Precieuses Ridicules Tirade

Marivaux, représentatif d’un état de la langue au XVIIIe siècle, on distinguera les emplois de sens plein (p. 61, l. 34) des emplois « désémantisés » (p. 62, l. 44), où le mot est utilisé comme augmentatif d’un superlatif relatif (trait de langue précieuse). On remarquera que le sens général d’univers recouvre aussi bien la notion de cosmos – ensemble de planètes – (p. 38, l. 35) que la notion de nature par opposition à homme (p. 51, l. 119), et de « bas monde » par opposition à l’« autre monde

1658, il obtient la protection du frère du roi : sa troupe prend le nom de « Troupe de Monsieur » et représente en particulier les tragédies de Pierre Corneille (Nicomède – Cinna). Sa carrière d'auteur dramatique commence vraiment avec Les Précieuses ridicules qui remporte un grand succès en novembre 1659. Soutenu par le roi Louis XIV, (mal)marié avec Armande Béjart et vite malade du poumon, Molière affronte les cabales et continue à jouer et à diriger sa troupe – devenue « Troupe du Roy » - tout

entre plusieurs personnages. 3.2. Les « types de parole » sur scène : quelques définitions - La réplique est le texte prononcé par un personnage à destination d’un (ou plusieurs) autre(s) personnage(s). - La tirade est une longue réplique sans interruption. - Le monologue est une tirade prononcée par un personnage seul en scène. - Le dialogue est un échange verbal entre deux ou plusieurs personnages. - L’aparté (mot masculin) est une réplique prononcée par un personnage à l’insu d’un autre,

participent du plaisir et du jeu du texte. Ne possédant pas de psychologie propre, ils agissent de façon mécanique et stéréotypée mais leur définition même se fonde sur une observation de la « vraie vie » dont ils sont un ersatz excessif et souvent ridicule, voire grotesque. Ils participent du plaisir du langage en cela qu'ils jouent avec ses codes, comme Bridaine dont le monologue de lamentation dans la salle à manger relève du comique par subversion du langage pathétique. Le langage est inversé, presque

Il publie une œuvre où il défendra ardemment ses opinions. Son théâtre dit « tout en un » joint à la fois drame historique, comédie, mélodrame et tragédie. Il inventera le concept de « grotesque » qui se décline sur divers niveaux. Par exemple du ridicule au fantastique en passant par le monstrueux ou l'horrible. Selon Hugo le grotesque et le sublime étant deux aspects continuellement présents dans la vie ils doivent se côtoyer dans le théâtre. Au vue de l’époque de Victor Hugo ce dernier du faire

Aristophane met ainsi en scène la prise de pouvoir des Athéniennes qui décident d’exclure les hommes du pouvoir afin de mettre en œuvre les réformes nécessaires dans la cité. En décrivant leurs débats, Aristophane se plait à tourner les femmes en ridicule par le biais d’une mise en valeur de leur manque de portée politique, de sens pratique et la défense absurde des intérêts particuliers. On peut alors se demander si cette perception de la femme, comique dans une société où ces dernières bénéficient

entière à sa proie attachée. »(l.38). La seule solution pour Phèdre, dès le début de la pièce est le suicide, la reine se laisse mourir et la scène se termine ici comme elle a commencé c'est-à-dire comme l’image pathétique d’une mourante. Cette grande tirade de Phèdre est autant lyrique que dramatique ou pathétique, l’histoire d’un amour qui surprend et prend brutalement qui semble combattu, s’efface et qui réapparait plus fort que jamais mais qui finit part mourir. On peut d’ailleurs remarquer une opposition

…………………………………….…………………………………………………………………………………………………………………………………………..…… Scène : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Tirade : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.3 Exercices Parmi ces textes, le(s)quel(s) est (sont) des pièces de théâtre ? Pleins feux. Philémon coupe le rêve de

de 1650) Molière ne pensait pas vraiment corriger les hommes de leurs vices mais il voulait travailler «  à rectifier et à adoucir les passions » (préface de Tartuffe).     Molière est impitoyable pour la préciosité (femmes savantes, pédants, précieuse) ; il s’en prend à leurs affectations de langage et de leurs mœurs.     L’éducation des jeunes filles est un sujet que Molière affectionne particulièrement. Il dénonce l’éducation dans les couvents. Molière revendique une éducation par la douceur

jeune fils. On y découvre aussi Roxane, une jeune femme précieuse, Christian de Neuvillette , un jeune noble provincial secrètement amoureux d’elle, et le comte de Guiche , qui lui, a décidé de marier la même Roxane au Marquis Valvert,  l’un  de  ses  amis.  Le  rideau  se  lève  et  la  pièce  commence.  C’est  alors  qu’intervient  Cyrano,  le  cousin  de  Roxane, au moment où Montfleury,  l’un  des  acteurs,  déclame  sa  première  tirade.  Il  interrompt  la  représentation  et  chasse  l’acteur