Portrait De Céliméne

vais point demander si j’ai eu tort, et si les règles d’Aristote me défendoient de rire ». Que se cache-t-il alors derrière cette manifestation physique: gaieté, moquerie, cruauté ? Alceste répliquait sur un ton sans appel à Célimène qui amusait sa petite cour par les portraits cruels qu’elle dressait : « les rieurs sont pour vous, Madame, c’est tout dire ». Le célèbre Misanthrope de Molière ne dénonce-t-il pas ici le rire mal employé? Ainsi, nous pouvons nous demander si les aspects comiques d’une

dire certaines verses, en particulier "vous êtes mon lion superbe et généreux", lequel elle a changé par "vous êtes monseigneur superbe et généreux; elle avait aussi des problèmes avec la scène des portraits parce qu'elle la trouvait assez longue. Quelques des rôles joués par Mlle. Mars sont: Célimène dans Le Misanthrope, Philaminte dans Les Femmes savantes, Elmire dans Tartuffe, Dona Sol dans Hernani et Desdémone dans Othello. À la fin, elle meurt à Paris en 1847.

uniquement de faire rire mais aussi de critiquer la société. Ses comédies de caractère qui dresse un portrait cinglant de la société lui attire de nombreux ennemis. Justement, en 1666, après les problèmes rencontrés à la suite de Tartuffe et Dom Juan, Molière crée le Misanthrope comme pour provoquer une fois de plus ses ennemis. En effet, dans cette comédie grave, rédigé en vers, Molière fait le portrait d’un homme dénonçant et fuyant toutes formes de fausseté ; un ennemi de la société et de ses hypocrisies

: La Bruyère est un écrivain classique, qui a pris le parti des Anciens contre les Modernes. Son œuvre majeure est « Caractères », où il critique son époque et les genres humains, puisqu'il les présente tous dotés d'un défaut. Son texte est un portrait caricatural, qui s'achève par une anecdote, caricature du bavard frimeur, mais qui est aussi une distraction pour le lecteur par sa chute. 1-le personnage 2-l'intérêt comique I. LE PERSONNAGE A. Son omniprésence ~ L'auteur met l'accent

niveau des bonnes ? Le misanthrope de moliere acte I scene 1 I - L’exposition II - L’hypocrisie III - Les caractères acte II scene IV I. Une pratique sociale : le jeu des portraits 1. Le jeu des portraits : Un jeu rhétorique 2. Le jeu des portraits : L'occasion pour Célimène de satisfaire sa vanité 3. Le jeu des portraits : Un fonctionnement social ambigu II. Alceste ou la contestation d'un mode de fonctionnement social 1. L'intervention d'Alceste : la fin du jeu ? 2. Ambiguïté de la position

ici le misanthrope du titre et son ami, un duo sans doute original, voire paradoxal, alliance de personnalités contraires (d’où le désaccord). Un misanthrope peut-il avoir un ami ? C’est une présentation directe, des portraits en action ou du moins en paroles…. Et non des portraits faits par un tiers. (Voir la présentation de Dom Juan par Sganarelle). Le spectateur ne peut aller que de surprise ne surprise et se poser des questions qui motivent son envie de connaître la suite de la pièce : comment

de geste et de parole, présente le personnage affolé et prise de panique et doutant de tout son entourage. La comédie cherche à déliver un message, au dela de faire rire et sous l'hmour dénonce les vices. Dans le misantrope de Molière , Celimene fait des portraits de personnages et médit, critiquant leur caractères et une satire qui fait réfléchir en meme temps très drôle. La face est un genre particulier de la comédie , a pour but uniquement de faire rire, pas de moral , un comique grossier. Corneille

double regard qui influence le jugement de Molière moraliste. Il dénonce les artifices sociaux au nom du bon sens et de la " Juste Nature ". La dénonciation, sa morale, s'exprime par le théâtre, des comédies de caractères, qui développent un portrait. Ainsi, il peint les précieux, les faux-dévots et les faux-savants, un libertin, satirant à chaque fois le rejet, la haine du corps social concerné. Il entretient une relation difficile avec la cour, situation que le Misanthrope met en scène.

lors de la cinquième édition : il s'agit d'un portrait. La Bruyère précise dans la préface, sous couvert de modestie, qu'il ne reprend pas le même procédé que Théophraste, répété de caractère en caractère : partir d'une définition du vice à traiter puis énumérer les comportements qui le manifestent. On rappellera que le public mondain se plaisait, dans les salons, au jeu des portraits : on pourra lire la fameuse scène du Misanthrope (II, 4) ou Célimène croque et exécute en quelques phrases certains

conforme de la scène 2, les noms donnés par Iphicrate (Hé, Arlequin) étant aussi déplaisants que ceux d'Euphrosine (sotte, butorde, idiote...). En revanche, la suite de la scène se déroule différemment, puisque Trivelin invite Cléanthis à faire le portrait de sa maîtresse. La scène que nous allons étudier comporte une certaine dynamique, offre une certaine satire de la coquette et met en valeur l'art de Cléanthis. I - La dynamique de la scène 1. Trivelin, le meneur de jeu - Trivelin organise