussi l’occasion de débats entre les personnages. Ex. Antigone d’Anouilh. Antigone et Ismène font un portrait opposé de leur oncle Créon, impuissant selon la première, soumis aux lois du pouvoir

comprendre le pourquoi d'un tel geste. A ce sujet je trouve que Capote a une analyse relativement pessimiste. En effet à travers toutes les informations que l'on détient sur les meurtriers et sur ceux croisés à la fin du roman Capote ne donne aucun portrait type de l'assassin: chacun a agi selon une pulsion soudaine et ne peut se l'expliquer avec du recul. 
Avec cette approche Capote nous indique ainsi que l'homme en lui-même est un pur prédateur, aucune explication n'a à être donnée pour expliquer

qui mime l'état de souffrance, l'alarme, le désarroi des personnages. Le champ lexical de la souffrance, les interjections, les phrases exclamatives, justifient le registre pathétique (textes A,B,C,D), mais aussi lyrique surtout pour Angélique et Chimène. Didascalies (texte D) qui témoignent d'une souffrance à l'annonce de la mort : « elle recule, elle a un sursaut, silencieuse... » L'utilisation de la négation qui exprime une souffrance (texte B « je n'y pourrai survivre ») ou un déni, un refus de

principal du roman tiré des œuvres raciniennes est « l’irruption d’une passion fatale ». Tout d’abord, les personnages lafayétiens cherchent à satisfaire leur moi-rêvé et sauvegarder l’estime de l’autre tels les personnages cornéliens. En effet, Chimène dit à Rodrigue « tu t’es en m’offensant montré digne de moi, je me dois par ta mort montré digne de toi ». A son tour, Madame de Clèves jure de « ne pas déplaire à Monsieur de Clèves par ses actions ». De plus, les héros lafayétiens tiennent à leur