Procédés Le Pouvoir Des Fables

pour ses fables , tel que «  La Cigale et la Fourmi » ou «  Le corbeau et le Renard » . Il existe toujours une certaine ressemblance dans ce genre de fable car il y a toujours un bon et un méchant , une victime et un profiteur , ect . Mais ce qui caractérise la Fontaine est le fait qu'il s'en est aussi pris aux institutions de son époque et au pouvoir royale avec «  Le loup et l'agneau » ainsi que «  Les animaux malades de la peste » . « Les obsèques de la Lionne » comme la plupart des fables situe

ne faut pas oublier que la poésie est un moyen d’expression comme un autre, mais peut aussi parfaitement devenir un art engagé. En témoigne l’usage des Fables de La Fontaine qui permettent à l’auteur d’allier poésie et critique sociale, grâce à la légèreté du vers libre, grâce cette puissance de la fiction si bien dépeinte dans le pouvoir des fables : « Si Peau d'âne m'était conté, /J'y prendrais un plaisir extrême, ». Poussé jusqu’à bout, cette logique du poème comme arme politique se retrouve dans

composé de deux parties : Le corps représentant la fable, l'histoire racontée et l'âme, qui symbolise la morale. La fable est un genre ancien qui remonte à l'antiquité, son fondateur est grec et a pour nom Esope, il aurait vécu au VI s avant J-C. Les fables étaient alors énoncées de manière orale et enseignées à l'école car elles avaient une fonction didactique. Le fabuliste latin, Phèdre a embellit l'apologue en le versifiant, afin de rendre sa lecture plus plaisante. Néanmoins Le conte philosophique

par sa vivacité pour éveiller la curiosité et susciter l’intérêt du lecteur répondant ainsi à une mission primordiale de toute littérature : plaire et divertir. Cette incidence de la fiction est très nette dans la fable de La Fontaine « Le pouvoir des fables », Livre VIII, Fable 4 où un orateur de l’Antiquité, s’adressant au peuple d’Athènes, captive l’attention de son auditoire non pas en abordant le sujet de son discours mais en narrant un récit animalier qui sert alors d’aiguillon pour ‘réveiller’

LA FONTAINE, LA MORT ET LE BUCHERON (Fables, I, 16) Le texte que nous allons analyser / étudier est une fable de La Fontaine, poète de Cour, né en Province au XVIIe siècle et incarnant parfaitement l’esprit classique de l’époque. La parution de ses Fables en plusieurs recueils lui assura d’ailleurs un succès immédiat dans les Salons littéraires. La fable en question intitulée « La Mort et le Bûcheron » appartient au 1er livre I dédicacé à Monseigneur le Dauphin ; la dédicace pose d’ailleurs

utiliser l'argumentation, l'auteur l'a souvent détournée de façon indirecte afin de l'exploiter à travers des récits de fiction et un personnage imaginaire. En effet, l'argumentation s'avère être un type de discours complexe. Ce procédé, présenté dans des romans ou des fables par exemple, a l'atout de persuader le lecteur et de l'affecter. Cela peut donc avantager la conviction d'un public plus nombreux en raison de la facilité de lecture et de compréhension. Cependant l'efficacité de ce type d'argumentation

particulièrement la littérature peuvent-ils modifier notre vision de l'homme ? => ce sujet appelle une discussion. Si les arts et la littérature peuvent modifier notre vision de l'homme, il faut étudier comment ils le font, par quels procédés. On peut aussi vérifier les limites du pouvoir de la littérature et des arts sur les représentations que nous avons de l'homme et de nous-mêmes en tant qu'êtres humains. Quelle que soit la réponse il faut définir, « arts », « littérature », « vision de l'homme ». Problématisation :

situation particulière. Les personnages des 2 fables s’opposent : quand la Cigale de LF se veut naïve et enfantine, celle d’Anouilh est cynique et agressive. La cigale n’est pas un animal aussi connu que le Renard, Anouilh peut donc se permettre de lui attribuer des caractéristiques aléatoires Hors, la Fourmi de la fable originelle est devenue le « Maître Renard » de Le Corbeau et le Renard : chacun peut concevoir la ruse du renard (d’après les Fables de Renard ou simplement l’expression « rusé comme

Lecture analytique n°4 : « Les Animaux malades de la peste ». (trouver une problématique à partir du plan) I) Une fable habilement menée : II) Des éloquences différentes : III) Une critique du pouvoir et de la justice : 1) Un début qui rappelle les tragédies mytho. • Œdipe Roi, Sophocle => Thèbes ravagée par la peste = recherche d’un coupable. • La peste = une grande maladie du XVIIème s redoutée • Une entrée dans la fable par le registre tragique = • Le nom est retardé par deux

sensibilités poétiques du XVI ème au XX ème siècle, d'expression française, devrait permettre d'élucider le lien qu'entretient la poésie avec le réel. Avec Ronsard et son Ode à Cassandre, Du Bellay et Les regrets (1558), puis Jean de La Fontaine et ses fables et finalement Victor Hugo et Les Châtiments, le principe selon lequel la poésie représente le monde telle une peinture, en conformité avec la théorie de la mimésis, inspirée d'Aristote sera discuté. La Charogne de Baudelaire marque un tournant décisif