Portrait Physique Eugene Rastignac

fidélité de coeur contre…leur autre frère Lothaire – tous les trois sont les petits-fils de Charlemagne. Ce serment est prononcé à Strasbourg, en 842. Il constitue l’entrée officielle du roman sur la scène de l’écriture et, par là même, le premier portrait de la langue française. L’année suivante, en 843, les trois frères réconciliés – provisoirement – se réunissent à Strasbourg afin de se partager l’empire paternel. À Charles le Chauve revient la Francia occidentalis, derrière laquelle vous reconnaissez

fidélité de cœur contre…leur autre frère Lothaire – tous les trois sont les petits-fils de Charlemagne. Ce serment est prononcé à Strasbourg, en 842. Il constitue l’entrée officielle du roman sur la scène de l’écriture et, par là même, le premier portrait de la langue française. L’année suivante, en 843, les trois frères réconciliés – provisoirement – se réunissent à Strasbourg afin de se partager l’empire paternel. À Charles le Chauve revient la Francia occidentalis, derrière laquelle vous reconnaissez

Horizons romantiques, Corti, 1983, p. 251 à 265. 15. Baudelaire évoquera admirablement cette expérience dans son étude sur l'Exposition universelle (1855), Pl. II, p. 576-577. 16. Cf. par exemple Le Poème du hachisch, Pl. I, p. 438; Vers pour un portrait de M. Honoré Daumier; un passage de la première étude sur Pierre Dupont, Pl. II, p. 168; De l'essence du rire, Pl. II, p. 531 et suiv.; et plus généralement l'introduction de M. Ruff à son édition de Bertram, Corti, 1956, et R. Vivier, L'Originalité

organisation structurale de l’action nous montre clairement le thème essentiel du roman qui fait écho au titre du double nom. Les confrontations déterminent les personnages en les divisant en deux groupes opposés du point de vue du caractère et du physique. Nous voyons que pour lancer les oppositions, la narration commence par la présence des intellectuels vis-à-vis des illettrés. Mais qu’est-ce que les "intellectuels" ? L’auteur explique ce terme par l’intermédiaire du narrateur. « Deux mots sur

les fortes personnalités comme des êtres qui régénèrent la société grâce à une énergie mystérieuse, intense et surhumaine, Zola suppose que la chute du Second Empire a été causée par des êtres animés par des passions violentes. Ces personnages comme Eugène Rougon, Saccard, Nana sont déterminés par des pulsions que Zola nomme « les appétits ». Nous utiliserons ce concept pour souligner comment ces derniers détruisent le tissu social et annihilent les communautés humaines. Les appétits sont utiles pour

ébahissement, comme une chose extraordinaire. Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu'elle avait portées, les gens qu'elle fréquentait ; et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n'avait pas de limites. Une négresse, coiffée d'un foulard, se présenta, en tenant par la main une petite fille, déjà grande. L'enfant, dont les yeux roulaient des

Ouvrage réalisé sous la direction d’Hélène Potelet Français 4e livre unique Livre du professeur Anne Autiquet Agrégée de lettres classiques Michelle Busseron-Coupel Agrégée de lettres classiques Professeur au collège Eugène-Delacroix (Paris) Claudine Grossir Agrégée de lettres modernes Maître de conférences à l’IUFM de Paris-Sorbonne Dorine Samé-Tuquet Certifiée de lettres modernes Professeur au collège Boris-Vian (Paris) Hélène Potelet Agrégée de lettres classiques Professeur

books. The circumstances in which books are produced have always helped to determine their nature and their audience. Yet a history merely of the book trade would miss the creative centre. A chronicle of authors popular in their own time (in which Eugène Sue and Sully Prudhomme loomed larger than Stendhal and Baudelaire) would provide a history of reading, while an account of how readers read would require a history of mentalities. To account for all the ingredients of Literature would call for a

ébahissement, comme une chose extraordinaire. Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu’elle avait portées, les gens qu’elle fréquen-tait ; et le désir de la possession physique même dispa-raissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n’avait pas de limites. Une négresse, coiffée d’un foulard, se présenta, en te-nant par la main une petite fille, déjà grande. L’enfant, dont les yeux roulaient

croient faire ressortir tous les avantages dont les a doués la nature. Cette attitude, chez Crevel, consistait à se croiser les bras à la Napoléon, en mettant sa tête de trois quarts, et jetant son regard comme le peintre le lui faisait lancer dans son portrait, c’est-à-dire à l’horizon. ― Conserver, dit-il avec une fureur bien jouée, conserver sa foi à un libert… ― A un mari, monsieur, qui en est digne, reprit madame Hulot en interrompant Crevel pour ne pas lui laisser prononcer un mot qu’elle ne voulait