Portrait Moral De Philinte

1 - Portrait de Célimène. * Son portrait physique : Célimène est une jeune femme ayant perdu son mari, elle est veuve. Elle est âgée d’une vingtaine d’années. « La solitude effraye une âme de vingt ans… » (Acte V, scène 4, vers 1774) C’est une femme belle, libre, coquette: « Elle se fait aimer ; Sa grâce est la plus forte ; » (Acte I, scène 1, vers 232-233). * Son portrait moral : Tout d’abord, nous pouvons dire que Célimène est un personnage construit autour de l’envie de paraitre

Alfred de Musset et Art de Yasmina Reza sont des scènes de théâtre qui opposent les personnages avec différents conflits. Dans le Misanthrope de Molière les deux personnages sont en conflits, Alceste en veut à Philinte pour son hypocrisie, il est indigné par cela. Il reproche à son ami Philinte sa complaisance et l'amabilité artificielle qu'il témoigne à tous ceux qu'il rencontre. C’est un conflit entre les deux personnages qui sont en désaccord, l’un ne comprend pas l’autre. Le conflit dans Art de

fait ouvertement preuve auprès de Célimène. Ensuite nous avons la légèreté, perceptible chez Célimène et qui lui est reproché par Alceste (acte 2, scène). Nous remarquons également l’hypocrisie. Elle est illustré dans la scène 2 de l’acte 1 avec Philinte qui flatte le sonnet d’Oronte bien que ne l’appréciant pas pour éviter de le vexer. Elle peut dans le cas de figure ètre assimilés au bon ton qui pour la société du Misanthrope correspond à de la bienséance. Mais dans d’autres cas, nous observons

d’amour. Cf. le dernier nom de la scène 1 : « espoir ». Structure du passage : ( Vers 305-314 : Oronte présente son sonnet ; réaction agacées d’Alceste. ( Vers 315-338 : Lecture du poème. Sonnet d’une préciosité conventionnelle. Réactions de Philinte et commentaires d’Alceste. ( Vers 339-378 : Oronte demande l’avis d’Alceste qui le donne indirectement en employant des détours rhétorique. Explications du passage des vers 305 à 314. 1) Il est d’usage à l’époque de lire ses compositions

lisse e des discussions de salon -L'art de la conversation : révèle l'honnête homme, pratique sociale de l'aristocratie au 17è - conversation et portraits : un ballet bien réglé - la conversation installe un dispositif théâtral révélateur des caractères et de leur ambigüité 3. plan du passage : - querelle d'Alceste et Célimène - galerie de portraits, chorégraphie de la parole à 3 puis à 4 - intervention d'Alceste qui rompt le rythme et le ton I. Mise en place d'un dispositif théâtral a)

distingue de toutes les autres que Molière a pu faire. C’est une comédie alliant un comique différent chez les spectateurs. Cette pièce répond aux règles des trois unités de temps mais aussi aux bienséances. C’est une comédie philosophique et morale car il se livre à une méditation pessimiste sur l’homme et le monde. f) Réception de l’oeuvreMolière a écrit <<Le misanthrope>> à l’époque du règne de Louis XIV (1643-1715). Grande influence pour sa carrière Premier accueil par le

scène : Alceste VS les salons mondains (=>Alceste VS Philinte…) ; c’est le conflit entre ces deux partis qui génère le dynamisme de la pièce. - la pièce est construite comme une succession de sketches : I-2 (p. 67) : la lecture du sonnet par Oronte (qui est par ailleurs une bonne ouverture sur la vie de l’époque, ces bagatelles poétiques faisaient partie des usages et des divertissements de la belle société) ; II-4 (p. 91) : le jeu des portraits énoncés par Célimène (c’était un usage de la cour

6ème LECTURE ANALYTIQUE LE PORTRAIT DU DUC DE NEMOURS – LA PRINCESSE DE CLEVES – LA FAYETTE Introduction : Madame de Lafayette, 17ème siècle, appartenant à une famille noble. Elle a publiée plusieurs textes anonymement. Elle le fait car les textes auraient fait scandales, manuscrits, écrit par une femme, proposant des théories. Le texte se situe au début du roman, il arriva après une galerie de portraits (personnages importants de la cour), nous allons ici faire connaissance avec l’un des héros

beau, intelligent, sage, cultivé, galant envers les femmes, rompu aux exercices physiques, au maniement des armes ou à la danse, brillant dans la conversation et surtout susceptible de garder en tout un juste milieu, réunit en lui les qualités morales de l’homme de bien et l’urbanité de l’homme du monde. A l’époque du Misanthrope, une nouvelle conception de l’honnêteté se fait jour. Il s’agit moins d’être vertueux que de tenir sa place dans la société et d’être un parfait acteur sur la scène

en lui-même, donc, celui de Molière pour Rousseau, accompagné du bourru de Ménandre pour nous, dont il s’agit ici. Le personnage mis sous les feux des projecteurs, voilà un projet prometteur. L’analyse comparative des personnages d’Alceste et de Philinte que fait Rousseau par la suite à la postérité que l’on connaît, c’est un modèle du genre dans ce type d’exercice. Mais pour nous il n’est pas question du seul misanthrope de Molière, mais de nous demander dans quelle mesure le propos de Rousseau