Pourquoi Agir Moralement

vie véritablement heureuse ; mais il y a là quelque chose que le simple bon sens, et l'expérience la plus quotidienne, refusent d'admettre. Il peut certes bien arriver qu'un amoureux éconduit, emporté par sa souffrance, jure de ne plus aimer ; mais pourquoi ne tient-il jamais parole ? Sans doute sa douleur présente lui fait-elle oublier à quel point il avait été heureux d'aimer, avant que d'être repoussé, à quel point aussi il se sentait vivant et libre lorsqu'il était animé par son désir même. Ainsi

l’aboutissement du désir doit être le plaisir, le contraire de la souffrance. Or un désir, avant d’être satisfait, se définit comme manque. On peut alors s’interroger sur la possibilité de tout mettre en œuvre pour dépasser ce manque. N’y a-t-il pas de désir moralement dangereux ? Faut-il alors y renoncer ? Mais le désir n’est-il pas au cœur de l’humanité ? Le plan Il s’agit d’abord de montrer en quoi désir et souffrance sont liés pour envisager ensuite la possibilité de désirer sans souffrir. On aborde alors

de Bourgogne Frédéric GROS Professeur de Philosophie à l’Université Paris Est Créteil François MARTY Professeur émérite de Philosophie au Centre Sèvres “Pourquoi y a-t-il quelqu’un plutôt que personne ?” Hannah Arendt “La fatalité, c’est personne, la responsabilité, c’est quelqu’un.” Paul Ricœur “Noé ! Noé ! Noé ! Pourquoi t’es pas sur le bateau ?” Julien Clerc   2   RESUME : Nous sommes devenus insoutenables. Il faut organiser une responsabilité globale pour prendre soin

von R, dont les symptômes correspondent à des douleurs physiques chronologiquement et logiquement liées à l’émergence d’un désir moralement insupportable, et donc refoulé. La patiente souffre de fortes douleurs aux jambes depuis la mort de sa sœur cadette. Selon Freud, ces douleurs ne peuvent être simplement la conséquence de la douleur occasionnée par ce drame (pourquoi ces douleurs physiques, énigmatiques, et pas simplement une grande tristesse ?). A force d’associations libres, Elizabeth se souvient

de provoquer le décès d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques devenues intolérables.Dans la Grèce antique, la conception dominante était qu'une mauvaise vie n'est pas digne d'être vécue, c'est pourquoi cette pratique pouvait, en général, ne pas choquer.Cependant certains, tel qu'Hippocrate, le père de la médecine, avaient une conception autre des choses. En effet, dans son célèbre Serment d'Hippocrate, il est interdit aux médecins toutes les formes

sciences. Ce qui conduit à un engagement dans le cœur des choses, l'action et une idée fondamentale chez Machiavel. Action : réalisation de la puissance, en agissant on montre la puissance. L'acte rend la puissance possible. La réalité c'est agir dans l'Histoire, tout n'est pas donné. C'est à l'individu de lui imprimer son sens. → Idée de mutabilité : la « fortunà » Il faut s'adapter à la nécessité. Il n'y a pas d'équilibre possible, il faut être prêt à {text:soft-page-break} tout, notamment

exprimer le fait que nous ne pouvons pas choisir de devenir n’importe qui mais qu’il y a bien des éléments (mon caractère, mon milieu…) qu’il faut bien accepter mais que nous avons toujours le choix de les vivre d’une façon ou d’une autre. C’est pourquoi il ne parlera plus de « nature humaine » (qui serait synonyme encore une fois d’essence déterminante) pour englober toutes ces données mais de « situation ou de condition humaine » (notion sartrienne non présent dans ce texte). 2Comment justifier

de mettre fin à ses jours s’il en réchappe handicapé. Presque un siècle plus tard, Leandro Azevedo, militaire professionnel envoyé en Bosnie et rentré chez lui depuis, parle de «s’arracher les nerfs du cou pour que tout s’arrête » et demande : « pourquoi ne nous flinguent-ils pas au retour ? ». Le suicide, « meurtre de soi-même » peut, à première vue, apparaître uniquement comme un symptôme de maladie mentale. C'est pourtant un concept à la fois familier à l'individu

notre raison, mais parce que la moralité elle-même reste exposée à toutes sortes de corruptions, aussi longtemps que manque ce fil conducteur et cette règle suprême qui permet de l’apprécier exactement. Car, lorsqu’il s’agit de ce qui doit être moralement bon, ce n’est pas assez qu’il y ait conformité à la loi morale, il faut encore que ce soit pour la loi morale que la chose se fasse ; sinon, cette conformité n’est que très accidentelle et très incertaine, parce que le principe qui est étranger

vie, doit faire appel, ou du moins est censé le faire. Il existe , ainsi, dans notre vie, des individus pour qui la conscience morale est considérée comme absente. Dès lors, ces individus ne peuvent distinguer le bien du mal, c'est d'ailleurs pourquoi d'un point de vue judiciaire ces individus ne peuvent être juger comme responsables de leurs actes. En effet,selon l'article 64 du Code Pénal: « Il n’y a ni crime, ni délit lorsque le prévenu était en état de démence au moment de l’action. » Freud