Procès des Einsatzgruppen

au Goulag pour des millions de soviétiques. ⇨ Les difficultés sont attribuées aux « ennemis du régime » qui organisent des complots. Une répression féroce s’abat sur ces personnes, souvent militants bolcheviques de longue date, lors des procès de Moscou (1936-1938). ⇨ Accord avec un régime totalitaire : Pacte germano-soviétique. 17. La Seconde Guerre mondiale. 1. Les victoires de l’Axe. L’Allemagne pratique la Blitzkrieg, alors que les alliés restent sur la défensive

au début des années 1950, mais ceux-ci sont restés lettre morte car la Guerre froide. Benjamin Frencz, chargé de l’enquête sur les crimes de guerre nazis après la Seconde Guerre mondiale et Procureur Général pour l’armée des États-Unis au procès Einsatzgruppen, a ensuite soutenu l’établissement d’un état de droit international et d’une cour pénale internationale. Dans un ouvrage publié en 1975, Defining International Aggression - The Search for World Peace, il milita pour la création d’une telle

lui-même, on peut citer Adolf Eichmann, Ernst Kaltenbrunner, Arthur Seyss-Inquart ou Hans Rautter, chef de la Gestapo aux Pays-Bas occupés) et qu’ils ont en proportion beaucoup plus participé à la Shoah que les Allemands. Un tiers des tueurs des Einsatzgruppen étaient ainsi autrichiens, tout comme quatre des six commandants des principaux camps d'extermination et près de 40 % des gardes des camps. Sur 5 090 criminels de guerre recensés par la Yougoslavie en 1945, on compte 2 499 Autrichiens. Crise

conditions de vie sont effroyables, 8 millions de personnes y meurent de faim, privations, maladies – avec l'invasion de l'URSS l'extermination se fait à la capture des villages, où les prisonniers juifs sont exécutés collectivement, en forêt, par les Einsatzgruppen ; c'est ce que l'on appelle la « Shoah par balle », faisant 1,3 millions de morts – le premier camp d'extermination est ouvert en décembre 1941 à Chelmno en Pologne, en janvier 1942 la solution finale est élaborée à la Conférence de Wanssee :

prisonniers. L’opération Barbarossa en juin 1941 en territoire soviétique et l’intégration de communautés juives toujours plus nombreuses provoque une radicalisation de la politique antisémite du régime nazi, avec une extermination systématique par les Einsatzgruppen (Shoah par balle) puis la recherche d’autres solutions validées par la conférence de Wannsee en janvier 1942 : la « Solution Finale » organisée par l’État nazi. L’Aktion Reinhardt est ainsi initiée début 1942 avec la construction des centres

et délibérément affamés, notamment dans le Gouvernement Général de Pologne. Leur extermination systématique, que l’on désigne sous le nom de Shoah, est d’abord mise en œuvre par des exécutions de masse pratiquées par la Wehrmacht puis par les Einsatzgruppen dans les territoires polonais et soviétiques. En URSS et dans une partie de la Pologne, la « Shoah par balles » cède en 1942 le pas à l’emploi méthodique de camions à gaz. Après la conférence de Wannsee (20 janvier 1942), la politique d’extermination

population vivant en Europe à la veille de la guerre) Juifs de 5 100 000* à 5 860 000** 7.2 Nombre de victimes juives réparties selon la cause de décès Ghettos et privations 800 000 Fusillades en dehors des camps 1 300 000 (Einsatzgruppen notamment) Camps de la mort 2 700 000 Autres camps 300 000 total 5 100 000 Page 18 sur 38 Simon Ackermann, SM-MI1a 06/12.13 La Shoah Projet découverte 7.3 Nombre de victimes juives réparties par pays Nombre

caractérisent rapidement par une surpopulation (400 000 dans celui de Varsovie) et une surmortalité effrayante. L’invasion de l’URSS par la Wehrmacht en juin 1941 ouvre une nouvelle étape dans la politique antisémite nazie. Des unités mobiles de SS, les « Einsatzgruppen » (Groupes d’intervention), sont chargées de massacrer les Juifs soviétiques ; la plus grande tuerie a lieu le 28 septembre 1941 à Babi Iar, près de Kiev : 34 000 Juifs, surtout des femmes, des enfants et des vieillards, sont fusillés. Le chef

victimes dans un minimum de temps, ils firent près de 3 000 000 de victimes, juives dans leur énorme majorité, assassinées au moyen de chambres à gaz. Maillon essentiel de la Shoah, ils prirent le relais des fusillades de masse pratiquées par les Einsatzgruppen. L'historiographie s'accorde sur une liste de 6 camps d'extermination : Chelmno, Belzec, Sobibor, Treblinka, Auschwitz–Birkenau et Majdanek, les deux derniers étant intégrés à des camps de concentration préexistants. Raul Hilberg a écrit que les

l’extermination des juifs devient officielle en janvier 1942 : Conférence de Wansee (« Solution Finale »)  Camps d’extermination (Pologne) : ex. Auschwitz, Sobibor, Treblinka  3M de victimes juives en Pologne (presque tous les juifs de Pologne)  Einsatzgruppen : font 700k victimes juives en URSS suite à l’offensive à l’est 4. Le génocide des juifs et des tziganes a) Les ghettos  Dès printemps 1940 : création des ghettos (faim, maladies, hygiène, maladies, humiliation …)  Plus grand : Varsovie : 500k