Pouvoir Des Maires Du Palais

A) Définitions A l'origine, le maire du palais était un haut dignitaire du roi dans chaque partie qui comporte la tria regna (la Neustrie, l’Austrasie et la Burgondie) : c'est un serviteur en charge des affaires domestiques du palais. Représentant des puissantes aristocraties régionales, il commande les différents domestiques chargés de l'exploitation du domaine royal, gère la fortune du souverain et dirige le gouvernement intérieur du palais. Cet office ressemblait assez à celui qu’on appelait

celui qui avait le pouvoir que celui qui ne l’avait pas. » Cette phrase serait la réponse prononcé par le pape Zacharie à la demande de Pépin le bref cherchant à conférer une légitimé divine à sa stature de roi en devenir. Ces propos sont particulièrement représentatifs d’une réalité de la période sur laquelle nous nous penchons, ils marquent l’ultime phase du déclin de la dynastie mérovingienne. Depuis 639, fin du règne du dernier roi mérovingien influent Dagobert 1er, le pouvoir royal connait une

intellectuelle . Il a été un proche de charlemagne qui avait totale confiance en lui ; de ce fait il jouait un rôle dans l'empire Carolingien , il a effectué plusieurs missions concernant la construction de certains édifices voulu par Charlemagne ( palais impérial par exemple ) , il était chargé de certaines missions diplomatique comme celle d'aller à Rome prévenir le pape du projet de séparation de l'empire entre les trois fils de Charlemagne . Eginhard cherche à montrer à travers son œuvre , la

se forme de nouveaux royaumes en Europe. En Gaulle, Clovis forme un royaume franc et vainc le général romain Syagrius à la bataille de Soissons en 486 et permet l’unification du territoire. Ses successeurs issus de sa famille mérovingienne, ont un pouvoir d’une triple base : ethnique, chrétienne et territoriale. Le nom mérovingien provient du roi Mérovée, ancêtre semi-mythique de Clovis. L’un de ses successeurs au VIIème siècle, Dagobert Ier sera l’apogée et le tournant de la royauté mérovingienne

maison qu'on appelait les maires du palais. À l'époque du roi Childéric (1), cette charge était remplie par Pépin ; elle avait été exercée avant lui par son père Charles (2) qui avait forcé les Sarrasins à quitter la Gaule et à se replier en Espagne (...). Childéric fut déposé et Pépin élevé de la mairie du palais à la dignité royale. » Eginhard, Vie de Charlemagne, traduction L. Halphen, Paris, 826 Analyse du document 1/. Nous pouvons observer sur ce document que le pouvoir effectif passe entre

royaume comme naguère le faisait l'empereur. Il y a un processus d'unification politique d'un groupe de peuples en un seul peuple, celui des franc. Il est doté d'une fonctions à la fois sacrée et guerrière qui lui donne accès à la justice. Seulement le pouvoir central qu'exerce le roi sur son peuple va être quelque peu dévalorisé au cours des siècles, jusqu'à n'être que partiel, voir simplement d'apparence. Les textes d'Edinghard et de Théophane sont des textes historiographiques non datés. Néanmoins Edinghard

développer une activité législative qui va venir supplanter le système de la personnalité des lois. Cette loi capitulaire était appliquée par tout le monde. Idée générale: Il montre que ce roi était devenu inutile et que le pouvoir réel était entre les mains des maires du palais. Les Pippinides sont issus de Pépin l’ancien. Problématique: Comment Eginhard explique-il le passage de la dynastie mérovingienne a la carolingienne? Annonce du plan: Dans l’extrait soumis à l'étude, Eginhard explique le déclin

durablement les liens entre le trône et la religion. Asa mort, Clovis légua à ses successeurs un pouvoir ayant une base ethnique (ses successeurs furent appelés « roi des Francs »), chrétienne (le peuple franc adopta la religion chrétienne) et territoriale (le royaume s’étendait jusqu’aux Pyrénées) Après Clovis, la royauté mérovingienne s’affaiblit. Les rois conservèrent une conception germanique du pouvoir et du territoire qui se traduisit par le partage du royaume entre les successeurs. Cette pratique

aurait dû être divisé en quatre. N'étant pas tondus, les trois frères de Sigebert conservent néanmoins leur droit au trône. Détenant l'autorité véritable, Brunehaut lui confie également une armée. L'administration du royaume est confiée au maire du palais Warnacharius. Un parti se forma contre elle, dirigé par deux hommes, Pépin de Landen et Arnould . A la tête des grands d’Autrasie , Pépin de Landen et l'évêque Arnould de Metz, ils appellent Clotaire II en Austrasie et lui livrent Brunehaut.. En

de Clovis. Sous la dynastie des Mérovingiens : partage du pouvoir entre les différents frères ; Austrasie, Neustrie, Burgondes = grandes régions qui se scindent en différentes parties du royaume, division entre les frères. -> Parfois un roi, parfois plusieurs rois dans ces régions plutôt autonomes. Un personnage important : le maire du Palais = le chef des élites aristocratiques -> maire du palais (le plus grand, le plus important) = Royaumes instables