Poudrière Balkanique

autres puissances y ont beaucoup d'intérêts. Il compare ainsi l'Europe au sein du monde aux Balkans avant-guerre, qui constituaient alors la « poudrière » de l'Europe, car source de convoitise des puissances environnantes comme l'Italie, la Russie et l'Empire Ottoman tout en étant agitée par les tensions internes au sein de la mosaïque des peuples balkaniques, et ce fut d'ailleurs le catalyseur du déclenchement de la Grande Guerre. Finalement, l'Europe semble donc en être à un moment charnière : sans

Tableau du monde en 1913HGGTableau du monde en 1913ficheJNSeptembre 2020Introduction 1913 dernière année de la "Belle Epoque" -> Stephan Zweig dans Le monde d'hier : "l'age d'or de la sécurité" mais déjà marqué par des aspects qui menacent son équilibre (nationalisme dans Europe impérialiste) L'Europe de 1913 domine le monde: colonisation (vastes territoire sous la dépendance politique d'Etats européens) Sur un modèle centre/périphérie

« état slave du sud »), en français Yougoslavie aux dépens de l'Autriche-Hongrie. Enfin les guerres balkaniques dans les années 1912 et 1913 voient le démantèlement de l'Empire ottoman et la Serbie devenir la grande puissance des Balkans menaçant l'Autriche-Hongrie et créant un climat de tensionexacerbé par le pangermanisme et le panslavisme3. Contrairement à une idée répandue, la notion de poudrière pour décrire la situation des Balkans est à nuancer et son explosion n'était pas une fatalité. Les

(surnom : l’homme malade). De nouveaux états sont créés sur les ruines de cet empire et dès leur création ces pays ont des différents territoriaux qui poussent jusqu’à la guerre (Italie - Allemagne). La région de l’Europe balkanique est tellement convulsive qu’on l’a surnommé la « poudrière des Balkans ». (p 170- 171). Les petits états cherchent la protection des grands qui peuvent entrer en conflit avec eux. Même en Europe de l’Ouest les différents frontaliers existent : France - Allemagne ; Italie - Autriche

multinationaux laissent peu à peu place à des États-Nations. B- Les Balkans, source de conflits La péninsule des Balkans est la plus orientale des péninsules européennes. Ayant appartenu à l’Empire Ottoman depuis la fin du 15ème siècle, les peuples balkaniques revendiquent leur indépendance à partir du 19ème siècle au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. L’Empire Ottoman affaibli, (« l’Homme Malade de l’Europe ») cède et quitte une grande partie de cette Europe, permettant ainsi la naissance

jusqu’à la fin de la guerre d’indépendance grecque au début des années 1830. De 1830 à 1914 la Grèce progresse vers le nord en annexant la Thessalie, la mer Egée, la Trace, la Crète durant les guerres balkaniques de 1912 à 1913 (à cette époque l’on considérait cette région comme étant la poudrière de l’Europe). En 1920 à la fin de la 1erguerre mondiale le traité de Sèvres est conclu entre les alliés et l’empire ottoman mais fut par la suite invalidé par le traité de Lausanne provoquant les échanges

Grande-Bretagne et l’Allemagne qui président à la constitution de ces alliances. Du côté français, la question de l’Alsace-Lorraine et d’une « revanche » à prendre sur les Allemands reste présente dans toutes les consciences. Pour autant, c’est dans la « poudrière balkanique » que la situation va définitivement dégénérer. La région est en effet primordiale pour les « empires centraux » (Allemagne, Autriche-Hongrie, Russie), car elle est un débouché aisé sur la Méditerranée. Le nationalisme serbe s’y développe peu

la Serbie en 1918 avec une monarchie autoritaire. Surtout avec le communisme de Tito en 1945 qui fonde une fédération représentant les différentes nationalités : relative autonomie culturelle mais régime politique fort. B) les nouveaux Etats balkaniques 1- le contexte de leur naissance mort de Tito en 1980 puis chute du Mur de Berlin en 1989 à disparition de l’URSS et chute généralisée du communisme à l’est de l’Europe à éclatement sous les poussées nationalistes . 2- une mise en place chaotique

puis finit sur une vraie alliance. Puis on ajoute des conventions bilatérales (avec la Russie notamment et avec l'Italie.). Cela empêche la France d'avoir de véritables alliés, et il y a des tensions. Ce système est remis en cause par une crise Balkanique (Balkan = montagne en turc). Il y a une guerre entre la Russie et les Ottomans (« l'homme malade de l'Europe »), ces derniers sont bousculés par les Russes et il y a une intervention diplomatique de l'Allemagne et du RU (et l'Autriche) pour avoir

historiques. - Soupçonnée, à tort ou à raison de manquer de fidélité à son pays d'accent, cet appel au sentiment national a eu comme conséquence la balkanisation de l'Europe de l'Est. Et ce n'est pas les exemples qui manquent. C- La poudrière balkanique : L'exemple le plus immédiat est le conflit qui oppose à la fois. ¥ L'Arménie à l'Azerbaïdjan à propos des arméniens du Haut Karabakh. ¥ La Géorgie est en conflit avec la Russe concernant les Abkhaz