Prince héritier

Mme la Dauphine Château de Versailles Versailles Mme La Princesse de Clèves Château Beauregard Chantilly 16 Novembre de l’an 1678 Ma chère princesse de Clèves, La semaine dernière, un grand bal et festin royal ont été organisés au Louvre auxquels vous étiez cordialement invitée. Votre parure rayonnait et tous les regards étaient attirés sur vous dès votre apparition. Votre robe était merveilleuse et votre beauté resplendissante. Lorsque vous avez commencé à danser avec Monsieur

exploits et celui de Scipion honnête et méritant mais discrédité. Ces exemples historiques montrent que l'excès de pitié en politique ne peut qu'amener des désordres. Il oppose l'individu à la collectivité. Le tyran est bénéfique à la collectivité, le prince nuit à l'individu. Machiavel associe cruauté à confiance, paix, respect, alliance et au contraire l’absence de cruauté ou l’excès de pitié rime avec destruction, désordres, meurtres, brigandages. Machiavel décrit les hommes comme « ingrats, changeants

mort. Le Roi, la Reine, Monsieur, toute la cour, tout le peuple, tout est abattu, tout est désespéré ; et il me semble que je vois l'accomplissement de cette parole du prophète : le roi pleurera, le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de douleur et d'étonnement. Mais et les princes et les peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain le Roi même tenait Madame serrée par de si étroits embrassements. Alors ils pouvaient dire l'un et l'autre, avec saint Ambroise : Stringebam

avec ses défauts physiques. La princesse n'est de même pas peinte au maximum de sa beauté . Les deux portraits sont présentés sur une même espace, reliés par un cadre richement orné et doré. Des phrases peintes au verso insistent sur la grandeur du Prince comme protecteur des arts.

compte Description de la scène de la nudité du Prince : Yvonne, Le prince, Isabelle et Cyril sont sur scène. Le prince veut tromper Yvonne avec Isabelle, et sous le feu de l'action enlève son pantalon. La nudité est un temps fort au théâtre, parce que la ligne de politesse est franchie. Mais à ce moment là la proximité entre le spectateur et les acteurs est mise à rude épreuve. La nudité ressemble à un changement de costume, auquel le prince échoue. Description de la scène du banquet :

le Duc de Nemours. Le Duc ayant appris où résidait la princesse, s’en va à sa rencontre. Après avoir escaladé les palissades, Mr de Nemours trouve la princesse et l’observe à son insu. Scène muette, de voyeurisme. Non loin se trouve un espion du Prince de Clèves. I) Scène de voyeurisme, un épisode scopique (= « regardé ou être regardé ») remarquable dans le roman. A) l’enchâssement des regards : une mise en abyme symbolique.      Mise en abyme : mari→ espion→ Nemours→ Princesse→ tableau

Introduction La scène de bal est une constante de la littérature amoureuse. En effet, dans nombre de romans, de La Princesse de Clèves au Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras, en passant par Madame Bovary et Anna Karénine, le bal est le lieu où les futurs amoureux se rencontrent, et succombent au coup de foudre. Ce qui est logique dans des sociétés où les femmes et les hommes n'ont que peu de commerce entre eux et où l'intimité des relations ne peut naître qu'en public. Ici, scène de

la cour du roi Henri II. Mademoiselle de Chartres est une jeune femme de 16 ans qui arrive pour la première fois á la cour avec une éducation exemplaire. Elle connait le Prince de Clèves qui est tombé amoureux follement d’elle et veut la demander en mariage. Elle accepte mais elle est vraiment amoureuse du Duc de Nemours, un prince important dans toute l’Europe. Ils ne font rien pour poursuivre leur amour et leur contact est limité à quelques visites de ce qu’est maintenant la Princesse de Clèves

en 4 parties Première partie L'action se déroule, en 1558, à la cour du roi Henri II durant les dernières années de son règne. Autour du roi, princes et princesses rivalisent d'élégance et de galanterie. Mlle de Chartres, jeune orpheline de seize ans, élevée par sa mère selon de rigoureuses règles de morale, parait pour la première fois au Louvre. Le prince de Clèves, honnête homme d'une grande droiture morale, tombe amoureux d'elle dès qu'il l'aperçoit. Ebloui par sa beauté, il la demande en mariage

et elle n'en témoignait aucune jalousie ; mais elle avait une si profonde dissimulation, qu'il était difficile de juger de ses sentiments, et la politique l'obligeait d'approcher cette duchesse de sa personne, afin d'en approcher aussi le roi. Ce prince aimait le commerce des femmes, même de celles dont il n'était pas amoureux : il demeurait tous les jours chez la reine à l'heure du cercle, où tout ce qu'il y avait de plus beau et de mieux fait, de l'un et de l'autre sexe, ne manquait pas de se trouver