Primo Levi Déshumanisation

syllogisme, alors, au bout de la chaîne logique, il y a le Lager : c'est-à-dire le produit d'une conception du monde poussée à ses extrêmes conséquences avec une cohérence rigoureuse ; tant que la conception a cours, les conséquences nous menacent. » Primo Levi – Si c’est un homme Depuis quelques années, le parti politique suisse UDC (Union Démocratique du Centre) a lancé de nombreuses initiatives populaires à tendance xénophobe. La plus connue fut probablement l’initiative contre la construction des

d’extermination car les documents ont été détruits par les nazis à la fin de la guerre, de plus, il n’y a aucun survivant pour témoigner. La documentation porte surtout sur les camps de concentration ou les camps mixtes, notamment celui d’Auschwitz (Primo Lévi, Si c’est un homme). 1. Les premiers camps de concentration ont été ouverts en 1933 en Allemagne (Dachau près de Munich, Ravensbrück), ils devaient accueillir les opposants politiques , les criminels, les « asociaux » et les Juifs. D’autres camps

Ghettos : Varsovie Massacres : Einsatsgruppen Babi Yar Auschwitz : Sélection, Zyclon B. Terrible efficacité : 1 million / 6 millions au total : Shoah  Les moyens d’une civilisation au service de la négation de l’humanité Témoignage et suicide de Primo Levi. Conclusion : Bilan Bien revenir au sujet pour montrer qu’on l’a pris en compte Ouverture La citation de Paul Valéry s’applique donc bien aux deux guerres mondiales. Ces conflits ont marqué un tournant dans l’histoire de l’humanité par leur

La Shoah dans la littérature et le cinéma depuis 1945IntroductionL'extermination planifiée, méthodique des juifs et des tziganes par les nazis durant la Seconde guerre mondiale a bouleversé l'humanité. Très vite s'est posée la question de conserver la mémoire de cet événement traumatique. Les survivants mais aussi les écrivains, les cinéastes ont tenté de trouver les mots et les images pour décrire l'horreur du génocide, mais comment dire l'indicible? Pourtant témoigner est un impératif moral absolu

DE L’HUMANITE DE L’ETRE (Objet d’étude : la question de l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVI ème siècle à nos jours.) Problématique : comment les écrivains parviennent-ils à dénoncer la cruauté de l’homme tout en résistant à sa déshumanisation ? « Chaque homme porte en lui la forme entière de l’humaine condition. » Montaigne, Essais, (III,2), 1580. « J’ai délibérément recouru au langage sobre et posé du témoin plutôt qu’au pathétique de la victime ou à la véhémence du vengeur : je

monde qui l' entoure quitte a devoir s' oublier de temps en temps pour le bien de la communauté ? Quand on s’interroge sur l’Homme en tant qu’être doté de raison et de langage, il est logique de s'étonner de l'horreur dont il peut être capable. Primo Lévi,survivants des camps de concentration, dénonce la cruauté qu'un être humain peut infliger à un autre être humain. Il fut traumatisé par cette expérience et ne s' en remettra jamais. Pourtant, un autre comportement obtiendra les effets inverses

sa sœur morte en déportation — qui sera publié en 1947. Ce texte majeur est consacré à l’expérience indicible de l’homme réduit à l’extrême dénuement du besoin. C'est un témoignage bouleversant, au même titre que ceux de Georges Hyvernaud ou de Primo Levi. Marguerite Duras, qui fut son épouse de 1936 à 1947, relatera le retour de son mari des camps dans La Douleur, publié bien plus tard, en 1985. Robert Antelme résume la double difficulté à laquelle se heurte son discours de survivant : celle

la « crise de la conscience européenne ». En revanche, l’humanisme ne s’éteint pas, effectivement au fil du temps certains écrivains choisissent de redonner une vitalité à la notion d’humanisme, c’est le cas de Primo Levi et Robert Antelme qui refusent de subir la logique de déshumanisation des camps de concentration. Puis ce fut le tour d’Emile Zola et de beaucoup d’autres qui mirent leurs plumes au service de valeurs essentielles. Aujourd’hui encore quelques artistes revendiquent des idées humanistes

qui, en retour, le transforme également. Cf. Hegel sur la double manière d’acquérir la conscience de soi (théorique, mais aussi pratique : par l’art, la technique, le travail ou le jeu) : Cette conscience de soi, l'homme l'acquiert de deux manières primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis et penchant du cœur humain et d'une façon générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin

étaient vingt et cent, ils étaient des milliers ». Les paroles sont engagées en faisant référence à la Shoah, notamment au voyage des juifs vers les camps « nus et maigres tremblant dans ces wagons plombés ». Ferrat nous montre également la déshumanisation des victimes ; dans les camps de concentration, on attribut à chaque détenu un nombre, qui devient leur nouvelle identité « Ils se croyaient des hommes n’étaient plus que des nombres ». « Depuis longtemps leur dé avaient été jetés dès que la