Pourpoint

monseigneur. Don Salluste.                             Mais demain ! Demain, on le saura ! – nous serons en chemin. Je ne veux pas tomber, non, je veux disparaître !               Il déboutonne violemment son pourpoint. – Tu m'agrafes toujours comme on agrafe un prêtre, Tu serres mon pourpoint, et j'étouffe, mon cher ! –                Il s'assied. Oh ! Mais je vais construire, et sans en avoir l'air, Une sape profonde, obscure et souterraine ! 30 – Chassé ! –                Il se lève. Gudiel.               D'où

voyait-on quelques traces de sourcils au-dess us de leurs arcades saillantes. Mettez cette tête sur un corps fluet et débile 4 , entourez-la d'une dentelle étincelante de blancheur et travaillée com me une truelle à poisson 5 , jetez sur le pourpoint 6 noir du vieillard une lourde chaîne d'or, et vous aurez une image imparfaite de ce personnage auquel le jou r faible de l'escalier prêtait encore une couleur fantastique. Vous eussie z dit d'une toile de Rembrandt 7 marchant silencieusement

Quant à Robin Renucci (Don Salluste) vêtu de tout noir, robes longues, hautes bottes, pourpoints et perruques, à la beauté des costumes et des maquillages à la fois solaire et sombre. Sa composition sobre est remarquable. IL est traître aux allures nobles, à la fois odieux et tristement humain. Dans un décor saisissant, digne des pièces à machines, costumes et accessoires – :robes longues et lourdes, pourpoints, hautes bottes, lames à la ceinture, bijoux, perruques ,la toison d'or au cou se déploient

flamboyantes ; on en déduira leur statut social élevé. Le costume entretient en effet un lien ténu avec le rang du personnage. Le simple port de l’épée révèle sa grandeur. Dans Ruy Blas, Don César est déguenillé, mais il conserve néanmoins son beau pourpoint. On en déduit qu’il est un noble déchu. Si la détermination de l’époque par le costume n’est pas toujours facilitée par le metteur en scène, elle reste relativement possible. Et lorsqu’elle ne l’est pas, c’est que le cadre temporel n’a pas d’importance

Gudiel Nul ne le sait encor, monseigneur. Don Salluste Mais demain ! Demain, on le saura ! – nous serons en chemin. Je ne veux pas tomber, non, je veux disparaître ! Il déboutonne violemment son pourpoint. – Tu m'agrafes toujours comme on agrafe un prêtre, Tu serres mon pourpoint, et j'étouffe, mon cher ! – Il s'assied. Oh ! Mais je vais construire, et sans en avoir l'air, Une sape profonde, obscure et souterraine ! Chassé ! – Il se lève. Gudiel D'où vient le coup, monseigneur

monseigneur. Don Salluste. Mais demain ! Demain, on le saura ! – nous serons en chemin. Je ne veux pas tomber, non, je veux disparaître ! Il déboutonne violemment son pourpoint. – Tu m'agrafes toujours comme on agrafe un prêtre, Tu serres mon pourpoint, et j'étouffe, mon cher ! – Il s'assied. Oh ! Mais je vais construire, et sans en avoir l'air, Une sape profonde, obscure et souterraine ! 30 – Chassé ! – Il se lève. Gudiel

alors deux caractéristiques : la « bizarrerie » et la magnificence » de la tenu. En d'autre termes, il relève la richesse et la beauté des habits, mais aussi leur aspect ancien. Le peintre est choquer par le rabat de dentelle qu'il cite 2 fois : « pourpoint noir », « lourde chaîne d'or ». le vielle homme porte des objets chers et beau, mélanger a des habits d'une autre époque. Ces signes de richesses et son allure son interprété : ce vieillard ne peut être qu'un ami du peintre. Quand le vieillard

un homme riche et puissant comme en témoigne le logement dans lequel il vit et ses habits. Son costume est composé d’une huque de velours (grand manteau aux bords garnis de fourrure, d’un un pourpoint noir aux poignets brodés d’or), d’un vêtement vêtement court, des chausses (bas qui s’attachent au pourpoint et qui peuvent avoir des semelles) et un chapeau de feutre. L’épouse : La femme à un visage doux et peu expressif; elle est jeune, fraîche et semble soumise. Elle porte une robe de drap verte

Gudiel. Nul ne le sait encor, monseigneur. Don Salluste. Mais demain ! Demain, on le saura ! – nous serons en chemin. Je ne veux pas tomber, non, je veux disparaître ! Il déboutonne violemment son pourpoint. – Tu m'agrafes toujours comme on agrafe un prêtre, Tu serres mon pourpoint, et j'étouffe, mon cher ! – Il s'assied. Oh ! Mais je vais construire, et sans en avoir l'air, Une sape profonde, obscure et souterraine ! Chassé ! – Il se lève. Gudiel. D'où vient le coup, monseigneur

peine voyait-on quelques traces de sourcils au-dessus de leurs arcades saillantes. Mettez cette tête sur un corps fluet et débile(4), entourez-la d'une dentelle étincelante de blancheur et travaillée comme une truelle à poisson(5), jetez sur le pourpoint(6) noir du vieillard une lourde chaîne d'or, et vous aurez une image imparfaite de ce personnage auquel le jour faible de l'escalier prêtait encore une couleur fantastique. Vous eussiez dit d'une toile de Rembrandt(7) marchant silencieusement et