Poème Les Aveugles Baudelaire

« La belle Dorothée », Baudelaire Quelle œuvre magnifique ! Quelle splendeur chaque fois renouvelée ! Le poème tout entier nous investit comme un soleil profus qui irrigue l’esprit et le régénère. Ô souvenir de l’océan indien, de l’île Bourbon et de l’île Maurice, de ses pépites ramassées à même le sol par un jeune homme déjà féru de poésie ! Ainsi ce poème, composé en juin 1863, est un véritable hymne à la beauté noire et se présente comme un diptyque avec un premier volet où narration et description

totale maîtrise de la langue et leurs textes doivent êtres minutieusement travaillé. Les mots utilisés doivent claire mais rechercher pour que le poème soit harmonieux et évoque chez le lecteur un sentiment précis. Ainsi J. Peletier du Mans annonce dans le chapitre X de Art poétique_, _"Comme donc nous avons dit la clarté être le plus insigne ornement du Poème : ainsi l’obscurité se comptera pour le premier vice. Car il n’y a point de différence entre ne parler point, et n’être point entendu. " Ainsi

Mal – Baudelaire. Les Fleurs du Mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire qui comprend presque l'intégralité de ses poèmes depuis 1840. Publiée le 23 juin 1857 et rééditée en 1861 (rééditée car première édition a subit beaucoup de censure), Les Fleurs du Mal est l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne et est aussi l’œuvre majeur de Baudelaire. Cette œuvre exerça une grande influence sur Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé ou encore Arthur Rimbaud. Charles Baudelaire : Charles-Pierre

1. Le contexte de la publication a. La mauvaise réputation de l'auteur Charles Baudelaire (1821-1867) a eu la réputation de mener une vie dissolue, immorale, pour des gens extérieurs mais aussi pour son entourage familial. C'est ainsi qu'en 1844, à la demande de sa famille, la justice a décidé de le déchoir de sa majorité et de le rendre mineur aux yeux de la loi. D'une manière générale, les dettes, la consommation de drogues et les frasques amoureuses ont donné à la vie du poète une réputation

symbole de la prison pourris placé à la rime → accentué et allitération en P assonance en ANT et en I. l’espérance renvoie celle du poète. Et ce poète est dans un état qui est celui de l'enfermement. De plus la chauve souris est un animal aveugle, qui vit de manière nocturne. On l'associe au vampire. Redondance en I fait penser au cri de la chauve souris. On est renvoyé à l'univers fantastique/ gothique. La troisième strophe. Renvoie à l'orage. Elle permet de faire le lien avec le ciel

minutieux du poète a stylisé la pensée et a créé alors une langue poétique qui transporte le lecteur hors du monde quotidien : « Sculpte, lime, cisèle ; / Que ton rêve flottant / Se scelle / Dans le bloc résistant ». C’est sans doute ce conseil que Baudelaire a suivi avant de fixer, dans des vers d’une grande simplicité mais au rythme incantatoire, le refrain de son « Invitation au voyage » : « Là tout n’est qu’ordre et beauté Luxe, calme et volupté ». C’est dans les contraintes que Valéry trouve la

retrouver sa nymphe en chantant simplement dans un poème, son désarroi. Cet exemple du mythe d’Orphée nous montre que dès l’antiquité, donc dès l’origine de la poésie (arrivée à ce moment là) l’expression des sentiments est un important moyen de persuasion. Ensuite, l’expression de la douleur apparait également chez des poètes du XIXème siècle et en particulier chez les romantiques qui privilégient le lyrisme. Parmi eux, prenons l’exemple du poème de Nerval (poète français appartenant au mouvement

repose sur l'art d'exprimer les émotions, les sentiments, c’est-à-dire la vision du monde du poète, par un travail sur le langage, les rythmes et les sonorités. Les règles de versification et le recours aux métaphores donnent un sens plus éloquent au poème. Aussi le texte poétique est-il sûrement celui qui fait le plus appel à la sensibilité du lecteur. Le texte poétique, pour se différencier du texte non poétique, cherche à se rapprocher de de la musique, notamment en jouant sur le rythme des mots.

toute autre dimension sous la plume de Baudelaire dans son recueil des Fleurs du mal (1857). Pour le poète, le spleen est un état physique et psychique pathologique, indissociable de l’angoisse et de l’ennui liés au tragique du vide de la condition humaine, vouée inéluctablement à la mort. Ce qui peut conduire jusqu’au délire et à la folie. Plus que le mal du siècle des Romantiques, c’est une dépression métaphysique et dévastatrice. Le Spleen LXXVIII, quatrième poème portant ce titre dans le recueil,

A une passante, Baudelaire À UNE PASSANTE La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d’une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair… puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m’a fait soudainement renaître